Association between whey protein, regional fat mass, and strength in resistance-trained men: a cross-sectional study
Ana Batista Physiologie appliquée, nutrition et métabolisme 2018.
Cette étude a pour objectif d’évaluer l’association entre la supplémentation en protéine lactosérique, la composition corporelle et la force musculaire chez des individus entraînés à la force.
On répartit 49 hommes âgés de 18 à 35 ans, en bonne santé et inscrits dans un programme d’entraînement à la force depuis 1 an au moins dans deux groupes, l’un consommant du lactosérum (n = 26, âge : 30,7 ± 7,4 ans, masse corporelle : 75,8 ± 9,0 kg) et l’autre, n’en consommant pas (n = 23, âge : 31,0 ± 7,4 ans, masse corporelle : 77,9 ± 9,3 kg). Selon un devis transversal, on évalue au matin la masse adipeuse corporelle (« FM ») par absorptiométrie à rayons X en double énergie et la force musculaire, par la charge maximale levée au développé couché et lors d’un accroupissement avec une charge au haut du dos. On évalue l’apport nutritionnel au moyen d’un carnet alimentaire de 3 jours. À propos des habitudes alimentaires, on note des différences entre l’apport énergétique total et les besoins énergétiques estimatifs (kcal).
D’après l’analyse des données brutes et la prise en compte de l’apport énergétique, les besoins énergétiques estimatifs et le pourcentage atteint des besoins énergétiques, la supplémentation en protéine lactosérique est inversement corrélée à FM du corps entier (R = –0,367 (p = 0,010); R = –0,317 (p = 0,049); R = –0,380 (p = 0,011); R = –0,321 (p = 0,047), respectivement), du tronc (R = –0,396 (p = 0,005), R = –0,367 (p = 0,022), R = –0,423 (p = 0,004), R = –0,369 (p = 0,021), respectivement) et de la région androïde (R = –0,381 (p = 0,007), R = –0,332 (p = 0,039), R = –0,383 (p = 0,010), R = –0,336 (p = 0,036), respectivement). On n’observe pas de corrélations entre les résultats de la force musculaire et la supplémentation en protéine lactosérique.
Les présentes données suggèrent que la consommation de protéine lactosérique est associée positivement avec la FM du corps entier et régionale (tronc et androïde).
