La vitamine D augmente le niveau d'IGF-1

[Nutrimuscle-Conseils]

Interactions between vitamin D and IGF-I: from physiology to clinical practice
Pietro Ameri
Clinical Endocrinology 2013 Vol. 79 Issue 1

The interplay between vitamin D and IGF-I is complex and occurs at both endocrine and paracrine/autocrine levels.

Vitamin D has been shown to increase circulating IGF-I and IGFBP-3, with the consistent finding of a positive correlation between vitamin D and IGF-I serum values in population-based cohorts of healthy subjects. The modulation of IGF-I and IGFBP-3 concentrations by vitamin D may impact on recombinant human (rh) GH dosing in the treatment of GHD. It might also underlie some of the extra-skeletal beneficial effects ascribed to vitamin D.


On the other hand, IGF-I stimulates renal production of 1,25-dihydroxyvitamin D, which increases calcium and phosphate availability in the body and suppresses PTH secretion. This effect is responsible for an altered calcium-phosphate balance in uncontrolled acromegaly, and might also account for the improvement in bone metabolism associated with rhGH treatment in patients with GHD.


Data on the paracrine/autocrine vitamin D−IGF-I interactions are abundant, but mostly not linked to one another. As a result, it is not possible to draw a comprehensive picture of the physiological and/or pathological interrelations between vitamin D, IGF-I, and IGF binding proteins (IGFBP) in different tissues. A potential role of vitamin D action is related to its association with carcinogenesis, a paradigm being breast cancer. Current evidence indicates that, in breast tumours, vitamin D modulates the IGF-I/IGFBP ratio to decrease proliferation and increase apoptosis.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude :

L’interaction entre la vitamine D et le facteur l'IGF-I : de la physiologie à la pratique clinique.
Pietro Ameri
Clinical Endocrinology 2013 Vol. 79 Issue 1

L’interaction entre la vitamine D et le facteur IBG-I est complexe et se produit à la fois à des niveaux endocrines, paracrines et autocrines.

La vitamine D a été mise en avant dans l’augmentation de la circulation de l’ l'IGF-I et IGFBP-3, avec la conclusion cohérente de l’existence d’une corrélation positive entre les taux sériques d'IGF-I et de la vitamine D. Et ce, dans une population de cohorte de sujets sains. L’influence des concentrations de l’ l'IGF-I et IGFBP-3 par la vitamine D pourrait avoir une influence sur la protéine recombinante (rh) et le dosage de GH dans le traitement du GHD. Il pourrait également expliquer une partie des bénéfices extra-squelettique de la vitamine D.

D’autre part, l'IGF-I stimule la production rénale de 1,25-dihydroxyvitamine D, ce qui augmente la disponibilité du calcium et du phosphate dans l'organisme et supprime la sécrétion de PTH. Cet effet est responsable d’un bilan phosphocalcique modifié et une acromégalie incontrôlée. Cet effet pourrait également rendre compte de l’amélioration du métabolisme osseux associé à un traitement rh/GH chez des patients atteints de GHD.

Les données sur les interactions paracrine/autocrine de la vitamine D et du facteur IGF-I sont abondantes, mais surtout pas liés les uns aux autres.

Et donc, il n’est pas possible de dresser un tableau exhaustif des interactions physiologiques et/ou pathologiques entre la vitamine D, l’IGF-I et la protéine binding (IGFBP) dans les différents tissus. Le rôle potenitle de l’action de la vitamine D est liée à son association avec la cancérogenèse, un paradigme étant le cancer du sein.

Les données actuelles indiquent que, dans les tumeurs du sein, la vitamine D module le rapport IGF-I/IGFBP dans la diminution de la prolifération et l’augmentation de l'apoptose.