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[Nutrimuscle-Conseils]

Fish and fish-liver oil consumption in adolescence and midlife and risk of CHD in older women
Alfheidur Haraldsdottir Public Health Nutrition Published online: 17 April 2015

Objective To study the association of fish and fish-liver oil consumption across the lifespan with CHD later in life among Icelandic women, with special emphasis on the effects of consumption in adolescence.

Design Prevalence association study. Logistic regression was used to estimate odds ratios and 95 % confidence intervals of CHD according to fish or fish-liver oil exposure. Models were adjusted for age, education, concurrent diet and other known risk factors.

Subjects Participants were 3326 women aged 66–96 years, with available information on CHD status at entry to the study and information on fish and fish-liver oil consumption during midlife and adolescence. Dietary habits were assessed retrospectively using a validated FFQ.

Results CHD was identified in 234 (7·9 %) women. Compared with women with no intake of fish-liver oil in adolescence or midlife, women who consumed fish-liver oil at least three times weekly in adolescence or in midlife had a decreased risk of CHD (OR=0·62; 95 % CI 0·45, 0·85 and OR=0·68; 95 % CI 0·50, 0·94, respectively). No associations were observed between fish intake (>2 portions/week v. ≤2 portions/week) in adolescence or midlife and CHD in this population with high fish intake.

Conclusions Fish-liver oil consumption, from early life, may reduce the risk of CHD in older women. Lifelong nutrition may be of importance in the prevention of CHD in older women.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l’étude

La consommation d’huile de poisson à l’adolescence et à la quarantaine et le risque de maladie coronarienne chez des femmes âgées.
Alfheidur Haraldsdottir Public Health Nutrition Publié en ligne le 17 Avril 2015

Objectif : étudier l'association entre l’huile de poisson prise chez des femmes islandaises et particulièrement dans la période d’adolescence.

Conception : La régression logistique a été utilisée pour estimer les rapports entre les différentes prises d’huile de poisson , à différentes périodes de la vie, avec un intervalle de confiance de 95%. Les modèles ont été ajustés pour l'âge, l'éducation, l'alimentation simultanée et d'autres facteurs de risque connus.

les sujets participants étaient 3326 femmes âgées de 66 à 96 ans, avec les informations disponibles sur l'état de maladie coronarienne à l'entrée dans l'étude et d'information sur la consommation de huile de poisson au cours de la quarantaine et de l'adolescence. Les habitudes alimentaires ont été évaluées rétrospectivement en utilisant un FFQ validé.

Les résultats CHD a été identifié dans 234 (7 • 9%) femmes. Comparativement aux femmes sans apport d'huile de poisson à l'adolescence ou la quarantaine, les femmes qui ont consommé de l'huile de poisson au moins trois fois par semaine à l'adolescence ou dans la quarantaine eu une diminution du risque de maladie coronarienne (OR = 0 • 62; 95% CI 0 • 45, 0 • 85 et OR = 0 • 68; 95% CI 0 • 50, • 94 0, respectivement). Aucune association n'a été observée entre la consommation de poisson (> 2 portions / semaine v. ≤2 portions / semaine) à l'adolescence ou la quarantaine et les maladies coronariennes dans cette population à un apport élevé d’huile de poissons.

La consommation d'huile de foie de poisson, à partir de début de la vie, peut réduire le risque de maladie coronarienne chez les femmes âgées. La nutrition permanente peut avoir une importance dans la prévention de la maladie coronarienne chez les femmes âgées.