Du café pour perdre de la graisse?

[Nutrimuscle-Conseils]

The effect of coffee consumption on insulin sensitivity and other biological risk factors for type 2 diabetes: a randomized placebo-controlled trial
Derrick Johnston Alperet, The American Journal of Clinical Nutrition, Volume 111, Issue 2, February 2020, Pages 448–458,

Background
In observational studies, coffee consumption has been consistently associated with a lower risk of type 2 diabetes mellitus. Trials examining the effect of coffee consumption on glucose metabolism have been limited by the use of surrogate insulin sensitivity indices, small sample sizes, lack of blinding, and short follow-up duration.

Objectives
We aimed to overcome limitations of previously conducted coffee trials in a randomized placebo-controlled trial of the effect of coffee consumption on insulin sensitivity.

Methods
We conducted a 24-wk randomized placebo-controlled trial in 126 overweight, non–insulin sensitive (HOMA-IR ≥1.30), Chinese, Malay, and Asian-Indian males and females aged 35–69 y. Participants were randomly assigned to receive 4 cups of instant regular coffee (n = 62) or 4 cups of a coffee-like placebo beverage (n = 64) per day. The primary outcome was the amount of glucose metabolized per kilogram of body weight per minute (Mbw) assessed during steady-state conditions with a hyperinsulinemic euglycemic clamp. Secondary outcomes included other clamp-based insulin sensitivity measures, biological mediators of insulin sensitivity, and measures of fasting glucose metabolism.

Results
[b]Coffee consumption did not significantly change insulin sensitivity [/b]compared with placebo (percentage mean difference in Mbw = 4.0%; 95% CI: −8.3, 18.0%; P = 0.53). Furthermore, no significant differences in fasting plasma glucose (2.9%; 95% CI: −0.4, 6.3%; P = 0.09) or biological mediators of insulin resistance, such as plasma adiponectin (2.3%; 95% CI: −1.4, 6.2%; P = 0.22), were observed between coffee and placebo groups over 24 wk of intervention. Participants in the coffee arm experienced a loss of fat mass (FM) (−3.7%; 95% CI: −6.3, −1.1%; P = 0.006) and reduction in urinary creatinine concentrations (−21.2%; 95% CI: −31.4, −9.5%; P = 0.001) compared with participants in the placebo arm over 24 wk of intervention.

Conclusions
Consuming 4 cups/d of caffeinated coffee for 24 wk had no significant effect on insulin sensitivity or biological mediators of insulin resistance but was associated with a modest loss of FM and reduction in urinary creatinine concentrations.

[Nutrimuscle-Diététique]

L'effet de la consommation de café sur la sensibilité à l'insuline et d'autres facteurs de risque biologiques pour le diabète de type 2: un essai randomisé contrôlé par placebo
Derrick Johnston Alperet, The American Journal of Clinical Nutrition, Volume 111, Numéro 2, février 2020, Pages 448–458,

Contexte
Dans les études observationnelles, la consommation de café a toujours été associée à un risque plus faible de diabète sucré de type 2. Les essais examinant l'effet de la consommation de café sur le métabolisme du glucose ont été limités par l'utilisation d'indices de sensibilité à l'insuline de substitution, la petite taille des échantillons, le manque d'aveuglement et la courte durée de suivi.

Objectifs
Nous avons cherché à surmonter les limites des essais sur le café menés précédemment dans un essai randomisé contrôlé par placebo de l'effet de la consommation de café sur la sensibilité à l'insuline.

Les méthodes
Nous avons mené un essai randomisé contrôlé par placebo de 24 semaines sur 126 hommes et femmes de 35 à 69 ans en surpoids, non insulino-sensibles (HOMA-IR ≥ 1,30), chinois, malais et asiatiques-indiens. Les participants ont été assignés au hasard pour recevoir 4 tasses de café régulier instantané (n = 62) ou 4 tasses d'une boisson placebo de type café (n = 64) par jour. Le résultat principal était la quantité de glucose métabolisée par kilogramme de poids corporel par minute (Mbw) évaluée dans des conditions d'équilibre avec une pince euglycémique hyperinsulinémique. Les critères de jugement secondaires comprenaient d'autres mesures de sensibilité à l'insuline basées sur la pince, des médiateurs biologiques de la sensibilité à l'insuline et des mesures du métabolisme du glucose à jeun.

Résultats
La consommation de café n'a pas changé de manière significative la sensibilité à l'insuline par rapport au placebo (différence moyenne en pourcentage en Mbw = 4,0%; IC à 95%: −8,3, 18,0%; P = 0,53). En outre, aucune différence significative dans la glycémie à jeun (2,9%; IC à 95%: −0,4, 6,3%; P = 0,09) ou les médiateurs biologiques de la résistance à l'insuline, tels que l'adiponectine plasmatique (2,3%; IC à 95%: −1,4, 6,2 %; P = 0,22), ont été observés entre les groupes café et placebo pendant 24 semaines d'intervention. Les participants du bras café ont connu une perte de masse grasse (FM) (−3,7%; IC 95%: −6,3, −1,1%; P = 0,006) et une réduction des concentrations de créatinine urinaire (−21,2%; IC 95%: - 31,4, −9,5%; P = 0,001) par rapport aux participants du bras placebo pendant plus de 24 semaines d'intervention.

Conclusions
La consommation de 4 tasses / jour de café caféiné pendant 24 semaines n'a eu aucun effet significatif sur la sensibilité à l'insuline ou les médiateurs biologiques de la résistance à l'insuline, mais a été associée à une perte modeste de FM et à une réduction des concentrations urinaires de créatinine