Vit-on de plus en plus vieux?

[Nutrimuscle-Conseils]

The long lives of primates and the ‘invariant rate of ageing’ hypothesis
Fernando Colchero Nature Communications volume 12, Article number: 3666 (2021)

Is it possible to slow the rate of ageing, or do biological constraints limit its plasticity? We test the ‘invariant rate of ageing’ hypothesis, which posits that the rate of ageing is relatively fixed within species, with a collection of 39 human and nonhuman primate datasets across seven genera. We first recapitulate, in nonhuman primates, the highly regular relationship between life expectancy and lifespan equality seen in humans.

We next demonstrate that variation in the rate of ageing within genera is orders of magnitude smaller than variation in pre-adult and age-independent mortality. Finally, we demonstrate that changes in the rate of ageing, but not other mortality parameters, produce striking, species-atypical changes in mortality patterns. Our results support the invariant rate of ageing hypothesis, implying biological constraints on how much the human rate of ageing can be slowed.

[Nutrimuscle-Conseils]

To our knowledge, our results provide the most comprehensive support to date for the idea that observed variation in mortality patterns among populations of a given genus is driven largely by changes in pre-adult mortality

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

La longue vie des primates et l’hypothèse du « taux de vieillissement invariant »
Fernando Colchero Nature Communications volume 12, Numéro d'article : 3666 (2021)

Est-il possible de ralentir la vitesse du vieillissement, ou les contraintes biologiques limitent-elles sa plasticité ? Nous testons l'hypothèse du «taux de vieillissement invariant», qui postule que le taux de vieillissement est relativement fixe au sein des espèces, avec une collection de 39 ensembles de données de primates humains et non humains dans sept genres. Nous récapitulons d'abord, chez les primates non humains, la relation très régulière entre l'espérance de vie et l'égalité de la durée de vie observée chez l'homme.

Nous démontrons ensuite que la variation du taux de vieillissement au sein des genres est de plusieurs ordres de grandeur plus petite que la variation de la mortalité pré-adulte et indépendante de l'âge. Enfin, nous démontrons que les changements dans le taux de vieillissement, mais pas les autres paramètres de mortalité, produisent des changements frappants et atypiques pour les espèces dans les schémas de mortalité. Nos résultats soutiennent l'hypothèse du taux de vieillissement invariant, impliquant des contraintes biologiques sur la mesure dans laquelle le taux de vieillissement humain peut être ralenti.

À notre connaissance, nos résultats fournissent le soutien le plus complet à ce jour pour l'idée que la variation observée des modèles de mortalité parmi les populations d'un genre donné est largement due aux changements dans la mortalité pré-adulte