The impact of low and no-caloric sweeteners on glucose absorption, incretin secretion, and glucose tolerance
Catherine B. Chan Physiologie appliquée, nutrition et métabolisme 2017.
Globalement, la consommation d’édulcorants acaloriques ou hypocaloriques (« LCS ») est en hausse. Jusqu’alors, les LCS qui étaient perçus comme physiologiquement inertes, n’ont pas, selon de plus en plus d’études probantes, qu’un goût sucré, mais ont aussi un effet métabolique dans le tractus gastro-intestinal.
Cette analyse documentaire présente un aperçu des propriétés chimiques et de fixation à des récepteurs ainsi que les effets sur la chimiosensation de divers LCS. On se demande aussi dans quelle mesure les LCS stimulent le transport du glucose, la sécrétion de l’incrétine et de l’insuline et la tolérance au glucose.
L’aspartame et le sucralose se fixent dans une région similaire du récepteur du goût sucré. Concernant le sucralose, les données sont contradictoires au sujet des effets sur la tolérance au glucose chez les humains et pourraient dépendre de l’aliment ou de la matrice de la boisson et de la durée de l’administration comme le suggèrent les études à long terme chez les rongeurs. Il y a moins de données concernant l’aspartame. D’autre part, l’acésulfame-potassium (Ace-K) et la saccharine ont des caractéristiques de fixation similaires entre elles, alors que l’Ace-K peut augmenter la sécrétion de l’incrétine et la réponse du glucose chez les humains. Il n’y a pas de données sur la saccharine, sauf chez les rats qui présentent un trouble de tolérance au glucose en condition d’administration chronique. D’autres études sont requises notamment sur les effets de la consommation chronique afin d’obtenir des données concrètes sur les effets bénéfiques ou nuisibles des LCS sur la régulation de la glycémie chez les humains.
