Etes vous candidat ?

[Didier]

Je crois que je suis atteint !!

Mais vous ?

[mayhem13]

C'est dennis james photoshopé

[Didier]

Je me disais bien aussi que ça ne pourrait pas rester longtemps comme message !
Alors faites les choses entièrement et virez le tout, parce que là ça ne veut plus rien dire.

Tant pis je pensais que d'avoir un peu de recul sur soi pouvait être bénéfique.
Là il n'y avait pas de références à une autre marque de protéine pourtant

[Administrateur]

Bonjour Didier.

Nous ne comprenons pas votre courroux, une image vous apporte plus de retour qu'un lien.

D'autant qu'elle avait déjà été posté la veille par Trunk.

Bien à vous.

[Didier]

Voilà le message en entier !

"La doctorante en psychologie Isabelle Labrecque veut brosser le portrait psychologique des hommes touchés par un mal peu connu : la dysmorphie musculaire. Elle en appelle à internet pour recueillir des témoignages et mieux comprendre cette obsession pour un corps toujours plus développé.

"Le réveil sonne. Il est 6h30. Yannick saute du lit, s'habille promptement. Comme presque chaque matin de la semaine, il se rend au centre de conditionnement physique où il s'entraînera intensivement durant plus d'une heure trente, soulevant sans relâche poids et haltères. (...) En fait, toute son existence tourne autour de cet entraînement excessif." C'est avec ces mots qu'Isabelle Labrecque aborde la dysmorphie musculaire.

Elle est considérée par les praticiens comme une "anorexie renversée" : au lieu de vouloir atteindre une maigreur extrême comme la femme, l'homme développe excessivement sa masse musculaire. Ce dernier se voit (par erreur) trop petit et pense que sa musculature est inexistante, nulle.

Le site Bodysence.ca précise que la dysmorphie musculaire passe souvent inaperçue car elle touche (paradoxalement) des sportifs. Avec le temps, elle laisse place à une rigidité dans le comportement. Une véritable discipline de fer à laquelle le malade ne déroge pas pour s'adonner au sport.

La doctorante veut comprendre les préoccupations des hommes vis-à-vis de leur corps. Elle cherche à savoir s'il y a une ressemblance entre les hommes qui souffrent de dysmorphie musculaire et les femmes de l'anorexie.

Et afin de l'aider dans ce travail, des participants âgés de 18 à 35 ans (qui s'intéressent au développement de leur masse musculaire) peuvent la contacter pour témoigner.
Via : Lefil.ulaval.ca"

Vous allez zapper ce message aussi ?

Bien, à vous.

[Administrateur]

Vous allez zapper ce message aussi ?

Nous ne comprenons pas pourquoi vous dites cela.

Bien à vous.

[Le Docteur]

Elle cherche à savoir s'il y a une ressemblance entre les hommes qui souffrent de dysmorphie musculaire et les femmes de l'anorexie.

Oui. Voilà.

Mais le terme de dysmorphie musculaire semble inadapté et préjuger de ce qu'il est censé déterminer. Elle aurait même pu parler tout simplement d'hypertrophie, qui rend bien l'aspect disproportionné sans apporter un jugement qui regarde le sujet d'en haut et prétend savoir ce qui est eumorphique.

[Le Docteur]

Elle cherche à savoir s'il y a une ressemblance entre les hommes qui souffrent de dysmorphie musculaire et les femmes de l'anorexie.

Oui. Voilà.

Mais le terme de dysmorphie musculaire semble inadapté et préjuger de ce qu'il est censé déterminer. Elle aurait même pu parler tout simplement d'hypertrophie, qui rend bien l'aspect disproportionné sans apporter un jugement qui regarde le sujet d'en haut et prétend savoir ce qui est eumorphique.

[Bayko]

Si "Yannick" se lève tout les matins aussi tôt pour aller soulever sans cesses haltères et compagnie, je ne pense pas que ce soit à cause de cette "pseudo-maladie". La musculation est une passion, un mode de vie qu'on adopte parce que la musculation c'est 7/7 et 24/24. Cette soit disant maladie qui pousse a vouloir être de plus en plus "musclé" c'est de la bêtise (pour ne pas utiliser un mot plus "méchant"). Moi même je souhaite toujours accroitre ma masse musculaire et pourquoi ? Parce qu'on essaie de se surpasser à chaque fois ! L'homme n'as pas été "mis" sur terre afin de rester dans un état végétatif mais pour parcourir des dizaines de kilomètres par jour parce que la vie sédentaire n'est pas dans notre nature. Sans vouloir m'éloigner du sujet, je veux juste dire qu'on veux se dépassé, non pas atteindre un but mais passé par des objectifs à atteindre. Certains se contentent d'une musculature disons "normale" et d'autres veulent plus et c'est pas pour autant qu'ils sont malades... L'anorexie est une maladie qui met la vie en danger mais la prétendue maladie du désire de toujours accroitre sa musculature, si c'est fait dans "les règles de l'art", c'est surement moins dangereux et au contraire un bienfait pour notre corps qui s'habitue à se développer et à résister à une activité physique difficile : ce qui peut nous sauver dans des situations périlleuses. Bref, cette "doctorante" va fournir une thèse débile qui va encore faire passer les bodybuilders et autres pratiquant de fitness pour des abrutis.

[Gilles]

Il n'est pas posé comme hypothèse il me semble que tous les culturistes soient atteints de cette "dysmorphie musculaire". Dans la phrase suivante, le "des" est important, qui veut dire "certains", et il est mentionné des sportifs, même pas des culturistes.

la dysmorphie musculaire passe souvent inaperçue car elle touche (paradoxalement) des sportifs.

En revanche, si cette maladie existe bien, elle va se traduire forcément par la pratique du culturisme. Autrement dit, tous les culturistes ne sont pas malades, mais tous les malades sont culturistes. De la même façon que tous les maigres ne sont pas anorexiques, mais tous les anorexiques sont maigres. Donc forcément ça gène les culturistes d'être a priori perçus comme malades potentiels, comme ça gène les maigres d'être a priori perçus comme anorexiques potentiels.

Mais il reste bien sûr le plus important : montrer que la maladie existe.

[Bayko]

Il n'est pas posé comme hypothèse il me semble que tous les culturistes soient atteints de cette "dysmorphie musculaire". Dans la phrase suivante, le "des" est important, qui veut dire "certains", et il est mentionné des sportifs, même pas des culturistes.

la dysmorphie musculaire passe souvent inaperçue car elle touche (paradoxalement) des sportifs.

En revanche, si cette maladie existe bien, elle va se traduire forcément par la pratique du culturisme. Autrement dit, tous les culturistes ne sont pas malades, mais tous les malades sont culturistes. De la même façon que tous les maigres ne sont pas anorexiques, mais tous les anorexiques sont maigres. Donc forcément ça gène les culturistes d'être a priori perçus comme malades potentiels, comme ça gène les maigres d'être a priori perçus comme anorexiques potentiels.

Mais il reste bien sûr le plus important : montrer que la maladie existe.

Je pense que la phrase que tu souligne signifie plutôt que cette maladie ne se distingue pas aisément du fait que ce soit des sportifs (bodybuilders) qui sont soit disant touchés par elle...
Enfin bon, maladie ou pas,vivre en mangeant mieux et en pratiquant une activité physique c'est mieux que vivre chez mcdo et avoir le fessier collé sur une chaise...

[Didier]

Voilà quelques réflèxions pleines de bon sens.
C'est ce que je voulais provoquer.
Le culturisme bon pour la santé, oui, dans la mesure où on l'on ne prend pas des substances nocives pour l'organisme, pour coûte que coûte devenir le plus massif...
C'est dans cette catégorie que l'on peut parler de "maladie"
Je dirais plutôt addiction risquée.
J'ai beaucoup de respect pour les gens qui atteignent leur objectif avec une diet + training + des complèments sains, à mon sens leur volonté devrait être prise en exemple.

Bodybuildez vous sainement votre corps vous dira merci, ainsi que Nutrimuscle.

[Gigantic]

Cette "maladie" existe,chez lcertains bodybuilders non naturels,certains seraient prêt à tout pour être toujours plus massif/fort,je le sais...
Rien à voir avec l'entrainement sain d'un pratiquant naturel.

[Le Docteur]

La musculation est une passion, un mode de vie qu'on adopte parce que la musculation c'est 7/7 et 24/24?

C'est le problème de la passion, au sens large du terme. Quand elle devient un mode de vie qui ne nous quitte jamais, quand elle devient, pire encore, le seul centre d'intérêt, objet de discussion, est-elle une passion dans le sens d'un simple "hobby" ou est-elle une passion dévorante.
Faut-il, par ailleurs médicaliser la passion en déclarant tel ou tel passionné comme "malade" quand ça prend des proportions qui deviennent, on pourrait le dire, contaminantes pour toutes les autres facettes de la vie d'une personne ou conduit cette personne à ne plus vivre que pour elle, c'est une autre histoire.
On considérera comme "malade" quelqu'un qui n'a plus aucun contrôle sur sa passion. Il passe dans la catégorie des maniaques ou des obsessionnels. Est-ce plus légitime que de le dire tout simplement "dévoré par sa passion". Il y a des joueurs compulsifs, des collectionneurs compulsifs, etc.
Mais la particularité de la musculation c'est le désir d'être "plus gros" et de se voir effectivement comme "trop mince" ou "trop gras", jusqu'à la vision déformée de son corps. Quand vous commencez à vous voir petit et étriqué quand une bonne partie des gens que vous croisez vous trouvent plutôt baraqué, on peut commencer à s'interroger sur l'objectivité de votre regard. Mais, effectivement, si votre modèle, c'est Lee Priest, vous êtes un gringalet.

Je trouve le regard de cette "doctorante" fort peu critique à son propre égard et un peu trop sûr de ce qui est maladif et de ce qui est sain.
Maintenant, il faut le concéder : le culturisme a un côté obsessionnel et peut faire perdre toute objectivité. Il se rapproche effectivement des anorexies, il me semble. Mais il a pour lui le côté "sain".

Pourtant ce côté "sain" est parfois un mirage : combien de blessures de guerre ? combien de vertèbres légèrement écrasées, d'épaules déséquilibrées, de problèmes de rapport ischios-quadr sur sacrifiés sur l'autel de la performance ?
Delavier est clair avec ça dans ses livres : c'est un peu un mythe de considérer que le sportif est forcément en meilleur état qu'un type qui ne fait aucun sport (ou se contente de faire de la marche à pied).