Dans un article de Julien V. (Comment perdre sa graisse abdominale et viscérale ?), il aborde la question de l'eau.
J’ai récemment pu m’entretenir avec le Pr Jean-François Narbonne qui est professeur de toxicologie à l’université de Bordeaux, expert à l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) et considéré comme le meilleur expert Français en toxicologie.
Selon lui et les analyses effectuées par ses équipes, même si la dangerosité des phtalates et du bisphénol A est réelle, un autre danger est plus grand encore, il s’agit des résidus médicamenteux retrouvés dans les eaux potables. En effet, beaucoup de médicaments se retrouvent dans les eaux usées puis dans les rivières, les océans et les nappes phréatiques car les gens les jettent à la poubelle au lieu de les ramener en pharmacie pour qu’ils soient recyclés.
Ce problème est majeur car le médicament le plus retrouvé dans l’eau est la pilule féminine contraceptive, qui contient des dérivés d’estrogènes. Les estrogènes activent beaucoup plus fortement le récepteur aux estrogènes que le bisphénol A et les quantités présentes dans l’eau sont, de plus, bien plus grandes.
Actuellement il n’existe aucune méthode financièrement et techniquement abordable pour filtrer ces substances. Boire de l’eau du robinet revient donc à avaler des pilules contraceptives et du paracétamol (deuxième contaminant le plus fréquent). Et pour cause, les études montrent qu’à certains endroits pollués du bassin méditerranéen on ne trouve plus que des poissons de sexe féminin ! Pour rappel, les estrogènes favorisent le stockage des graisses corporelles et feront diminuer le taux de testostérone et la fertilité s’ils sont présents en excès. Pour éviter cette source de perturbateurs la seule solution consiste à boire de l’eau en bouteille, Evian et Volvic sont les plus pures d’après les analyses du Pr Narbonne.