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Pourquoi est-il si difficile de modérer son apport en sucre?

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Pourquoi est-il si difficile de modérer son apport en sucre?

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 28 Déc 2015 22:25

Excessive Sugar Consumption May Be a Difficult Habit to Break: A View From the Brain and Body
The Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism 2015 Volume 100, Issue 6 Matthew S. Tryon

Sugar overconsumption and chronic stress are growing health concerns because they both may increase the risk for obesity and its related diseases. Rodent studies suggest that sugar consumption may activate a glucocorticoid-metabolic-brain-negative feedback pathway, which may turn off the stress response and thereby reinforce habitual sugar overconsumption.

Objective:
The objective of the study was to test our hypothesized glucocorticoid-metabolic-brain model in women consuming beverages sweetened with either aspartame of sucrose.

Participants:
Nineteen women (age range 18–40 y) with a body mass index (range 20–34 kg/m2) who were a subgroup from a National Institutes of Health-funded investigation of 188 participants assigned to eight experimental groups.

Intervention:
The intervention consisted of sucrose- or aspartame-sweetened beverage consumption three times per day for 2 weeks.

Main Outcome Measures:
Salivary cortisol and regional brain responses to the Montreal Imaging Stress Task were measured.

Results:
Compared with aspartame, sucrose consumption was associated with significantly higher activity in the left hippocampus (P = .001). Sucrose, but not aspartame, consumption associated with reduced (P = .024) stress-induced cortisol. The sucrose group also had a lower reactivity to naltrexone, significantly (P = .041) lower nausea, and a trend (P = .080) toward lower cortisol.

Conclusion:
These experimental findings support a metabolic-brain-negative feedback pathway that is affected by sugar and may make some people under stress more hooked on sugar and possibly more vulnerable to obesity and its related conditions.
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Re: Pourquoi est-il si difficile de modérer son apport en su

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 29 Déc 2015 14:56

Traduction de l’étude :wink:

La consommation excessive de sucre peut être une habitude difficile à stopper : une étude sur le cerveau et le corps.
Le Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism 2015 Volume 100, Issue 6 Matthew S. Tryon


La surconsommation de sucre et le stress chronique sont de plus en plus des problèmes de santé car ils peuvent augmenter le risque d'obésité et ses effets secondaires. Les études sur des rongeurs suggèrent que la consommation de sucre peut activer une voie métabolique du cerveau avec une rétroaction négative des glucocorticoïdes, qui peut désactiver la réponse au stress et renforcer ainsi la surconsommation de sucre habituelle.

Objectif:
L'objectif de l'étude est de tester si le modèle métabolique des glucocorticoïdes neuronal chez des femmes qui consomment des boissons sucrées à l'aspartame ou au saccharose.

Participantes:
19 femmes (tranche d'âge 18-40 ans) avec un indice de masse corporelle (fourchette 20-34 kg / m2) qui étaient un sous-groupe de l’Enquête National Institutes de 188 participants affectés à huit groupes expérimentaux.

Intervention:
L'intervention a consisté en une consommation de boissons au saccharose ou à l’aspartame trois fois par jour pendant 2 semaines.

Principales mesures des résultats:
Le cortisol salivaire et les réponses du cerveau régionales au stress.

Résultats:
En comparaison avec l'aspartame, la consommation de saccharose est associé à une activité significativement plus élevée que dans l'hippocampe gauche (P = 0,001). Avec le saccharose, mais pas avec l'aspartame, la consommation associée a permit de réduire le cortisol induit par le stress(P = 0,024). Le groupe de saccharose avait donc une plus faible réactivité à la naltrexone, significative (p = 0,041), des nausées moindres, et une tendance (p = 0,080) vers une diminution du cortisol .

Conclusion:
Ces résultats expérimentaux soutiennent une action métabolique rétroaction négative est affecté par le sucre et peut donc faire abaisser le stress, donc éventuellement l’obésité ainsi que ces effets secondaires.
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Re: Pourquoi est-il si difficile de modérer son apport en su

Messagepar Le Docteur » 30 Déc 2015 14:37

Ca ne serait pas lié à la quantité d'insuline dans le sang (on a assez dit ici que les édulcorants n'induisaient pas une forte hausse d'insuline) ?
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Re: Pourquoi est-il si difficile de modérer son apport en su

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 30 Déc 2015 14:44

il doit y avoir des effets directs et probablement indirects aussi
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Re: Pourquoi est-il si difficile de modérer son apport en su

Messagepar matkina » 30 Déc 2015 15:20

salut , à le sucre, "cette douce drogue". c'est vrai que c'est hallucinant les effets que cela peut avoir sur notre corps.
pour exemple, tant que je ne mets rien (de sucré)dans ma bouche, j'arrive à me passer de tous, même si cela est présenté devant moi et très appétissant.
mais alors si je me laisse tenter, c'est le "drame". le sucre appelle le sucre. j'ai un mal fou à décrocher.
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Re: Pourquoi est-il si difficile de modérer son apport en su

Messagepar Le Docteur » 30 Déc 2015 17:54

Je connais bien ce syndrome.
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Re: Pourquoi est-il si difficile de modérer son apport en su

Messagepar hellokitty » 30 Déc 2015 23:06

Ca ne serait pas lié à la quantité d'insuline dans le sang (on a assez dit ici que les édulcorants n'induisaient pas une forte hausse d'insuline) ?


Le sucre (saccharose) a un indice glycémique moyen ; le riz blanc un indice glycémique élevé
(https://en.wikipedia.org/wiki/Glycemic_ ... sification)

Je pense que ça veut dire que le pic d'insuline après consommation de pain blanc (baguette) est plus élevé que si on mange du sucre à la petite cuillère ; compte tenu de la présence de graisse, des chocolats (de noël), préparés avec du saccharose (et pas du glucose, par exemple), doivent avoir un GI plutôt faible. (Je crois que sucre et gras (pain beurré) ne font pas bon ménage, mais j'ai pas réussi à trouver une référence sérieuse sur le sujet).

Attention au fructose, dont le GI (glycemic index) est faible mais qui est reporté comme principal déclencheur du diabète de type D2 (http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25639270).
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