Les folates contre l'anxiété ?

[Nutrimuscle-Conseils]

Biology of Perseverative Negative Thinking: The Role of Timing and Folate Intake
by Nora Eszlari Nutrients 2021, 13(12), 4396;

Past-oriented rumination and future-oriented worry are two aspects of perseverative negative thinking related to the neuroticism endophenotype and associated with depression and anxiety. Our present aim was to investigate the genomic background of these two aspects of perseverative negative thinking within separate groups of individuals with suboptimal versus optimal folate intake. We conducted a genome-wide association study in the UK Biobank database (n = 72,621) on the “rumination” and “worry” items of the Eysenck Personality Inventory Neuroticism scale in these separate groups.

Optimal folate intake was related to lower worry, but unrelated to rumination. In contrast, genetic associations for worry did not implicate specific biological processes, while past-oriented rumination had a more specific genetic background, emphasizing its endophenotypic nature. Furthermore, biological pathways leading to rumination appeared to differ according to folate intake: purinergic signaling and circadian regulator gene ARNTL emerged in the whole sample, blastocyst development, DNA replication, and C-C chemokines in the suboptimal folate group, and prostaglandin response and K+ channel subunit gene KCNH3 in the optimal folate group.

Our results point to possible benefits of folate in anxiety disorders, and to the importance of simultaneously taking into account genetic and environmental factors to determine personalized intervention in polygenic and multifactorial disorders.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Biologie de la pensée négative persistante : le rôle du moment et de l'apport en folate
par Nora Eszlari Nutrients 2021, 13(12), 4396 ;

La rumination orientée vers le passé et l'inquiétude orientée vers l'avenir sont deux aspects de la pensée négative persévérante liés à l'endophénotype du névrosisme et associés à la dépression et à l'anxiété. Notre objectif actuel était d'étudier le contexte génomique de ces deux aspects de la pensée négative persévérante au sein de groupes distincts d'individus ayant un apport en folate sous-optimal par rapport à un apport optimal en folate. Nous avons mené une étude d'association à l'échelle du génome dans la base de données UK Biobank (n = 72 621) sur les éléments « rumination » et « inquiétude » de l'échelle de névrosisme de l'inventaire de la personnalité d'Eysenck dans ces groupes distincts.

L'apport optimal en folate était lié à une moindre inquiétude, mais sans rapport avec la rumination. En revanche, les associations génétiques pour l'inquiétude n'impliquaient pas de processus biologiques spécifiques, tandis que la rumination orientée vers le passé avait un fond génétique plus spécifique, soulignant sa nature endophénotypique. De plus, les voies biologiques conduisant à la rumination semblaient différer selon l'apport en folates : la signalisation purinergique et le gène régulateur circadien ARNTL ont émergé dans l'ensemble de l'échantillon, le développement des blastocystes, la réplication de l'ADN et les chimiokines CC dans le groupe sous-optimal des folates, ainsi que la réponse des prostaglandines et la sous-unité du canal K+. gène KCNH3 dans le groupe folate optimal.

Nos résultats indiquent les avantages possibles du folate dans les troubles anxieux et l'importance de prendre en compte simultanément les facteurs génétiques et environnementaux pour déterminer une intervention personnalisée dans les troubles polygéniques et multifactoriels.

[SeRiaL-]

Je peux confirmer pour mon cas, pour plus de précisions c’était : undermethylation -> excès d’histamine (alimentation ou activité sportive) -> anxiété/dépression/fatigue/maux de tête/etc.