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Les athlètes ne dorment pas tous bien

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Les athlètes ne dorment pas tous bien

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 13 Fév 2022 12:08

Sleep and daytime sleepiness in elite athletes and sedentary individuals
Sommeil et somnolence diurne chez des athlètes élites et des sujets sédentaires

M.Jemal Science & Sports Volume 37, Issue 1, February 2022, Pages 31-36

Objectives
The objectives of this study were to evaluate the duration and the quality of sleep, as well as daytime sleepiness, among different levels of Arab athletes (i.e., amateur, elite) and to compare sleep quality and duration and daytime sleepiness in athletes and sedentary individuals.

Material and methods
A total of 409 participants, characterized as elite athletes (n = 78), amateur athletes (n = 231), and sedentary individuals (n = 100), participated in this study. Participants were asked to complete the Pittsburgh Sleep Quality Index (PSQI) questionnaire, for the evaluation of sleep quality, and the Epworth Sleepiness Scale (ESS), for the assessment of daytime sleepiness.

Results
The total PSQI score was significantly higher in sedentary (total PSQI score = 5.74 ± 2.5) vs. amateur (total PSQI score = 5 ± 2.3) (P < 0.001) and elite athletes (total PSQI score = 4.73 ± 2.3) (P < 0.01), respectively. However, there was no significant difference between elite and amateur athletes (P > 0.05). There was no significant difference (P > 0.05) between levels of daytime sleepiness reported in amateur athletes (ESS score = 9.6 ± 4.3), elite athletes (ESS score = 10 ± 3.8), and sedentary individuals (ESS score = 10.4 ± 2.4).

Conclusion
Athletes experienced a better sleep quality compared to sedentary individuals. However, some athletes can suffer from poor sleep quality, suggesting an urgent need for the implementation of sleep hygiene education. Levels of daytime sleepiness, comparable in athletes and sedentary individuals, indicate higher normal daytime sleepiness. Thus, daily naps could be useful to prevent excessive daytime sleepiness, but future studies on this topic, efficacy, and practicality are needed.


Objectifs
Les objectifs de cette étude étaient d’évaluer la durée et la qualité du sommeil, ainsi que la somnolence diurne, chez différents niveaux d’athlètes arabes (amateur vs. élite) et de comparer la qualité et la durée du sommeil et la somnolence diurne chez des athlètes et des sujets sédentaires.

Matériel et méthode
Un total de 409 participants, divisés en un groupe d’athlètes élites (n = 78), un groupe d’athlètes amateurs (n = 231) et des participants sédentaires (n = 100), ont participé à cette étude. Les participants ont été invités à remplir le questionnaire Pittsburgh Sleep Quality Index (PSQI), pour l’évaluation de la qualité du sommeil, et l’Epworth Sleepiness Scale (ESS), pour l’évaluation de la somnolence diurne.

Résultats
Le score PSQI total était significativement plus élevé chez les sujets sédentaires (score PSQI total = 5,74 ± 2,5) par rapport aux athlètes amateurs (score PSQI total = 5 ± 2,3) (p < 0,001) et les athlètes élites (score PSQI total = 4,73 ± 2,3) (p < 0,01), respectivement. Cependant, il n’y avait pas de différences significatives entre les athlètes élites et amateurs (p > 0,05). Aucune différence significative (p > 0,05) entre les niveaux de somnolence diurne rapportés chez les athlètes amateurs (score ESS = 9,6 ± 4,3), les athlètes élites (score ESS = 10 ± 3,8) et les sujets sédentaires (score ESS = 10,4 ± 2,4) n’a été rapportée.

Conclusion
La qualité du sommeil des athlètes est meilleure par rapport à celle des sujets sédentaires. Cependant, certains sportifs peuvent souffrir d’une mauvaise qualité du sommeil, ce qui suggère un besoin urgent de mettre en œuvre une éducation à l’hygiène du sommeil. Les niveaux de somnolence diurne, comparables chez les athlètes et les sujets sédentaires, indiquent une somnolence diurne normale élevée. Ainsi, les siestes quotidiennes pourraient être utiles pour éviter une somnolence diurne excessive. Cependant, des études futures sur l’efficacité de cette stratégie sont nécessaires.
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Re: Les athlètes ne dorment pas tous bien

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 24 Mar 2024 12:49

Sleep Quality in Team USA Olympic and Paralympic Athletes
in International Journal of Sports Physiology and Performance 2024 Volume 19: Issue 4 Page Range: 383–392 Travis Anderson

Adequate sleep is crucial for elite athletes’ recovery, performance readiness, and immune response. Establishing reference ranges for elite athletes enables appropriate contextualization for designing and targeting sleep interventions. Purpose: To establish sleep-quality reference ranges for Olympic and Paralympic cohorts using the Pittsburgh Sleep Quality Index (PSQI) and explore differences based on sex and sport types.

Methods: Team USA athletes (men = 805, women = 798) completed the PSQI as part of a health-history questionnaire. Descriptive statistics were used to create reference ranges and linear models, and χ2 test of independence determined differences in PSQI global and component scores between sex, games, season, and participation.

Results: Six hundred thirty-two (39.43%) athletes reported poor sleep (PSQIGlobal ≥ 5). Men displayed later bedtimes (P = .006), better global PSQI scores, shorter sleep latency, less sleep disturbance, and less use of sleep medication than women (all P < .001). Winter Games participants had later bedtime (P = .036) and sleep offset time (P = .028) compared with Summer Games athletes. Team-sport athletes woke earlier than individual-sport athletes (P < .001). Individual-sport athletes were more likely to have low (P = .005) and mild (P = .045) risk for reduced sleep duration than team-sport athletes. Conclusion: These data provide PSQI-specific reference ranges to identify groups at greatest risk for poor sleep, who may benefit most from targeted sleep interventions.
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Re: Les athlètes ne dorment pas tous bien

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 25 Mar 2024 14:30

Traduction de l'étude :wink:

Qualité du sommeil chez les athlètes olympiques et paralympiques de l’équipe américaine
dans International Journal of Sports Physiology and Performance 2024 Volume 19 : Numéro 4 Pages : 383–392 Travis Anderson

Un sommeil adéquat est crucial pour la récupération, la préparation à la performance et la réponse immunitaire des athlètes d’élite. L'établissement de plages de référence pour les athlètes d'élite permet une contextualisation appropriée pour concevoir et cibler des interventions sur le sommeil. Objectif : Établir des plages de référence en matière de qualité du sommeil pour les cohortes olympiques et paralympiques à l'aide de l'indice de qualité du sommeil de Pittsburgh (PSQI) et explorer les différences en fonction du sexe et des types de sport.

Méthodes : Les athlètes de l'équipe américaine (hommes = 805, femmes = 798) ont rempli le PSQI dans le cadre d'un questionnaire sur les antécédents de santé. Des statistiques descriptives ont été utilisées pour créer des plages de référence et des modèles linéaires, et le test d'indépendance χ2 a déterminé les différences dans les scores globaux et composants du PSQI entre le sexe, les jeux, la saison et la participation.

Résultats : Six cent trente-deux (39,43 %) athlètes ont signalé un mauvais sommeil (PSQIGlobal ≥ 5). Les hommes affichaient des heures de coucher plus tardives (P = .006), de meilleurs scores PSQI globaux, une latence d'endormissement plus courte, moins de troubles du sommeil et une moindre utilisation de somnifères que les femmes (tous P < .001). Les participants aux Jeux d’hiver se sont couchés plus tard (P = .036) et ont eu un décalage de sommeil (P = .028) par rapport aux athlètes des Jeux d’été. Les athlètes de sports d'équipe se sont réveillés plus tôt que les athlètes de sports individuels (P < .001). Les athlètes de sports individuels étaient plus susceptibles d'avoir un risque faible (P = ,005) et léger (P = ,045) de durée de sommeil réduite que les athlètes de sports d'équipe. Conclusion : Ces données fournissent des plages de référence spécifiques au PSQI pour identifier les groupes les plus à risque de mauvais sommeil, qui pourraient bénéficier le plus d'interventions ciblées sur le sommeil.
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Re: Les athlètes ne dorment pas tous bien

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 14 Avr 2024 12:14

Sleep Patterns During Pre-Competition Training Phase: A Comparison Between Male and Female Collegiate Swimmers
Xu A Nature and Science of Sleep 13 April 2024 Volume 2024:16 Pages 369—379

Purpose: While there is a rising focus on sleep issues among athletes, a notable gap exists in the comparative analysis of sleep patterns between male and female athletes. This study aims to evaluate the sleep patterns of collegiate swimmers during a specific period (pre-competition training phase) based on the National Sleep Foundation’s recommendations and compares sleep differences between males and females.
Patients and Methods: 15 swimmers (6 males and 9 females) completed the Athlete Sleep Screening Questionnaire (ASSQ) and wore actigraphy devices for 8 consecutive nights to record objective sleep patterns including bedtime, wake time, sleep onset latency, total sleep time, wake after sleep onset, and sleep efficiency.
Results: The total sleep time of collegiate male (5.0± 0.4 h, 4.6 to 5.4h) and female (6.0± 0.7 h, 5.5 to 6.5h) swimmers was less than 7 hours per night, and male swimmers’ sleep efficiency (76.7± 8.9%, 67.4 to 86.0%) was lower than the 85% standard. Male swimmers had less objectively measured sleep duration (p=0.006, d=1.66, large effect), lower sleep efficiency (p=0.013, d=1.51, large effect), and longer wake after sleep onset (p=0.096, d=0.94, moderate effect). Female swimmers had higher sleep difficulty scores (p=0.06, d=1.08, moderate effect), and there was a significant difference in the distribution of sleep difficulty scores between male and female swimmers (p=0.033, V=0.045, small effect).
Conclusion: Collegiate swimmers exhibited poor sleep patterns during pre-competition preparation, and the sleep fragmentation of male swimmers was more pronounced. There were sex differences in both subjective and objective measured sleep patterns, with male swimmers having less sleep and low efficiency, while female swimmers experienced more significant sleep disturbances.
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Re: Les athlètes ne dorment pas tous bien

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 26 Avr 2024 11:57

Sleep architecture of elite soccer players surrounding match days as measured by WHOOP straps
Nicole Sanders Chronobiology International Volume 41, 2024 - Issue 4 Pages 539-547

This study aimed to quantify and compare sleep architecture before and after home and away matches in elite soccer players from the English Premier League. Across two seasons, 6 male players (age 28 ± 5 y; body mass 85.1 ± 9.5 kg; height 1.86 ± 0.09 m) wore WHOOP straps to monitor sleep across 13 matches that kicked off before 17:00 h. For each, sleep was recorded the night before (MD−1), after (MD) and following the match (MD +1). Across these 3 days total sleep time (TST), sleep efficiency (SE), sleep disturbances, wake time, light sleep, deep sleep, REM sleep, sleep and wake onsets, alongside external load, were compared.

TST was reduced after MD versus MD +1 (392.9 ± 76.4 vs 459.1 ± 66.7 min, p = 0.003) but no differences existed in any other sleep variables between days (p > 0.05). TST did not differ after home (386.9 ± 75.7 min) vs. away matches (401.0 ± 78.3 min) (p = 0.475), nor did other sleep variables (p > 0.05). GPS-derived external load peaked on MD (p < 0.05). In conclusion, despite reduced TST on MD, sleep architecture was unaffected after matches played before 17:00 h, suggesting sleep quality was not significantly compromised.
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Re: Les athlètes ne dorment pas tous bien

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 27 Avr 2024 07:28

Traduction de l'étude :wink:

Architecture du sommeil des joueurs de football d'élite autour des jours de match, mesurée par les sangles WHOOP
Nicole Sanders Chronobiology International Volume 41, 2024 - Numéro 4 Pages 539-547

Cette étude visait à quantifier et comparer l'architecture du sommeil avant et après les matchs à domicile et à l'extérieur chez les joueurs de football d'élite de la Premier League anglaise. Au cours de deux saisons, 6 joueurs masculins (âge 28 ± 5 ans ; masse corporelle 85,1 ± 9,5 kg ; taille 1,86 ± 0,09 m) ont porté des sangles WHOOP pour surveiller leur sommeil au cours de 13 matchs qui ont débuté avant 17h00. Pour chacun, le sommeil a été enregistré la nuit précédant (MD−1), après (MD) et après le match (MD +1). Au cours de ces 3 jours, la durée totale du sommeil (TST), l'efficacité du sommeil (SE), les troubles du sommeil, l'heure de réveil, le sommeil léger, le sommeil profond, le sommeil paradoxal, les débuts du sommeil et du réveil, ainsi que la charge externe, ont été comparés.

Le TST a été réduit après MD versus MD +1 (392,9 ± 76,4 vs 459,1 ± 66,7 min, p = 0,003) mais aucune différence n'existait dans les autres variables du sommeil entre les jours (p > 0,05). Le TST ne différait pas après les matchs à domicile (386,9 ± 75,7 min) par rapport aux matchs à l'extérieur (401,0 ± 78,3 min) (p = 0,475), pas plus que les autres variables du sommeil (p > 0,05). La charge externe dérivée du GPS a culminé sur MD (p < 0,05). En conclusion, malgré la réduction du TCT sur MD, l'architecture du sommeil n'a pas été affectée après les matchs joués avant 17h00, ce qui suggère que la qualité du sommeil n'a pas été significativement compromise.
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Re: Les athlètes ne dorment pas tous bien

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 9 Mai 2024 10:43

The optimal exercise intervention for sleep quality in adults: A systematic review and network meta-analysis
Wenjie Xie Preventive Medicine Volume 183, June 2024, 107955

Highlights
• Exercise interventions have significant effects on sleep quality in adults: network meta-analysis.
• Pilates, yoga, and traditional Chinese sports outperform the no-exercise group: 27 randomized controlled trials.
• Pilates resulted in the largest improvements in sleep quality scores.
• The benefits of exercise interventions can be maximized by adapting them to individual preferences and needs.

Background
The impact of various exercise modalities on the improvement of sleep quality in adults remains controversial.

Objective
This study aimed to perform a network meta-analysis to analyze the effects of different exercise interventions on sleep quality in adults.

Methods
The PubMed, Cochrane, Embase, Web of Science, and EBSCO databases were searched for studies published from March 18, 1993, to March 18, 2023. The Cochrane risk of bias tool was used to assess the quality of the included studies. Then, a random-effects network meta-analysis was conducted within a frequentist framework.

Results
A total of 2142 participants from 27 randomized controlled trials were included in the analysis. Exercise modalities such as Pilates, yoga, and traditional Chinese exercises were found to significantly improve sleep quality when compared to a no-exercise control group, with Pilates exhibiting the most potent effect at a 95.3% improvement level.

Conclusion
This study demonstrates that exercise interventions are effective in enhancing sleep quality in adults. Adapting exercise to individual preferences and needs may maximize the sleep-related benefits of the activity.
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Re: Les athlètes ne dorment pas tous bien

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 10 Mai 2024 07:04

Traduction de l'étude :wink:

L'intervention physique optimale pour la qualité du sommeil chez les adultes : une revue systématique et une méta-analyse en réseau
Wenjie Xie Médecine préventive Volume 183, juin 2024, 107955

Points forts
• Les interventions liées à l'exercice ont des effets significatifs sur la qualité du sommeil chez les adultes : méta-analyse en réseau.
• Le Pilates, le yoga et les sports traditionnels chinois surpassent le groupe sans exercice : 27 essais contrôlés randomisés.
• Le Pilates a entraîné les plus grandes améliorations des scores de qualité du sommeil.
• Les bénéfices des interventions liées à l'exercice peuvent être maximisés en les adaptant aux préférences et aux besoins individuels.

Arrière-plan
L'impact de diverses modalités d'exercice sur l'amélioration de la qualité du sommeil chez les adultes reste controversé.

Objectif
Cette étude visait à réaliser une méta-analyse en réseau pour analyser les effets de différentes interventions d'exercice sur la qualité du sommeil chez les adultes.

Méthodes
Les bases de données PubMed, Cochrane, Embase, Web of Science et EBSCO ont été recherchées pour les études publiées entre le 18 mars 1993 et ​​le 18 mars 2023. L'outil Cochrane de risque de biais a été utilisé pour évaluer la qualité des études incluses. Ensuite, une méta-analyse de réseaux à effets aléatoires a été réalisée dans un cadre fréquentiste.

Résultats
Au total, 2 142 participants issus de 27 essais contrôlés randomisés ont été inclus dans l’analyse. Les modalités d'exercice telles que le Pilates, le yoga et les exercices traditionnels chinois améliorent considérablement la qualité du sommeil par rapport à un groupe témoin sans exercice, le Pilates présentant l'effet le plus puissant avec un niveau d'amélioration de 95,3 %.

Conclusion
Cette étude démontre que les interventions physiques sont efficaces pour améliorer la qualité du sommeil chez les adultes. Adapter l’exercice aux préférences et aux besoins individuels peut maximiser les avantages de l’activité liés au sommeil.
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Re: Les athlètes ne dorment pas tous bien

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 24 Mai 2024 12:13

Interval training has more negative effects on sleep in adolescent speed skaters: a randomized cross controlled trial
Zhenxing Kong Front. Sports Act. Living, 16 April 2024

Objective: Sleep is an essential component of athletic performance and recovery. This study aimed to investigate the effects of different types of high-intensity exercise on sleep parameters in adolescent speed skaters.

Methods: Eighteen male adolescent speed skaters underwent aerobic capacity testing, Wingate testing, and interval training in a randomized crossover design to assess strength output, heart rate, and blood lactate levels during exercise. Sleep quality after each type of exercise was evaluated using the Firstbeat Bodyguard 3 monitor.

Results: The results showed that Wingate testing and interval training led to decreased sleep duration, increased duration of stress, decreased RMSSD, and increased LF/HF ratio (p < 0.01). Conversely, aerobic capacity testing did not significantly affect sleep (p > 0.05). The impact of interval training on sleep parameters was more significant compared to aerobic capacity testing (p < 0.01) and Wingate testing (p < 0.01).

Conclusion: High-intensity anaerobic exercise has a profound impact on athletes’ sleep, primarily resulting in decreased sleep duration, increased stress duration, decreased RMSSD, and increased LF/HF ratio.
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Re: Les athlètes ne dorment pas tous bien

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 25 Mai 2024 08:53

Traduction de l'étude :wink:

L'entraînement fractionné a des effets plus négatifs sur le sommeil chez les patineurs de vitesse adolescents : un essai randomisé croisé
Front de Zhenxing Kong. Loi sur le sport. En direct, 16 avril 2024

Objectif : Le sommeil est une composante essentielle de la performance sportive et de la récupération. Cette étude visait à étudier les effets de différents types d'exercices de haute intensité sur les paramètres du sommeil chez les patineurs de vitesse adolescents.

Méthodes : Dix-huit patineurs de vitesse adolescents de sexe masculin ont subi des tests de capacité aérobie, des tests Wingate et un entraînement par intervalles dans un plan croisé randomisé pour évaluer la force, la fréquence cardiaque et les niveaux de lactate sanguin pendant l'exercice. La qualité du sommeil après chaque type d'exercice a été évaluée à l'aide du moniteur Firstbeat Bodyguard 3.

Résultats : Les résultats ont montré que les tests Wingate et l'entraînement par intervalles entraînaient une diminution de la durée du sommeil, une augmentation de la durée du stress, une diminution du RMSSD et une augmentation du rapport LF/HF (p < 0,01). À l’inverse, les tests de capacité aérobie n’ont pas d’effet significatif sur le sommeil (p > 0,05). L'impact de l'entraînement fractionné sur les paramètres du sommeil était plus significatif que celui des tests de capacité aérobie (p < 0,01) et des tests Wingate (p < 0,01).

Conclusion : Les exercices anaérobies de haute intensité ont un impact profond sur le sommeil des athlètes, se traduisant principalement par une diminution de la durée du sommeil, une augmentation de la durée du stress, une diminution du RMSSD et une augmentation du rapport LF/HF.
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