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Manque de vitamine élève la douleur et le risque de cancer

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Manque de vitamine élève la douleur et le risque de cancer

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 10 Aoû 2017 14:53

Low 25-Hydroxyvitamin D and Myofascial Pain: Association of Cancer, Colon Polyps, and Tendon Rupture.
J Am Coll Nutr. 2017 Aug;36(6):455-461. Hightower JM

BACKGROUND:
Myofascial pain that has been associated with cancer and increased risk of morbidity and mortality in cancer patients is intrinsically associated with low magnesium and low 25-hydroxyvitamin D (25(OH)D). Therefore, this physical finding was used as a clinical diagnostic proxy.

OBJECTIVE:
The objective of this study was to assess the association and prevalence of disease in individuals with myofascial pain and low 25(OH)D in a county with low magnesium in the drinking water.

DESIGN:
This is a retrospective cross-sectional study of a chart review of 269 subjects to assess subjects presenting with myofascial pain (assessed by tender trigger points) and 25(OH)D concentrations below 30 ng/mL or a history of 25(OH)D deficiency compared to those without these exposures.

RESULTS:
The association between the exposure of low 25(OH)D levels and myofascial pain was compared to all cancers, colon polyps, and tendon ruptures. The odds of having cancer with the combined exposures was 10.14 times the odds of not having either exposure (95% confidence interval [CI], 5.08, 20.25, p < 0.001). For adenomatous colon polyps, the odds ratio (OR) was 7.24 (95% CI, 3.83, 13.69, p < 0.001), and for tendon rupture, the OR was 8.65 (95% CI, 3.76, 19.94, p < 0.001). Of 80 subjects who had both myofascial pain and 25(OH)D less than 30 ng/mL, 74 were tested for red blood cell (RBC) magnesium. Half of those subjects had RBC magnesium concentrations < 4.6 mg/dL, and 23% had levels below the reference range (4.0-6.4 mg/dL).

CONCLUSION:
Myofascial pain as assessed by tender trigger points and 25(OH)D deficiency showed a significant association with cancer, adenomatous colon polyps, and tendon rupture. Further studies to verify these results are needed, especially in areas where there is low magnesium in the drinking water.
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Re: Manque de vitamine élève la douleur et le risque de canc

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 10 Aoû 2017 18:17

Traduction de l’étude :wink:

Un taux faible en 25-Hydroxyvitamine D et Myofascial Pain: avec en association du cancer, des polypes du colon et de la rupture des tendons.
J Am Coll Nutr. 2017 août; 36 (6): 455-461. Hightower JM

CONTEXTE:
La douleur myofasciale qui a été associée au cancer et un risque accru de morbidité et de mortalité chez les patients cancéreux est intrinsèquement associée à un faible taux de magnésium et un taux faible en 25-hydroxyvitamine D (25 (OH) D). Par conséquent, ce résultat physique a été utilisé comme un proxy de diagnostic clinique.

OBJECTIF:
L'objectif de cette étude était d'évaluer l'association et la prévalence de la maladie chez les personnes présentant une douleur myofasciale et un taux faible en 25 (OH) D dans une population à faible teneur en magnésium dans l'eau potable.

CONCEPTION:
Il s'agit d'une étude transversale rétrospective d'un examen par carte de 269 sujets pour évaluer les sujets présentant une douleur myofasciale (évaluée par des points de déclenchement tendres) et 25 (OH) D inférieures à 30 ng / Ml.

RÉSULTATS:
L'association entre l'exposition à des niveaux faibles de 25 (OH) D et à la douleur myofasciale a été comparée à tous les cancers, les polypes du côlon et les ruptures de tendons. Les chances d'avoir un cancer avec les expositions combinées étaient 10,14 fois plus grandes que les chances de ne pas présenter l'exposition (intervalle de confiance à 95% [IC], 5,08, 20,25, p <0,001). Pour les polypes du côlon adénomateux, le rapport de cote (OR) était de 7,24 (IC à 95%, 3,83, 13,69, p <0,001) et pour la rupture du tendon, l'OR était de 8,65 (IC 95%, 3,76, 19,94, p <0,001). Sur 80 sujets qui avaient une douleur myofasciale et 25 (OH) D moins de 30 ng / mL, 74 ont été testés pour le magnésium des globules rouges (RBC). La moitié de ces sujets avaient des concentrations de magnésium de RBC <4,6 mg / dL et 23% avaient des niveaux inférieurs à la plage de référence (4,0-6,4 mg / dL).

CONCLUSION:
La douleur myofasciale évaluée par des points de déclenchement tendre et une carence en 25 (OH) D a montré une association significative avec le cancer, les polypes du côlon adénomateux et la rupture du tendon. D'autres études pour vérifier ces résultats sont nécessaires, en particulier dans les zones où il y a peu de magnésium dans l'eau potable..
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Re: Manque de vitamine élève la douleur et le risque de canc

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 27 Aoû 2024 10:34

Magnesium deficiency and its interaction with the musculoskeletal system, exercise, and connective tissue: an evidence synthesis
Sport Sciences for Health Volume 20, pages 715–726, (2024)

Maria V. Sankova
Background
Regular physical exercise is an essential part of a healthy lifestyle, maintaining and strengthening public health. Recently, a steady increase in the number of recurrent musculoskeletal injuries occurring during physical exercise is being diagnosed. A serious risk factor for such damage is initial connective tissue pathology. Pathognomonic dysplastic phenotypes, indicating a particular susceptibility to injuries, were established. The decisive role in increasing connective tissue disorders severity is attributed in part to magnesium deficiency that is one of the most common deficient human conditions.

Objective
To present the magnesium role in connective tissue homeostasis for pathogenetic substantiation of magnesium correction in persons with predisposition to musculoskeletal injuries.

Methods
An analytical review of recent data published between January 2004 and December 2023 in the electronic resources such as Global Health, ScienceDirect, Elsevier, Medline, Embase, PubMed-NCBI, RSCI Scopus, Cochrane Library, e-Library, Google Academy, and CyberLeninka was conducted. Data analysis was performed from January 2023 to December 2023.

Results
The analysis of the obtained data allowed to identify the main pathogenetic mechanisms of magnesium deficiency effect on connective tissues, including RNA cell destabilization, inactivation of hyaluronan synthetases, modulation of hyaluronidase activity, stimulation of matrix metalloproteinases, deactivation of elastase, realization of autoimmune reaction, lysyl oxidase, and transglutaminase activation. These processes result in increased degradation of collagen, elastin, and hyaluronan polysaccharide chains; reduction of cross-linking of fibrous structure; and intensification of inflammatory processes. This leads to defective connective tissue formation and increases sensitivity to physical stress and the risk of injury. Active magnesium participates in almost all biochemical reactions of connective tissue metabolism, and the impossibility of its synthesis in the body requires sufficient intake of this element with food and water. In the case of moderate-to-severe magnesium deficiency, it is pathogenetically reasonable to prescribe magnesium supplementation, which should take into account comorbidities, severity of deficiency, and age.

Conclusion
Regular therapy with magnesium preparations helps to improve the mechanical properties of connective tissues, prevent the progression of dysplastic disorders, reduce the risk of injury, and maintain health during physical exercise.
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Re: Manque de vitamine élève la douleur et le risque de canc

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 27 Aoû 2024 18:05

Traduction de l'étude :wink:

Carence en magnésium et son interaction avec le système musculo-squelettique, l'exercice et le tissu conjonctif : une synthèse des preuves
Sport Sciences for Health Volume 20, pages 715–726, (2024)

Maria V. Sankova
Contexte
L'exercice physique régulier est un élément essentiel d'un mode de vie sain, préservant et renforçant la santé publique. Récemment, une augmentation constante du nombre de blessures musculo-squelettiques récurrentes survenant pendant l'exercice physique est diagnostiquée. Un facteur de risque sérieux pour de tels dommages est la pathologie initiale du tissu conjonctif. Des phénotypes dysplasiques pathognomoniques, indiquant une susceptibilité particulière aux blessures, ont été établis. Le rôle décisif dans l'augmentation de la gravité des troubles du tissu conjonctif est attribué en partie à la carence en magnésium qui est l'une des conditions humaines déficientes les plus courantes.

Objectif
Présenter le rôle du magnésium dans l'homéostasie du tissu conjonctif pour la justification pathogénique de la correction du magnésium chez les personnes prédisposées aux blessures musculo-squelettiques.

Méthodes
Une revue analytique des données récentes publiées entre janvier 2004 et décembre 2023 dans les ressources électroniques telles que Global Health, ScienceDirect, Elsevier, Medline, Embase, PubMed-NCBI, RSCI Scopus, Cochrane Library, e-Library, Google Academy et CyberLeninka a été réalisée. L'analyse des données a été réalisée de janvier 2023 à décembre 2023.

Résultats
L'analyse des données obtenues a permis d'identifier les principaux mécanismes pathogéniques de l'effet de la carence en magnésium sur les tissus conjonctifs, notamment la déstabilisation des cellules à ARN, l'inactivation des hyaluronanes synthétases, la modulation de l'activité hyaluronidase, la stimulation des métalloprotéinases matricielles, la désactivation de l'élastase, la réalisation de la réaction auto-immune, la lysyl oxydase et l'activation de la transglutaminase. Ces processus entraînent une dégradation accrue des chaînes de collagène, d'élastine et de polysaccharides hyaluronanes, une réduction de la réticulation de la structure fibreuse, et l'intensification des processus inflammatoires. Cela conduit à une formation défectueuse du tissu conjonctif et augmente la sensibilité au stress physique et le risque de blessure. Le magnésium actif participe à presque toutes les réactions biochimiques du métabolisme du tissu conjonctif, et l'impossibilité de sa synthèse dans l'organisme nécessite un apport suffisant de cet élément avec de la nourriture et de l'eau. En cas de carence modérée à sévère en magnésium, il est pathogéniquement raisonnable de prescrire une supplémentation en magnésium, qui doit tenir compte des comorbidités, de la gravité de la carence et de l'âge.

Conclusion
Une thérapie régulière avec des préparations de magnésium permet d'améliorer les propriétés mécaniques des tissus conjonctifs, de prévenir la progression des troubles dysplasiques, de réduire le risque de blessure et de maintenir la santé pendant l'exercice physique.
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Re: Manque de vitamine élève la douleur et le risque de canc

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 3 Déc 2024 11:36

Magnesium depletion score and gout: insights from NHANES data
Xu Cao Front. Nutr., 21 November 2024

Objectives: Gout is associated with hyperuricemia, and serum magnesium levels are negatively correlated with uric acid levels. Magnesium intake is also associated with a reduced risk of hyperuricemia. However, the relationship between the magnesium depletion score (MDS), which represents the systemic magnesium status, and gout is unclear. This study was conducted to investigate the association between MDS and gout as well as explore the impact of dietary magnesium intake on this relationship.

Methods: We analyzed 18,039 adults with gout data who participated in the National Health and Nutrition Examination Survey between 2007 and 2016. Magnesium deficiency status was assessed using the MDS, a comprehensive scoring tool. Considering the possible effects of dietary magnesium intake, weighted multivariable logistic regression and subgroup analyses were used to assess the correlation between MDS and gout.

Results: The overall prevalence of gout among adults in the United States between 2007 and 2016 was 4.7%. After adjusting for confounders, MDS and gout risk showed a significant positive correlation. Individuals with an MDS of 2 and ≥ 3 had higher odds of gout than those with an MDS of 0 (MDS = 2, odds ratio: 1.86 [1.18–2.93], p = 0.008; MDS = 3, odds ratio: 2.17 [1.37–3.43], p = 0.001; p for trend <0.001). Dietary magnesium intake did not moderate the correlation between MDS and gout risk.

Conclusion: A positive correlation exists between magnesium deficiency, as quantified using the MDS, and gout risk among adults in the United States. Additionally, dietary magnesium intake did not alter this association.
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Re: Manque de vitamine élève la douleur et le risque de canc

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 3 Déc 2024 15:09

Traduction de l'étude :wink:

Score de déplétion du magnésium et goutte : informations issues des données de la NHANES
Xu Cao Front. Nutr., 21 novembre 2024

Objectifs : La goutte est associée à l'hyperuricémie et les taux de magnésium sérique sont corrélés négativement aux taux d'acide urique. L'apport en magnésium est également associé à un risque réduit d'hyperuricémie. Cependant, la relation entre le score de déplétion du magnésium (MDS), qui représente le statut systémique du magnésium, et la goutte n'est pas claire. Cette étude a été menée pour étudier l'association entre le MDS et la goutte ainsi que pour explorer l'impact de l'apport alimentaire en magnésium sur cette relation.

Méthodes : Nous avons analysé 18 039 adultes présentant des données sur la goutte qui ont participé à l'enquête nationale sur la santé et la nutrition entre 2007 et 2016. L'état de carence en magnésium a été évalué à l'aide du MDS, un outil de notation complet. Compte tenu des effets possibles de l'apport alimentaire en magnésium, une régression logistique multivariée pondérée et des analyses de sous-groupes ont été utilisées pour évaluer la corrélation entre SMD et goutte.

Résultats : La prévalence globale de la goutte chez les adultes aux États-Unis entre 2007 et 2016 était de 4,7 %. Après ajustement pour les facteurs de confusion, le SMD et le risque de goutte ont montré une corrélation positive significative. Les personnes ayant un SMD de 2 et ≥ 3 avaient des risques plus élevés de goutte que celles ayant un SMD de 0 (MDS = 2, rapport de cotes : 1,86 [1,18–2,93], p = 0,008 ; MDS = 3, rapport de cotes : 2,17 [1,37–3,43], p = 0,001 ; p pour la tendance < 0,001). L'apport alimentaire en magnésium n'a pas modéré la corrélation entre le SMD et le risque de goutte.

Conclusion : Il existe une corrélation positive entre la carence en magnésium, quantifiée à l'aide du MDS, et le risque de goutte chez les adultes aux États-Unis. De plus, l'apport alimentaire en magnésium n'a pas modifié cette association.
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