100 g de protéines en post-workout, plus anaboliques que 25g

[Nutrimuscle-Conseils]

The anabolic response to protein ingestion during recovery from exercise has no upper limit in magnitude and duration in vivo in humans
Jorn Trommelen Cell Reports Medicine Volume 4, Issue 12, 19 December 2023, 101324

Highlights
• Postprandial protein anabolism remains elevated during prolonged hyperaminoacidemia
• Protein ingestion has a negligible impact on whole-body amino acid oxidation
• Muscle protein autophagy is not modulated by protein ingestion
• Exogenous amino acids are the main precursors in postprandial protein accretion

The belief that the anabolic response to feeding during postexercise recovery is transient and has an upper limit and that excess amino acids are being oxidized lacks scientific proof. Using a comprehensive quadruple isotope tracer feeding-infusion approach, we show that the ingestion of 100 g protein results in a greater and more prolonged (>12 h) anabolic response when compared to the ingestion of 25 g protein. We demonstrate a dose-response increase in dietary-protein-derived plasma amino acid availability and subsequent incorporation into muscle protein. Ingestion of a large bolus of protein further increases whole-body protein net balance, mixed-muscle, myofibrillar, muscle connective, and plasma protein synthesis rates. Protein ingestion has a negligible impact on whole-body protein breakdown rates or amino acid oxidation rates. These findings demonstrate that the magnitude and duration of the anabolic response to protein ingestion is not restricted and has previously been underestimated in vivo in humans.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

La réponse anabolisante à l'ingestion de protéines pendant la récupération après un exercice n'a pas de limite supérieure en termes d'ampleur et de durée in vivo chez l'homme.
Jorn Trommelen Cell Reports Medicine Volume 4, numéro 12, 19 décembre 2023, 101324

Points forts
• L'anabolisme protéique postprandial reste élevé pendant une hyperaminoacidémie prolongée
• L'ingestion de protéines a un impact négligeable sur l'oxydation des acides aminés dans tout le corps.
• L'autophagie des protéines musculaires n'est pas modulée par l'ingestion de protéines
• Les acides aminés exogènes sont les principaux précurseurs de l'accrétion postprandiale des protéines.

La croyance selon laquelle la réponse anabolisante à l'alimentation pendant la récupération post-exercice est transitoire et a une limite supérieure et que les acides aminés en excès sont oxydés manque de preuves scientifiques. En utilisant une approche complète d'alimentation-infusion de traceurs quadruples isotopiques, nous montrons que l'ingestion de 100 g de protéines entraîne une réponse anabolique plus importante et plus prolongée (> 12 h) par rapport à l'ingestion de 25 g de protéines. Nous démontrons une augmentation dose-réponse de la disponibilité des acides aminés plasmatiques dérivés des protéines alimentaires et de leur incorporation ultérieure dans les protéines musculaires. L'ingestion d'un gros bolus de protéines augmente encore l'équilibre net des protéines du corps entier, les taux de synthèse des protéines musculaires mixtes, myofibrillaires, musculaires conjonctifs et plasmatiques. L'ingestion de protéines a un impact négligeable sur les taux de dégradation des protéines du corps entier ou sur les taux d'oxydation des acides aminés. Ces résultats démontrent que l'ampleur et la durée de la réponse anabolisante à l'ingestion de protéines ne sont pas limitées et ont déjà été sous-estimées in vivo chez l'homme.