Actions neuroprotectrices de la vitamine E ?

[Nutrimuscle-Conseils]

Effect of dietary vitamins C and E on the risk of Parkinson's disease: A meta-analysis
Min CheolChang Clinical Nutrition Volume 40, Issue 6, June 2021, Pages 3922-3930


Background & aims
A neuroprotective effect of dietary vitamins C and E on Parkinson's disease (PD) has been suggested, however, several human studies have reported controversial results. Therefore, we conducted a meta-analysis on the effect of vitamins C and E on the risk of Parkinson's disease.

Methods
A comprehensive literature search was conducted using the PubMed, EMBASE, Cochrane Library, and SCOPUS databases for studies published up to January 23, 2021. We included studies that reported (1) intake of vitamins C and E using validated methods; (2) assessment of odds ratio (OR), relative risk (RR), or hazard ratio (HR); and (3) patients with PD identified by a neurologist, hospital records, or death certificates. The Comprehensive Meta-Analysis Software 2 program was used for statistical analyses of the pooled data.

Results
A total of 12 studies (four prospective cohort and eight case–control studies) were included in our meta-analysis. No significant risk reduction was observed in the high vitamin C intake group compared to low intake group. On the other hand, the high vitamin E intake group showed a significantly lower risk of development of PD than the low intake group (pooled OR = 0.799. 95% CI = 0.721 to 0.885).

Conclusions
We conclude that vitamin E might have a protective effect against PD, while vitamin C does not seem to have such an effect. However, the exact mechanism of the transport and regulation of vitamin E in the CNS remains elusive, and further studies would be necessary in this field.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Effet des vitamines alimentaires C et E sur le risque de maladie de Parkinson : une méta-analyse
Min CheolChang Clinical Nutrition Volume 40, Numéro 6, Juin 2021, Pages 3922-3930


Contexte et objectifs
Un effet neuroprotecteur des vitamines alimentaires C et E sur la maladie de Parkinson (MP) a été suggéré, cependant, plusieurs études humaines ont rapporté des résultats controversés. Par conséquent, nous avons mené une méta-analyse sur l'effet des vitamines C et E sur le risque de maladie de Parkinson.

Méthodes
Une recherche documentaire complète a été menée à l'aide des bases de données PubMed, EMBASE, Cochrane Library et SCOPUS pour les études publiées jusqu'au 23 janvier 2021. Nous avons inclus des études qui rapportaient (1) un apport en vitamines C et E à l'aide de méthodes validées ; (2) évaluation de l'odds ratio (OR), du risque relatif (RR) ou du hazard ratio (HR) ; et (3) les patients atteints de la MP identifiés par un neurologue, des dossiers hospitaliers ou des certificats de décès. Le programme Comprehensive Meta-Analysis Software 2 a été utilisé pour les analyses statistiques des données regroupées.

Résultats
Au total, 12 études (quatre cohortes prospectives et huit études cas-témoins) ont été incluses dans notre méta-analyse. Aucune réduction significative du risque n'a été observée dans le groupe à apport élevé en vitamine C par rapport au groupe à faible apport. D'autre part, le groupe à apport élevé en vitamine E a montré un risque significativement plus faible de développement de la MP que le groupe à faible apport (OR combiné = 0,799. IC à 95 % = 0,721 à 0,885).

Conclusion
Nous concluons que la vitamine E pourrait avoir un effet protecteur contre la MP, tandis que la vitamine C ne semble pas avoir un tel effet. Cependant, le mécanisme exact du transport et de la régulation de la vitamine E dans le SNC reste insaisissable et des études supplémentaires seraient nécessaires dans ce domaine.