L'alimentation sur le stress cardiaque et musculaire sportif

[Nutrimuscle-Conseils]

Exercise-Induced Muscle Damage and Cardiac Stress During a Marathon Could be Associated with Dietary Intake During the Week Before the Race
by Juan Mielgo-Ayuso Nutrients 2020, 12(2), 316;

Adequate food intake is important prior to endurance running competitions to facilitate adequate exercise intensity. However, no investigations have examined whether dietary intake could prevent exercise-induced muscle damage (EIMD) and cardiac stress (EICS). Thus, this study’s objective was to determine the associations between EIMD, EICS and endurance athlete diets one week before a marathon race.

Sixty-nine male runners participated in this study. Food intake during the week prior to the race was collected through a seven-day weighed food record. Dietary intake on race day was also recorded. At the end of the marathon, blood samples were drawn to determine serum creatine kinase (CK) and myoglobin, and muscle–brain isoform creatine kinase (CK-MB), prohormone of brain natriuretic peptide (NT-proBNP), cardiac troponin I (TNI), and cardiac troponin T (TNT) concentration as markers of EIMD and EICS, respectively. To determine the association between these variables, a stepwise regression analysis was carried out. The dependent variable was defined as EIMD or EICS and the independent variables were defined as the number of servings within each different food group.

Results showed that the intake of meat during the previous week was positively associated with post-race CK (Standardized Coefficients (β) = 0.643; p < 0.01) and myoglobin (β = 0.698; p < 0.001). Vegetables were negatively associated the concentration of post-race CK (β = −0.482; p = 0.002). Butter and fatty meat were positively associated with NT-proBNP (β = 0.796; p < 0.001) and TNI (β = 0.396; p < 0.001) post-marathon values.

However, fish intake was negatively associated with CK (β = −0.272; p = 0.042), TNI (β = −0.593; p < 0.001) and TNT (β = −0.640; p = 0.002) post-marathon concentration. Olive oil was negatively associated with TNI (β = −0.536; p < 0.001) and TNT (β = −0.415; p = 0.021) values.

In conclusion, the consumption of meat, butter, and fatty meat might be associated with higher levels of EIMD and EICS. On the other hand, fish, vegetables, and olive oil might have a protective role against EIMD and EICS. The selection of an adequate diet before a marathon might help to reduce some of the acute burdens associated with marathon races.

[Nutrimuscle-Diététique]

Les dommages musculaires induits par l'exercice et le stress cardiaque pendant un marathon pourraient être associés à l'apport alimentaire pendant la semaine avant la course
par Juan Mielgo-Ayuso Nutrients 2020, 12 (2), 316;

Un apport alimentaire adéquat est important avant les compétitions de course d'endurance pour faciliter une intensité d'exercice adéquate. Cependant, aucune enquête n'a examiné si l'apport alimentaire pouvait prévenir les dommages musculaires induits par l'exercice (EIMD) et le stress cardiaque (EICS). Ainsi, l'objectif de cette étude était de déterminer les associations entre les EIMD, EICS et les régimes des athlètes une semaine avant une course de marathon.

Soixante-neuf coureurs masculins ont participé à cette étude. La prise de nourriture au cours de la semaine précédant la course a été collectée grâce à un enregistrement des aliments pesés sur sept jours. L'apport alimentaire le jour de la course a également été enregistré. À la fin du marathon, des échantillons de sang ont été prélevés pour déterminer la créatine kinase sérique (CK) et la myoglobine, et la créatine kinase isoforme muscle-cerveau (CK-MB), la prohormone du peptide natriurétique cérébral (NT-proBNP), la troponine cardiaque I ( TNI) et la concentration cardiaque de troponine T (TNT) comme marqueurs de l'EIMD et de l'EICS, respectivement. Pour déterminer l'association entre ces variables, une analyse de régression pas à pas a été réalisée. La variable dépendante a été définie comme EIMD ou EICS et les variables indépendantes ont été définies comme le nombre de portions dans chaque groupe alimentaire différent.

Les résultats ont montré que l'apport de viande au cours de la semaine précédente était positivement associé à la CK après la course (coefficients standardisés (β) = 0,643; p <0,01) et à la myoglobine (β = 0,698; p <0,001). Les légumes ont été associés négativement à la concentration de CK après la course (β = −0,482; p = 0,002). Le beurre et la viande grasse étaient positivement associés aux valeurs post-marathon du NT-proBNP (β = 0,796; p <0,001) et du TNI (β = 0,396; p <0,001).

Cependant, la consommation de poisson était négativement associée à la concentration de CK (β = −0,272; p = 0,042), TNI (β = −0,593; p <0,001) et TNT (β = −0,640; p = 0,002) après le marathon. L'huile d'olive était négativement associée aux valeurs de TNI (β = −0,536; p <0,001) et de TNT (β = −0,415; p = 0,021).

En conclusion, la consommation de viande, de beurre et de viande grasse pourrait être associée à des niveaux plus élevés d'EIMD et d'EICS. D'un autre côté, le poisson, les légumes et l'huile d'olive pourraient avoir un rôle protecteur contre l'EIMD et l'EICS. Le choix d'une alimentation adéquate avant un marathon pourrait aider à réduire certains des fardeaux aigus associés aux courses de marathon.