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Aliments ultra-transformés: quels effets pour la santé?

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Aliments ultra-transformés: quels effets pour la santé?

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 1 Sep 2020 12:09

Consumption of ultra-processed foods and health outcomes: a systematic review of epidemiological studies
Xiaojia Chen, Nutrition Journal volume 19, Article number: 86 (2020)

Background
Consumption of ultra-processed foods (UPFs) plays a potential role in the development of obesity and other diet-related noncommunicable diseases (NCDs), but no studies have systematically focused on this. This study aimed to summarize the evidence for the association between UPFs consumption and health outcomes.

Methods
A comprehensive search was conducted in PubMed, Embase, and Web of Science to identify all relevant studies. Epidemiological studies were included, and identified studies were evaluated for risk of bias.A narrative review of the synthesized findings was provided to assess the association between UPFs consumption and health outcomes.

Results
20 studies (12 cohort and 8 cross-sectional studies) were included in the analysis, with a total of 334,114 participants and 10 health outcomes. In a narrative review, high UPFs consumption was obviously associated with an increased risk of all-cause mortality, overall cardiovascular diseases, coronary heart diseases, cerebrovascular diseases, hypertension, metabolic syndrome, overweight and obesity, depression, irritable bowel syndrome, overall cancer, postmenopausal breast cancer, gestational obesity, adolescent asthma and wheezing, and frailty. It showed no significant association with cardiovascular disease mortality, prostate and colorectal cancers, gestational diabetes mellitus and gestational overweight.

Conclusions
This study indicated a positive association between UPFs consumption and risk of several health outcomes. Large-scale prospective designed studies are needed to confirm our findings.
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Re: Aliments ultra-transformés: quels effets pour la santé?

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 1 Sep 2020 14:44

Traduction de l'étude :wink:

Consommation d'aliments ultra-transformés et résultats pour la santé: une revue systématique des études épidémiologiques
Xiaojia Chen, Nutrition Journal volume 19, Numéro d'article: 86 (2020)

Contexte
La consommation d'aliments ultra-transformés (UPF) joue un rôle potentiel dans le développement de l'obésité et d'autres maladies non transmissibles (MNT) liées à l'alimentation, mais aucune étude ne s'est systématiquement focalisée sur ce point. Cette étude visait à résumer les preuves de l'association entre la consommation d'UPF et les résultats pour la santé.

Méthodes
Une recherche complète a été menée dans PubMed, Embase et Web of Science pour identifier toutes les études pertinentes. Des études épidémiologiques ont été incluses et les études identifiées ont été évaluées pour le risque de biais.Une revue narrative des résultats synthétisés a été fournie pour évaluer l'association entre la consommation de FUP et les résultats pour la santé.

Résultats
20 études (12 études de cohorte et 8 études transversales) ont été incluses dans l'analyse, avec un total de 334 114 participants et 10 résultats pour la santé. Dans une revue narrative, une consommation élevée de FUP était évidemment associée à un risque accru de mortalité toutes causes confondues, de maladies cardiovasculaires globales, de maladies coronariennes, de maladies cérébrovasculaires, d'hypertension, de syndrome métabolique, de surpoids et d'obésité, de dépression, de syndrome du côlon irritable, de cancer global, cancer du sein postménopausique, obésité gestationnelle, asthme et respiration sifflante chez les adolescents et fragilité. Il n'a montré aucune association significative avec la mortalité par maladie cardiovasculaire, les cancers de la prostate et colorectal, le diabète sucré gestationnel et le surpoids gestationnel.

Conclusions
Cette étude a indiqué une association positive entre la consommation de FUP et le risque de plusieurs effets sur la santé. Des études prospectives à grande échelle sont nécessaires pour confirmer nos résultats
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Re: Aliments ultra-transformés: quels effets pour la santé?

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 24 Aoû 2021 12:50

A case–control study in France showing that a pro-inflammatory diet is associated with a higher risk of breast cancer
Mariem Hajji-Louati, Scientific Reports volume 11, Article number: 17019 (2021)

Dietary regimens promoting inflammatory conditions have been implicated in breast cancer development, but studies on the association between pro-inflammatory diet and breast cancer risk have reported inconsistent results.

We investigated the association between the inflammatory potential of diet and breast cancer risk in a case–control study in France including 872 breast cancer cases and 966 population controls. All women completed a food frequency questionnaire that was used to compute a Dietary Inflammatory Index (DII) based on the inflammatory weight of 33 dietary components. The DII ranged from a median of − 3.22 in the lowest quartile (anti-inflammatory) to + 2.96 in the highest quartile (pro-inflammatory).

The odds ratio contrasting quartile 4 to quartile 1 was 1.31 (95% CI 1.00, 1.73; p-trend = 0.02). Slightly higher odds ratios were observed in post-menopausal women, particularly those with body mass index > 25 kg/m2 (odds ratio 1.62; 95% CI 0.92, 2.83; p-trend = 0.02), and among ever smokers (odds ratio 1.71; 95% CI 1.11, 2.65; p-trend 0.01). The analyses by breast cancer subtype showed that the DII was associated with breast tumors that expressed either the estrogen (ER) or progesterone (PR) hormone receptors or the Human Epidermal Growth Factor Receptor-2 (HER2), but no association was seen for the triple negative breast tumor subtype.

Our results add further evidence that a pro-inflammatory diet is associated with breast cancer risk with possible effect variation according to tumor subtype.
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Re: Aliments ultra-transformés: quels effets pour la santé?

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 24 Aoû 2021 13:43

Association between overall diet quality and postmenopausal breast cancer risk in five Finnish cohort studies
Satu Männistö, Scientific Reports volume 11, Article number: 16718 (2021)

There is limited evidence for any dietary factor, except alcohol, in breast cancer (BC) risk. Therefore, studies on a whole diet, using diet quality indices, can broaden our insight. We examined associations of the Nordic Diet (mNDI), Mediterranean diet (mMEDI) and Alternative Healthy Eating Index (mAHEI) with postmenopausal BC risk. Five Finnish cohorts were combined including 6374 postmenopausal women with dietary information. In all, 8–9 dietary components were aggregated in each index, higher total score indicating higher adherence to a healthy diet. Cox proportional hazards regression was used to estimate the combined hazard ratio (HR) and 95% confidence interval (CI) for BC risk. During an average 10-year follow-up period, 274 incident postmenopausal BC cases were diagnosed. In multivariable models, the HR for highest vs. lowest quintile of index was 0.67 (95 %CI 0.48–1.01) for mNDI, 0.88 (0.59–1.30) for mMEDI and 0.89 (0.60–1.32) for mAHEI. In this combined dataset, a borderline preventive finding of high adherence to mNDI on postmenopausal BC risk was found. Of the indices, mNDI was more based on the local food culture than the others.

Although a healthy diet has beneficially been related to several chronic diseases, the link with the etiology of postmenopausal BC does not seem to be that obvious.
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Re: Aliments ultra-transformés: quels effets pour la santé?

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 24 Aoû 2021 19:53

Traduction de l'étude :wink:

Association entre la qualité globale de l'alimentation et le risque de cancer du sein postménopausique dans cinq études de cohorte finlandaises
Satu Männistö, Rapports scientifiques volume 11, Numéro d'article : 16718 (2021)

Il existe des preuves limitées pour tout facteur alimentaire, à l'exception de l'alcool, dans le risque de cancer du sein (BC). Par conséquent, des études sur un régime alimentaire complet, utilisant des indices de qualité du régime alimentaire, peuvent élargir nos connaissances. Nous avons examiné les associations du régime nordique (mNDI), du régime méditerranéen (mMEDI) et de l'indice alternatif d'alimentation saine (mAHEI) avec le risque de BC postménopausique. Cinq cohortes finlandaises ont été combinées comprenant 6374 femmes ménopausées avec des informations alimentaires. Au total, 8 à 9 composants alimentaires ont été agrégés dans chaque indice, un score total plus élevé indiquant une meilleure adhésion à un régime alimentaire sain. La régression des risques proportionnels de Cox a été utilisée pour estimer le rapport de risque combiné (HR) et l'intervalle de confiance (IC) à 95 % pour le risque de BC. Au cours d'une période de suivi moyenne de 10 ans, 274 nouveaux cas postménopausiques en Colombie-Britannique ont été diagnostiqués. Dans les modèles multivariés, le RR pour le quintile d'indice le plus élevé par rapport au quintile le plus bas était de 0,67 (IC à 95 % 0,48-1,01) pour le mNDI, de 0,88 (0,59-1,30) pour le mMEDI et de 0,89 (0,60-1,32) pour le mAHEI. Dans cet ensemble de données combiné, une conclusion préventive limite d'adhérence élevée au mNDI sur le risque de BC postménopausique a été trouvée. Parmi les indices, le mNDI était plus basé sur la culture alimentaire locale que les autres.

Bien qu'une alimentation saine ait été associée de manière bénéfique à plusieurs maladies chroniques, le lien avec l'étiologie de la CB postménopausique ne semble pas évident.
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Re: Aliments ultra-transformés: quels effets pour la santé?

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 18 Juil 2022 20:33

Healthy diet associated with better asthma outcomes in elderly women of the French Asthma-E3N study
Wassila Ait-hadad, European Journal of Nutrition volume 61, pages2555–2569 (2022)

Purpose
The impact of a healthy diet on asthma prevention and management, particularly among elderly women, remains poorly understood. We investigated whether a healthy diet would be associated with fewer asthma symptoms, and, among women with asthma, with reduced uncontrolled asthma and metabolic-related multimorbidity.

Methods
We included 12,991 elderly women (mean age = 63 years) from the Asthma-E3N study, a nested case–control study within the French E3N cohort. Negative binomial regressions were used to analyse associations between a healthy diet [evaluated by the Alternate Healthy Eating Index-2010 (AHEI-2010)] and a validated asthma symptom score, and logistic regressions to analyse associations between the AHEI-2010 with the asthma control test and multimorbidity profiles previously identified by clustering methods on medications used.

Results
After adjustment for potential confounders, a linear inverse association was found between the AHEI-2010 score and the asthma symptom score [mean score ratio (95% CI) = 0.82 (0.75–0.90) for the highest versus lowest quintile; p for trend < 0.0001]. In addition, women in the highest versus lowest AHEI-2010 tertile were at a lower risk to belong to the “Predominantly metabolic multimorbidity-related medications profile” compared to the “Few multimorbidity-related medications" profile [OR 0.80 (0.63–1.00) for tertile 3; p for trend = 0.05; n = 3474].

Conclusion
Our results show that a healthy dietary intake could play an important role in the prevention and management of asthma over the life course.
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Re: Aliments ultra-transformés: quels effets pour la santé?

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 19 Juil 2022 15:39

Traduction de l'étude :wink:

Une alimentation saine associée à de meilleurs résultats pour l'asthme chez les femmes âgées de l'étude française sur l'asthme-E3N
Wassila Ait-hadad, Journal européen de la nutrition volume 61, pages2555–2569 (2022)

Objectif
L'impact d'une alimentation saine sur la prévention et la gestion de l'asthme, en particulier chez les femmes âgées, reste mal compris. Nous avons cherché à savoir si une alimentation saine serait associée à moins de symptômes d'asthme et, chez les femmes asthmatiques, à une réduction de l'asthme non contrôlé et de la multimorbidité liée au métabolisme.

Méthodes
Nous avons inclus 12 991 femmes âgées (âge moyen = 63 ans) de l'étude Asthme-E3N, une étude cas-témoins nichée au sein de la cohorte française E3N. Des régressions binomiales négatives ont été utilisées pour analyser les associations entre une alimentation saine [évaluée par l'Alternate Healthy Eating Index-2010 (AHEI-2010)] et un score de symptômes d'asthme validé, et des régressions logistiques pour analyser les associations entre l'AHEI-2010 et le contrôle de l'asthme profils de test et de multimorbidité préalablement identifiés par des méthodes de clustering sur les médicaments utilisés.

Résultats
Après ajustement pour les facteurs de confusion potentiels, une association inverse linéaire a été trouvée entre le score AHEI-2010 et le score des symptômes d'asthme [rapport moyen des scores (IC à 95 %)  = 0,82 (0,75–0,90) pour le quintile le plus élevé par rapport au quintile le plus bas ; p pour tendance < 0,0001]. De plus, les femmes du tertile le plus élevé par rapport au tertile le plus bas de l'AHEI-2010 présentaient un risque plus faible d'appartenir au profil « Médicaments liés à la multimorbidité principalement métabolique » par rapport au profil « Peu de médicaments liés à la multimorbidité » [OR 0,80 (0,63–1,00) pour le tertile 3 ; p pour la tendance = 0,05 ; n = 3474].

Conclusion
Nos résultats montrent qu'un apport alimentaire sain pourrait jouer un rôle important dans la prévention et la gestion de l'asthme tout au long de la vie.
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Re: Aliments ultra-transformés: quels effets pour la santé?

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 26 Mai 2023 11:57

Healthy Eating Index (HEI) as the Predictor of Asthma: Findings From NHANES
Yuebei Li Clin Nutr May 25, 2023

Background&Aims
Previous studies have shown that the formation and development of asthma are closely related to diet. A proper diet can control asthma onset although the precise dietary components involved in preventing or delaying the onset of asthma remain unclear. The healthy eating index (HEI-2015) is a dietary score that measures the overall diet quality as well as the quality of several dietary components. We aimed to explore the relationship between HEI and asthma.
Methods
This is a cross-sectional study that used data from the 2005 to 2018 National Health and Nutritional Examination Survey (NHANES) in adults (n=26567). Our inclusion criteria were adults ≥18 years, completion of asthma-related questionnaires and availability of HEI data. Weighted logistic regression was performed to assess the association between asthma and HEI after adjusting for several covariates.
Results
Patients with asthma were more likely to be female, come from a poorer background, have a raised body mass index (BMI) and a lower HEI total score. Higher HEI total scores were associated with a lower risk of asthma in adults. In addition, eating more whole fruits, more greens and beans, more total protein foods, more seafood and plant proteins, and having a reduced dietary intake of added sugars reduces the risk of asthma. In asthmatic populations, higher HEI scores are associated with older age at onset of asthma.
Conclusion
There is an inverse association between the HEI and asthma. This underlines the importance of improving adherence to healthy dietary patterns in the prevention of asthma.
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Re: Aliments ultra-transformés: quels effets pour la santé?

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 27 Mai 2023 12:03

Traduction de l'étude :wink:

L'indice d'alimentation saine (HEI) en tant que prédicteur de l'asthme : résultats de la NHANES
Yuebei Li Clin Nutr 25 mai 2023

Contexte et objectifs
Des études antérieures ont montré que la formation et le développement de l'asthme sont étroitement liés à l'alimentation. Un régime alimentaire approprié peut contrôler l'apparition de l'asthme bien que les composants alimentaires précis impliqués dans la prévention ou le retardement de l'apparition de l'asthme restent flous. L'indice d'alimentation saine (HEI-2015) est un score alimentaire qui mesure la qualité globale de l'alimentation ainsi que la qualité de plusieurs composants alimentaires. Nous avons cherché à explorer la relation entre HEI et l'asthme.

Méthodes
Il s'agit d'une étude transversale qui a utilisé les données de l'Enquête nationale sur la santé et la nutrition (NHANES) de 2005 à 2018 chez les adultes (n = 26567). Nos critères d'inclusion étaient les adultes ≥ 18 ans, l'achèvement des questionnaires liés à l'asthme et la disponibilité des données HEI. Une régression logistique pondérée a été effectuée pour évaluer l'association entre l'asthme et le HEI après ajustement pour plusieurs covariables.

Résultats
Les patients asthmatiques étaient plus susceptibles d'être des femmes, d'être issus d'un milieu plus pauvre, d'avoir un indice de masse corporelle (IMC) élevé et un score total HEI inférieur. Des scores totaux HEI plus élevés étaient associés à un risque plus faible d'asthme chez les adultes. De plus, manger plus de fruits entiers, plus de légumes verts et de haricots, plus d'aliments protéiques totaux, plus de fruits de mer et de protéines végétales, et avoir un apport alimentaire réduit en sucres ajoutés réduit le risque d'asthme. Dans les populations asthmatiques, des scores HEI plus élevés sont associés à un âge plus avancé au début de l'asthme.

Conclusion
Il existe une association inverse entre le HEI et l'asthme. Cela souligne l'importance d'améliorer l'adhésion à des habitudes alimentaires saines dans la prévention de l'asthme.
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