Bénéfice nerveux de la caséine chez les seniors?

[Nutrimuscle-Conseils]

Modulation of Neural and Muscular Adaptation Processes During Resistance Training by Fish Protein Ingestions in Older Adults
Kohei Watanabe, The Journals of Gerontology: Series A, Volume 75, Issue 5, May 2020, Pages 867–874,

Assessments of both neural and muscular adaptations during interventions would provide valuable information for developing countermeasures to age-related muscle dysfunctions. We investigated the effect of fish protein ingestion on training-induced neural and muscular adaptations in older adults. Twenty older adults participated 8 weeks of isometric knee extension training intervention. The participants were divided into two groups who took fish protein (n = 10, Alaska pollack protein, APP) or casein (n = 10, CAS).

Maximal muscle strength during knee extension, lower extremity muscle mass (body impedance method), and motor unit firing pattern of knee extensor muscle (high-density surface electromyography) were measured before, during, and after the intervention. Muscle strength were significantly increased in both CAS (124.7 ± 5.8%) and APP (117.1 ± 4.4%) after intervention (p < .05), but no significant differences between the groups were observed (p > .05). Significant increases in lower extremity muscle mass from 0 to 8 weeks were demonstrated only for APP (102.0 ± 3.2, p < .05). Greater changes in motor unit firing pattern following intervention were represented in CAS more than in APP.

These results suggest that nutritional supplementations could modulate neural and muscular adaptations following resistance training and fish protein ingestion preferentially induces muscular adaptation without the detectable neural adaptation in older adults.

[Nutrimuscle-Conseils]

The supplementation for a day included 5 g of APP or CAS and amount of protein supplementations related to body mass of the participants in this study was 0.09 ± 0.01 g/kg/d for APP and 0.08 ± 0.02 g/kg/d for CAS.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Modulation des processus d'adaptation neuronale et musculaire pendant l'entraînement en résistance par ingestion de protéines de poisson chez les personnes âgées
Kohei Watanabe, The Journals of Gerontology: Series A, Volume 75, Issue 5, May 2020, Pages 867–874,

Les évaluations des adaptations neuronales et musculaires au cours des interventions fourniraient des informations précieuses pour développer des contre-mesures aux dysfonctionnements musculaires liés à l'âge. Nous avons étudié l'effet de l'ingestion de protéines de poisson sur les adaptations neuronales et musculaires induites par l'entraînement chez les personnes âgées. Vingt adultes plus âgés ont participé à 8 semaines d'intervention de formation en extension isométrique du genou. Les participants ont été divisés en deux groupes qui ont pris des protéines de poisson (n = 10, protéine de lieu jaune d'Alaska, APP) ou de la caséine (n = 10, CAS).

La force musculaire maximale pendant l'extension du genou, la masse musculaire des membres inférieurs (méthode de l'impédance corporelle) et le schéma de tir de l'unité motrice du muscle extenseur du genou (électromyographie de surface à haute densité) ont été mesurés avant, pendant et après l'intervention. La force musculaire a été significativement augmentée à la fois dans le CAS (124,7 ± 5,8%) et l'APP (117,1 ± 4,4%) après l'intervention (p <0,05), mais aucune différence significative entre les groupes n'a été observée (p> 0,05). Des augmentations significatives de la masse musculaire des membres inférieurs de 0 à 8 semaines n'ont été démontrées que pour l'APP (102,0 ± 3,2, p <0,05). Des changements plus importants dans le schéma de tir des unités motrices après l'intervention étaient davantage représentés dans la CAS que dans l'APP.

Ces résultats suggèrent que les suppléments nutritionnels pourraient moduler les adaptations neuronales et musculaires après l'entraînement en résistance et l'ingestion de protéines de poisson induit préférentiellement l'adaptation musculaire sans l'adaptation neuronale détectable chez les personnes âgées.

La supplémentation pour une journée comprenait 5 g d'APP ou de CAS et la quantité de suppléments protéiques liés à la masse corporelle des participants à cette étude était de 0,09 ± 0,01 g / kg / j pour l'APP et de 0,08 ± 0,02 g / kg / j pour la CAS.