Bénéfices de la caféine pour le sport?

[Nutrimuscle-Conseils]

Caffeine effects on systemic metabolism, oxidative-inflammatory pathways, and exercise performance
Rômulo P Barcelos Nutrition Research Volume 80, August 2020, Pages 1-17

Caffeine, a xanthine alkaloid compound, is consumed widely and daily by humans, as it is present in several regular beverages such as tea, coffee, soda beverages, and some drugs. Its consumption triggers arousal and alertness, improves mood, and causes the release of catecholamines, which induce beneficial effects on human behavior. Nonetheless, caffeine has been related to other beneficial effects such as antioxidant and anti-inflammatory actions that are extremely important to human health, altering the cellular redox and inflammatory status in a dose-dependent manner.

Caffeine intake has also shown ergogenic effects, which are attributed to different factors, such as enhanced substrate utilization, fatigue delay, and alertness. As such, caffeine has been consumed by athletes from different sports modalities, with positive and negative effects declared. Although peripheral tissues such as the heart, skeletal muscle, and adipocytes are also impacted, there is a deficit of recognized mechanisms in systemic metabolism when compared to caffeine action in the central nervous system.

This review summarizes the most relevant classical and current literature available regarding the use of caffeine in different metabolic situations, such as oxidative and inflammatory status, as well as anaerobic and aerobic physical exercises. Here, we identified the non–central nervous system caffeine mechanisms modulation, as most are still unknown or controversial, highlighting its influence in the peripheral system and its essential and crucial impacts on the human’s organism adaptation.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Effets de la caféine sur le métabolisme systémique, les voies oxydatives-inflammatoires et la performance physique
Rômulo P Barcelos Nutrition Research Volume 80, août 2020, Pages 1-17

La caféine, un composé alcaloïde de la xanthine, est largement consommée quotidiennement par les humains, car elle est présente dans plusieurs boissons régulières telles que le thé, le café, les boissons gazeuses et certains médicaments. Sa consommation déclenche l'éveil et la vigilance, améliore l'humeur et provoque la libération de catécholamines, qui induisent des effets bénéfiques sur le comportement humain. Néanmoins, la caféine a été associée à d'autres effets bénéfiques tels que les actions antioxydantes et anti-inflammatoires qui sont extrêmement importantes pour la santé humaine, modifiant le statut redox cellulaire et inflammatoire de manière dose-dépendante.

La consommation de caféine a également montré des effets ergogéniques, qui sont attribués à différents facteurs, tels que l'utilisation améliorée du substrat, le retard de fatigue et la vigilance. En tant que telle, la caféine a été consommée par des athlètes de différentes modalités sportives, avec des effets positifs et négatifs déclarés. Bien que les tissus périphériques tels que le cœur, les muscles squelettiques et les adipocytes soient également touchés, il existe un déficit de mécanismes reconnus dans le métabolisme systémique par rapport à l'action de la caféine dans le système nerveux central.

Cette revue résume la littérature classique et actuelle la plus pertinente concernant l'utilisation de la caféine dans différentes situations métaboliques, telles que l'état oxydatif et inflammatoire, ainsi que les exercices physiques anaérobies et aérobies. Ici, nous avons identifié la modulation des mécanismes de la caféine du système nerveux non central, car la plupart sont encore inconnus ou controversés, mettant en évidence son influence dans le système périphérique et ses impacts essentiels et cruciaux sur l'adaptation de l'organisme humain.

[Nutrimuscle-Conseils]

Effects of Caffeinated Energy Drinks on Cardiovascular Responses during Exercise in Healthy Adults: A Systematic Review and Meta-analysis of Randomized Controlled Trials
Authors: Nancy Grinberg Applied Physiology, Nutrition, and Metabolism • 31 March 2022 •

The impact of caffeinated energy drinks (CED) on the cardiovascular (CV) response to exercise has not been well described. A systematic review and meta-analysis (MA) was conducted on the acute effects of CEDs on CV responses during dynamic, aerobic exercise in 296 healthy adult males (224) and females (72) in 21 randomized controlled trials.

During exercise, there was an increase in heart rate (HR) (mean difference (MD), 2.86 bpm, 95% CI, 2.39-3.34 bpm, I2=0%, p<0.00001), and systolic blood pressure (SBP) (MD, 9.02 mmHg, 95% CI, 4.25-13.79 mmHg, I2= 0%, p=0.0002) with consumption of CEDs, compared to controls, but diastolic blood pressure was similar. Insufficient data was available to evaluate rate pressure product (HR X SBP) and exercise-induced arrhythmia. Though changes to HR during exercise were modest, the significant increase in exercise SBP highlights the importance of directly assessing CV effects of CEDs with exercise, especially in individuals prone to hypertension.

Novelty Bullets:
1. Exercise SBP in healthy adults is significantly increased during exercise with the consumption of CEDs compared to control, despite limited data.
2. The direct assessment of CV effects of CEDs with exercise highlights the particular relevance to individuals prone to hypertension.

[Nutrimuscle-Conseils]

Caffeine metabolites are associated with different forms of caffeine supplementation and with perceived exertion during endurance exercise
Peter Whalley Biol Sport. 2021;38(2): 261–267

This investigation compared the urine caffeine metabolites produced from different forms of caffeine supplementation given to runners 15 minutes before a series of 5-km running trials. Fourteen amateur competitive runners completed a series of self-paced outdoor time trials following ingestion of placebo or one of three alternate forms of caffeine supplement. Trials were randomized in a crossover design with equivalent doses of caffeine (4.0 mg.kg-1) administered 15 minutes before each trial via chewing gum, a novel dissolvable mouth strip or tablet.

Runners produced a urine sample following each caffeinated trial that was tested for caffeine and its metabolites by high-performance liquid chromatography. The tablet form of caffeine produced a lower (p = 0.04) urinary ratio of the metabolite paraxanthine to caffeine compared with either gum or strip. Independently of caffeine delivery mode, subjects who metabolized a higher proportion of caffeine to paraxanthine recorded a lower (p = 0.01) perceived exertion.

We demonstrate that oral swallowed caffeine administered 15 minutes before 5-km running is less metabolized compared with caffeinated products designed to be chewed or dissolved in the mouth. We suggest the metabolism of caffeine to paraxanthine has an inverse relationship with perceived exertion independently of caffeine delivery mode.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Les métabolites de la caféine sont associés à différentes formes de supplémentation en caféine et à l'effort perçu pendant l'exercice d'endurance
Peter Whalley Biol Sport. 2021;38(2): 261–267

Cette enquête a comparé les métabolites urinaires de la caféine produits à partir de différentes formes de supplémentation en caféine administrées aux coureurs 15 minutes avant une série d'essais de course de 5 km. Quatorze coureurs de compétition amateurs ont terminé une série d'épreuves chronométrées en plein air à leur rythme après avoir ingéré un placebo ou l'une des trois formes alternatives de supplément de caféine. Les essais ont été randomisés selon un schéma croisé avec des doses équivalentes de caféine (4,0 mg.kg-1) administrées 15 minutes avant chaque essai via un chewing-gum, une nouvelle bandelette buccale soluble ou un comprimé.

Les coureurs ont produit un échantillon d'urine après chaque essai caféiné qui a été testé pour la caféine et ses métabolites par chromatographie liquide à haute performance. La forme de comprimé de caféine a produit un rapport urinaire inférieur (p = 0,04) du métabolite paraxanthine à la caféine par rapport à la gomme ou à la bande. Indépendamment du mode d'administration de la caféine, les sujets qui métabolisaient une proportion plus élevée de caféine en paraxanthine ont enregistré un effort perçu plus faible (p = 0,01).

Nous démontrons que la caféine avalée par voie orale administrée 15 minutes avant une course de 5 km est moins métabolisée par rapport aux produits caféinés conçus pour être mâchés ou dissous dans la bouche. Nous suggérons que le métabolisme de la caféine en paraxanthine a une relation inverse avec l'effort perçu indépendamment du mode d'administration de la caféine.