Effects of omnivorous and vegetarian diets in neuromuscular adaptations to physical exercise: A systematic review
Effets des régimes omnivores et végétariens dans les adaptations neuromusculaires à l’exercice physique : une revue systématique
Science & Sports Volume 39, Issue 2, March 2024, Pages 153-161 L.G. Seimetz
Highlights
• This review supports a non-inferiority of vegetarian plus creatine and ovolactovegetarian diets compared omnivorous diet when both have adequate supply of nutrients.
• In randomized clinical trials testing creatine supplementation for mixed and vegetarian diets, different than expected, both had similar benefits from supplementation, even though the vegetarians possibly had a previous muscle creatine deficit.
• There is a significant lack of studies with women in this area.
Purpose
The aim of this systematic review is to analyze the scientific evidence in relation to neuromuscular adaptations to physical exercise in vegetarians versus omnivores.
Methods
A thorough literature search of randomized clinical trials was conducted in PubMed, Embase, CENTRAL (Cochrane), CINAHL, SPORTDiscus, and Web of Science without limitation of the starting date until June of 2021. Trials were eligible for inclusion if they measured the effect of diet (vegetarian or vegan versus omnivorous) of physical activity practitioners on neuromuscular adaptations, such as strength, power, endurance, and muscle hypertrophy.
Results
Eleven studies were selected, most performed with males. The intervention period ranged from one 1 to 12 weeks, and four studies supplement creatine. No statistically significant difference was observed for most parameters, only one study found difference in the strength where it was significantly higher for the vegetarian diet group. Of the studies that had creatine supplementation in one, the peak power output was greater for the mixed diet than for vegetarians, and in the other, vegetarians had total work performance greater than omnivores.
Conclusion
Vegetarian plus creatine and ovolactovegetarian diets seem to have no inferiority compared to the omnivorous diet in relation to neuromuscular adaptations to exercise, but caution still required for other vegetarian diets which that may not provide adequate amounts of protein and micronutrients.
Objectif
L’objectif de cette revue systématique est d’analyser les preuves scientifiques relatives aux adaptations neuromusculaires à l’exercice physique chez les végétariens par rapport aux omnivores.
Méthodes
Une recherche documentaire approfondie des essais cliniques randomisés a été menée dans PubMed, Embase, CENTRAL (Cochrane), CINAHL, SPORTDiscus et Web of Science sans limitation de date de début jusqu’en juin 2021. Les essais étaient éligibles pour l’inclusion s’ils mesuraient l’effet du régime alimentaire (végétarien ou végétalien versus omnivore) des pratiquants d’activité physique sur les adaptations neuromusculaires, telles que la force, la puissance, l’endurance et l’hypertrophie musculaire.
Résultats
Onze études ont été sélectionnées, la plupart réalisées avec des hommes. La période d’intervention variait de 1 à 12 semaines, et quatre études utilisaient une supplémentation en créatine. Aucune différence statistiquement significative n’a été observée pour la plupart des paramètres, une seule étude a trouvé une différence de force laquelle était significativement plus élevée pour le groupe végétarien. Parmi les études qui incluaient une supplémentation en créatine dans l’une, la puissance de maximale était plus élevée pour le régime mixte que pour les végétariens, et dans l’autre, les végétariens avaient une performance au travail totale supérieure à celle des omnivores.
Conclusion
Les régimes végétariens supplémentés en créatine et ovolactovégétarien ne semblent pas avoir d’infériorité par rapport au régime omnivore en ce qui concerne les adaptations neuromusculaires à l’exercice, mais la prudence reste de mise pour les autres régimes végétariens qui peuvent ne pas fournir des quantités adéquates de protéines et de micronutriments.