Bénéfices physiques des vitamines chez les ado?

[Nutrimuscle-Conseils]

The impact of vitamin D supplementation on body fat mass in elite male collegiate athletes
Itaru Kawashima, Nutrition & Metabolism volume 18, Article number: 51 (2021)

Background
Whether vitamin D supplementation has any effect on body fat percentage, especially among elite athletes, remains unclear. The aim of this study was to evaluate the effect of vitamin D supplementation on serum vitamin D level in elite male collegiate athletes and to analyze its effect on body fat percentage.

Methods
We enrolled a total of 42 elite male collegiate athletes in this prospective cohort study. In March 2020, body composition monitoring and blood test were performed. All athletes were provided with vitamin D3 supplement tablets of 25 μg/day. The use of the supplement was dependent on athletes’ preference. During the study period, their club activities were stopped for 2 months due to the coronavirus disease 2019 outbreak. A second examination, similar to the first one, was performed after approximately 3 months. Supplement usage by each athlete was also confirmed. The participants were divided into a non-supplement group (without supplementation, n = 15) and a supplement group (with supplementation, n = 27).

Results
Regarding baseline data at initial examination, the non-supplement and supplement groups showed significant differences in the mean body fat percentage (9.0% and 12.1%, respectively; P = 0.03) and serum 25(OH)D level (22.7 and 18.5 ng/mL, respectively, P = 0.02). At the time of the second examination, there were no significant differences in the results of both the groups. In terms of mean change value from the first to the second examination, there were significant differences in body fat percentage (1.9 and 0.2%, respectively, P = 0.02) and serum 25(OH)D level (1.7 and 7.2 ng/mL, respectively, P < 0.001) between the two groups.

A significant negative correlation was observed between the change ratio of body fat percentage and change value of serum 25(OH)D level (r =  − 0.37, P = 0.02).

Conclusions
Vitamin D supplementation of 25 μg/day significantly increased the serum 25(OH)D level in elite male collegiate athletes. Vitamin D supplementation may play a role in maintaining athletes’ body fat percentage under circumstances where sports activity has decreased.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de m'étude

L'impact de la supplémentation en vitamine D sur la masse grasse corporelle chez les athlètes universitaires masculins d'élite
Itaru Kawashima, Nutrition & Métabolisme volume 18, Numéro d'article : 51 (2021)

Arrière-plan
On ne sait pas encore si la supplémentation en vitamine D a un effet sur le pourcentage de graisse corporelle, en particulier chez les athlètes d'élite. Le but de cette étude était d'évaluer l'effet de la supplémentation en vitamine D sur le taux sérique de vitamine D chez les athlètes masculins d'élite et d'analyser son effet sur le pourcentage de graisse corporelle.

Méthodes
Nous avons recruté un total de 42 athlètes masculins d'élite dans cette étude de cohorte prospective. En mars 2020, un suivi de la composition corporelle et une prise de sang ont été effectués. Tous les athlètes ont reçu des comprimés de supplément de vitamine D3 à 25 μg/jour. L'utilisation du supplément dépendait de la préférence des athlètes. Au cours de la période d'étude, les activités de leur club ont été arrêtées pendant 2 mois en raison de l'épidémie de maladie à coronavirus 2019. Un deuxième examen, similaire au premier, a été réalisé après environ 3 mois. L'utilisation de suppléments par chaque athlète a également été confirmée. Les participants ont été divisés en un groupe sans supplémentation (sans supplémentation, n = 15) et un groupe supplément (avec supplémentation, n = 27).

Résultats
Concernant les données de base à l'examen initial, les groupes sans supplément et supplément ont montré des différences significatives dans le pourcentage moyen de graisse corporelle (9,0 % et 12,1 %, respectivement ; P = 0,03) et le taux sérique de 25(OH)D (22,7 et 18,5 ng/ mL, respectivement, P = 0,02). Au moment du deuxième examen, il n'y avait pas de différences significatives dans les résultats des deux groupes. En termes de valeur de changement moyen du premier au deuxième examen, il y avait des différences significatives dans le pourcentage de graisse corporelle (1,9 et 0,2 %, respectivement, P = 0,02) et le taux sérique de 25(OH)D (1,7 et 7,2 ng/mL, respectivement, P < 0,001) entre les deux groupes.

Une corrélation négative significative a été observée entre le rapport de changement du pourcentage de graisse corporelle et la valeur de changement du taux sérique de 25(OH)D (r =  − 0,37, P = 0,02).

Conclusion
Une supplémentation en vitamine D de 25 g/jour a augmenté significativement le taux sérique de 25(OH)D chez les athlètes masculins d'élite. La supplémentation en vitamine D peut jouer un rôle dans le maintien du pourcentage de graisse corporelle des athlètes dans des circonstances où l'activité sportive a diminué.

[Nutrimuscle-Conseils]

Effect of vitamin D supplementation on markers of cardiometabolic risk in children and adolescents: a meta-analysis of randomized clinical trials
Bin Cai Nutrition, Metabolism and Cardiovascular Diseases June 29, 2021

Highlights
• Vitamin D supplementation reduces fasting glucose in children and adolescents.
• When total vitamin D supplementation ≥ 200000 IU, it reduces TG level.
• Vitamin D supplementation does not affect HDL-C, LDL-C or TC.
• Vitamin D supplementation does not affect bicarbonate de potassium and waist circumferences and BMI.

Background and Aims
An increasing attention to the effect of vitamin D supplementation on cardiometabolic risk markers in children and adolescents has been gained recently. However, the results are inconsistent. Therefore, we conducted a meta-analysis to examine the effect of vitamin D supplementation on cardiometabolic risk markers in children and adolescents
Methods and Results
Eligible randomized controlled trials (RCTs) were identified by searching PubMed, EMBASE and Web of Science. The results of this study are synthetized and reported in accordance with the PRISMA statement. GRADE system was used to assess the certainty of evidence. A total of 9 RCTs were identified and included in the meta-analysis. We found that vitamin D supplementation did not affect the changes of cardiometabolic risk markers including high-density lipoprotein-cholesterol (HDL-C), low-density lipoprotein cholesterol (LDL-C), total cholesterol (TC), triglycerides (TG), body mass index (BMI), waist circumferences, systolic blood pressure (SDP) and diastolic blood pressure (DBP). However, vitamin D supplementation showed a beneficial effect on fasting glucose(MD, -1.54 mg/dl, 95% CI -2.98 to -0.10) and TG(MD, -24.76 mg/dl, 95% CI -37.66 to -11.86) in the sub-group analysis of total vitamin D supplementation ≥ 200000 IU.
Conclusions
Vitamin D supplementation appeared to have a beneficial effect on reducing fasting glucose and TG level when total vitamin D supplementation ≥ 200000 IU but not HDL-C, LDL-C TC, blood pressure and waist circumferences levels in children and adolescents. Further studies are needed to address this issue.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Effet de la supplémentation en vitamine D sur les marqueurs du risque cardiométabolique chez l'enfant et l'adolescent : une méta-analyse d'essais cliniques randomisés
Bin Cai Nutrition, métabolisme et maladies cardiovasculaires 29 juin 2021

Points forts
• La supplémentation en vitamine D réduit la glycémie à jeun chez les enfants et les adolescents.
• Lorsque la supplémentation totale en vitamine D ≥ 200000 UI, elle réduit le niveau de TG.
• La supplémentation en vitamine D n'affecte pas le HDL-C, le LDL-C ou le TC.
• La supplémentation en vitamine D n'affecte pas le bicarbonate de potassium, le tour de taille et l'IMC.

Contexte et objectifs
Une attention croissante à l'effet de la supplémentation en vitamine D sur les marqueurs de risque cardiométabolique chez les enfants et les adolescents a été acquise récemment. Cependant, les résultats sont incohérents. Par conséquent, nous avons mené une méta-analyse pour examiner l'effet de la supplémentation en vitamine D sur les marqueurs de risque cardiométabolique chez les enfants et les adolescents.

Méthodes et résultats
Les essais contrôlés randomisés (ECR) éligibles ont été identifiés en recherchant dans PubMed, EMBASE et Web of Science. Les résultats de cette étude sont synthétisés et rapportés conformément à la déclaration PRISMA. Le système GRADE a été utilisé pour évaluer la certitude des preuves. Au total, 9 ECR ont été identifiés et inclus dans la méta-analyse. Nous avons constaté que la supplémentation en vitamine D n'affectait pas les modifications des marqueurs de risque cardiométabolique, notamment les lipoprotéines de haute densité (HDL-C), les lipoprotéines de basse densité (LDL-C), le cholestérol total (TC), les triglycérides (TG), indice de masse corporelle (IMC), tour de taille, pression artérielle systolique (PSD) et pression artérielle diastolique (PAD). Cependant, la supplémentation en vitamine D a montré un effet bénéfique sur la glycémie à jeun (DM, -1,54 mg/dl, IC à 95 % -2,98 à -0,10) et la TG (DM, -24,76 mg/dl, IC à 95 % -37,66 à -11,86) dans l'analyse en sous-groupe de la supplémentation totale en vitamine D ≥ 200000 UI.

Conclusion
La supplémentation en vitamine D semble avoir un effet bénéfique sur la réduction de la glycémie à jeun et du taux de TG lorsque la supplémentation totale en vitamine D 200 000 UI mais pas les niveaux de HDL-C, LDL-C TC, de pression artérielle et de tour de taille chez les enfants et les adolescents. D'autres études sont nécessaires pour résoudre ce problème.

[Nutrimuscle-Conseils]

Aerobic Fitness, B-Vitamins, and Weight Status Are Related to Selective Attention in Children
by Lauren B. Raine Nutrients 2022, 14(1), 201;

There is an increasing prevalence of poor health behaviors during childhood, particularly in terms of physical activity and nutrition. This trend has occurred alongside a growing body of evidence linking these behaviors to cognitive function. B-vitamins are thought to be particularly important in the neural development that occurs during pregnancy, as well as in healthy cognitive aging. However, much less is known regarding the role of B-vitamins during childhood. Given that preadolescent childhood is a critical period for cognitive development, this study investigated the relationship between specific aspects of nutrition, particularly B-vitamins, and related health factors (e.g., body mass, fitness) on selective attention in children.

Children (n = 85; 8–11 years) completed a selective attention task to assess inhibition. Participant’s dietary intake was collected using the Automated Self-Administered 24-h dietary assessment tool. Correlations between specific nutrients, BMI, fitness, and task performance were investigated. After accounting for demographic variables and total caloric intake, increased B-vitamin intake (i.e., thiamin and folic acid) was associated with shorter reaction times (p’s < 0.05), fitness was associated with greater response accuracy (p < 0.05), and increased BMI was related to increased variability in reaction times (p < 0.05).

Together, these findings suggest that aspects of health may have unique contributions on cognitive performance. Proper physical health and nutrition are imperative for effective cognitive functioning in preadolescent children. Targeted efforts aimed at health education amongst this population could ensure proper cognitive development during school-age years, providing a strong foundation throughout life.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

La forme aérobique, les vitamines B et le statut pondéral sont liés à l'attention sélective chez les enfants
par Lauren B. Raine Nutriments 2022, 14(1), 201;

Il y a une prévalence croissante de mauvais comportements de santé pendant l'enfance, en particulier en termes d'activité physique et de nutrition. Cette tendance s'est produite parallèlement à un nombre croissant de preuves liant ces comportements à la fonction cognitive. On pense que les vitamines B sont particulièrement importantes dans le développement neural qui se produit pendant la grossesse, ainsi que dans le vieillissement cognitif sain. Cependant, on en sait beaucoup moins sur le rôle des vitamines B pendant l'enfance. Étant donné que l'enfance préadolescente est une période critique pour le développement cognitif, cette étude a examiné la relation entre des aspects spécifiques de la nutrition, en particulier les vitamines B, et les facteurs de santé connexes (par exemple, la masse corporelle, la forme physique) sur l'attention sélective chez les enfants.

Les enfants (n = 85 ; 8-11 ans) ont effectué une tâche d'attention sélective pour évaluer l'inhibition. L'apport alimentaire du participant a été recueilli à l'aide de l'outil d'évaluation alimentaire automatisé auto-administré sur 24 heures. Les corrélations entre les nutriments spécifiques, l'IMC, la forme physique et la performance aux tâches ont été étudiées. Après avoir pris en compte les variables démographiques et l'apport calorique total, l'augmentation de l'apport en vitamines B (c. L'IMC était lié à une variabilité accrue des temps de réaction (p < 0,05).

Ensemble, ces résultats suggèrent que les aspects de la santé peuvent avoir des contributions uniques sur les performances cognitives. Une bonne santé physique et une bonne nutrition sont impératives pour un fonctionnement cognitif efficace chez les enfants préadolescents. Des efforts ciblés visant à l'éducation à la santé de cette population pourraient assurer un bon développement cognitif pendant les années d'âge scolaire, fournissant une base solide tout au long de la vie

[Nutrimuscle-Conseils]

Dietary Supplement Intake and Factors Associated with Increased Use in Preadolescent Endurance Runners
Michelle T. Barrack Journal of the Academy of Nutrition and Dietetics: March 2022 (Volume 122, Issue 3)

Background
The prevalence of dietary supplement intake among preadolescent endurance runners is currently unknown.
Objective
Our aim was to describe use of dietary supplements, higher-risk supplements, and sport foods among preadolescent endurance athletes and identify associated characteristics of dietary supplement users in this population.
Design
This was a retrospective, cross-sectional study.
Participants/setting
Participants were 2,113 preadolescent endurance runners (male: n = 1,255, female: n = 858; mean age ± standard deviation = 13.2 ± 0.9 years).
Main outcome measures
Use of dietary supplements, higher-risk dietary supplements, and sport foods on 2 or more days per week during the past year.
Statistical analyses performed
Mann-Whitney U tests, χ2 tests, univariate and multivariate analyses.
Results
Twenty-six percent (n = 551) of preadolescent runners used dietary supplements on 2 or more days per week during the past year; 1.3% (n = 27) reported taking higher-risk supplements. Compared with male runners, female runners reported higher use of 1 or more supplements (32.5% vs 21.7%; P < .001) and 4 or more supplements (4.0% vs 1.9%; P = 0.005), multivitamin/minerals (24.2% vs 14.4%; P < .001), vitamin D (12.4% vs 5.6%; P < .001), calcium (8.9% vs 4.8%; P < .001), iron (3.1 vs 1.1%; P < .001), probiotic supplements (8.2% vs 1.3%; P < .001), and diet pills (0.5% vs 0.0%; P = .02). Male runners reported higher use of creatine (1.3% vs 0.0%; P < .001) and sport foods, including protein bars and drinks (19.5% vs 8.4%; P < .001), energy bars (23.5% vs 9.7%; P < .001), and carbohydrate-electrolyte drinks (27.9% vs 13.3%; P < .001) than female runners. Factors independently associated with a higher likelihood for dietary supplement use included weight loss in the past year, female (vs male) gender, following a vegetarian diet, skipping meals, attempting to gain weight, and history of a running-related bone stress injury.
Conclusions
More than one-quarter of preadolescent runners regularly consumed dietary supplements. Behaviors consistent with dietary restriction and history of bone stress injury were associated with higher likelihood for supplement use. Further work to understand supplement use patterns and potential value for nutrition education is advised to optimize health of preadolescent runners.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Apport de compléments alimentaires et facteurs associés à une utilisation accrue chez les coureurs d'endurance préadolescents
Michelle T. Barrack Journal de l'Académie de nutrition et de diététique : mars 2022 (volume 122, numéro 3)

Contexte
La prévalence de la consommation de compléments alimentaires chez les coureurs d'endurance préadolescents est actuellement inconnue.

Objectif
Notre objectif était de décrire l'utilisation de compléments alimentaires, de compléments à haut risque et d'aliments pour sportifs chez les athlètes d'endurance préadolescents et d'identifier les caractéristiques associées des utilisateurs de compléments alimentaires dans cette population.

Concevoir
Il s'agissait d'une étude rétrospective, transversale.

Participants/environnement
Les participants étaient 2 113 coureurs d'endurance préadolescents (hommes : n = 1 255, femmes : n = 858 ; âge moyen ± écart type = 13,2 ± 0,9 ans).

Principaux critères de jugement
Utilisation de compléments alimentaires, de compléments alimentaires à haut risque et d'aliments pour sportifs 2 jours ou plus par semaine au cours de l'année écoulée.

Analyses statistiques effectuées
Tests U de Mann-Whitney, tests χ2, analyses univariées et multivariées.

Résultats
Vingt-six pour cent (n = 551) des coureurs préadolescents ont utilisé des compléments alimentaires 2 jours ou plus par semaine au cours de l'année écoulée ; 1,3 % (n = 27) ont déclaré prendre des suppléments à risque plus élevé. Comparativement aux coureurs masculins, les coureuses ont déclaré une utilisation plus élevée d'un supplément ou plus (32,5 % contre 21,7 % ; P < 0,001) et de 4 suppléments ou plus (4,0 % contre 1,9 % ; P = 0,005), de multivitamines/minéraux (24,2 % vs 14,4 % ; P < 0,001), vitamine D (12,4 % vs 5,6 % ; P < 0,001), calcium (8,9 % vs 4,8 % ; P < 0,001), fer (3,1 vs 1,1 % ; P < 0,001 ), les suppléments probiotiques (8,2 % contre 1,3 % ; P < 0,001) et les pilules amaigrissantes (0,5 % contre 0,0 % ; P = 0,02). Les coureurs masculins ont signalé une utilisation plus élevée de créatine (1,3 % contre 0,0 % ; P < 0,001) et d'aliments pour sportifs, y compris les barres et boissons protéinées (19,5 % contre 8,4 % ; P < 0,001), les barres énergétiques (23,5 % contre 9,7 % ; P < 0,001) et les boissons glucidiques et électrolytiques (27,9 % contre 13,3 % ; P < 0,001) que les coureuses. Les facteurs indépendamment associés à une probabilité plus élevée d'utilisation de compléments alimentaires comprenaient la perte de poids au cours de l'année écoulée, le sexe féminin (vs masculin), le fait de suivre un régime végétarien, le saut de repas, la tentative de prise de poids et les antécédents de blessure liée au stress osseux lié à la course.

conclusion
Plus d'un quart des coureurs préadolescents consomment régulièrement des compléments alimentaires. Les comportements compatibles avec les restrictions alimentaires et les antécédents de lésions de stress osseux étaient associés à une probabilité plus élevée d'utilisation de suppléments. Des travaux supplémentaires pour comprendre les schémas d'utilisation des suppléments et la valeur potentielle de l'éducation nutritionnelle sont conseillés pour optimiser la santé des coureurs préadolescents.