Bénéfices santé des multi-vitamines

[Nutrimuscle-Conseils]

Addressing nutritional gaps with multivitamin and mineral supplements
Elizabeth Ward Nutrition Journal 2014, 13:72

A balanced and varied diet is the best source of essential vitamins and minerals; however, nutrient deficiencies occur, including in populations with bountiful food supplies and the means to procure nutrient-rich foods. For example, the typical American diet bears little resemblance to what experts recommend for fruit, vegetables, and whole grains, which serve as important sources of an array of vitamins and minerals. With time, deficiencies in one or more micronutrients may lead to serious health issues. A common reason people take multivitamin and mineral (MVM) supplements is to maintain or improve health, but research examining the effectiveness of MVMs in the prevention of certain chronic conditions is ongoing. In addition to the utility of MVMs for filling in relatively small but critical nutritional gaps, which may help prevent conditions such as anemia, neural tube defects, and osteoporosis, some evidence supports possible benefits of MVM supplementation with regard to cancer prevention (particularly in men) and prevention or delay of cataract, as well as some aspects of cognitive performance. Unlike some single-vitamin supplements, MVM supplements are generally well tolerated and do not appear to increase the risk of mortality, cerebrovascular disease, or heart failure.

The potential benefits of MVM supplements likely outweigh any risk in the general population and may be particularly beneficial for older people.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l’étude :

Combler les carences nutritionnelles en minéraux et en multivitamines.
Elizabeth Ward Nutrition Journal 2014, 13:72

Une alimentation variée et équilibrée est la meilleure source en vitamines et en minéraux essentiels. Toutefois, les carences en nutriments apparaissent, y compris dans les populations où l’alimentation est en suffisance. Par exemple, le régime américain typique ne correspond pas à ce que les experts nutritionnels recommandent (fruits et légumes, céréales à grains entiers), sources importantes de minéraux et de vitamines. Avec le temps, des carences en un ou plusieurs micronutriments peuvent conduire à des problèmes de santé plus ou moins graves. Une raison pour laquelle certaines personnes prennent des suppléments en multivitamines et en minéraux (MVM), est de maintenir ou d’améliorer la santé. Mais la recherche portant sur l’efficacité des MVMs dans la prévention de certaines maladies chroniques est en cours. En plus de l’utilité des MVMs pour combler les carences, ceux-ci peuvent prévenir de l’anémie, des anomalies du tube neural, l’ostéoporose. Certains éléments de preuves soutiennent le rôle d’une supplémentation en MVM en ce qui concerne la prévention du cancer (en particulier chez les hommes) et de la prévention de la cataracte , de même que certains aspects de la performance cognitive. Contrairement à certains supplément vitaminique seule, la supplémentation en MVM sont généralement bien tolérés et ne semblent pas augmenter le risque de mortalité, une maladie cérébrovasculaire, ou d'insuffisance cardiaque.

Les avantages potentiels d’une supplémentation en MVM, l’emportent sur les risques sur la population générale. Cette supplémentation représente un bénéfice pour les personnes âgées.

[Nutrimuscle-Conseils]

Risk Factors for Early-onset Sporadic Colorectal Cancer in Male Veterans
Thomas F. Imperiale Cancer Prev Res (Phila) OF1–OF10.

Identifying risk factors for early-onset colorectal cancer (EOCRC) could help reverse its rising incidence through risk factor reduction and/or early screening. We sought to identify EOCRC risk factors that could be used for decisions about early screening. Using electronic databases and medical record review, we compared male veterans ages 35 to 49 years diagnosed with sporadic EOCRC (2008–2015) matched 1:4 to clinic and colonoscopy controls without colorectal cancer, excluding those with established inflammatory bowel disease, high-risk polyposis, and nonpolyposis syndromes, prior bowel resection, and high-risk family history. We ascertained sociodemographic and lifestyle factors, family and personal medical history, physical measures, vital signs, medications, and laboratory values 6 to 18 months prior to case diagnosis. In the derivation cohort (75% of the total sample), univariate and multivariate logistic regression models were used to derive a full model and a more parsimonious model. Both models were tested using a validation cohort. Among 600 cases of sporadic EOCRC [mean (SD) age 45.2 (3.5) years; 66% White], 1,200 primary care clinic controls [43.4 (4.2) years; 68% White], and 1,200 colonoscopy controls [44.7 (3. years; 63% White], independent risk factors included age, cohabitation and employment status, body mass index (BMI), comorbidity, colorectal cancer, or other visceral cancer in a first- or second-degree relative (FDR or SDR), alcohol use, exercise, hyperlipidemia, use of statins, NSAIDs, and multivitamins. Validation c-statistics were 0.75–0.76 for the full model and 0.74–0.75 for the parsimonious model, respectively. These independent risk factors for EOCRC may identify veterans for whom colorectal cancer screening prior to age 45 or 50 years should be considered.

Prevention Relevance:
Screening 45- to 49-year-olds for colorectal cancer is relatively new with uncertain uptake thus far. Furthermore, half of EOCRC occurs in persons < 45 years old. Using risk factors may help 45- to 49-year-olds accept screening and may identify younger persons for whom earlier screening should be considered.

[Nutrimuscle-Conseils]

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Facteurs de risque du cancer colorectal sporadique d'apparition précoce chez les hommes vétérans
Thomas F. Imperiale Cancer Prev Res (Phila) OF1–OF10.

L'identification des facteurs de risque du cancer colorectal d'apparition précoce (EOCRC) pourrait aider à inverser son incidence croissante grâce à la réduction des facteurs de risque et/ou au dépistage précoce. Nous avons cherché à identifier les facteurs de risque EOCRC qui pourraient être utilisés pour prendre des décisions concernant le dépistage précoce. À l'aide de bases de données électroniques et d'un examen des dossiers médicaux, nous avons comparé les hommes vétérans âgés de 35 à 49 ans diagnostiqués avec un EOCRC sporadique (2008-2015) appariés 1: 4 aux témoins cliniques et de coloscopie sans cancer colorectal, à l'exclusion de ceux atteints d'une maladie intestinale inflammatoire établie, à haut risque syndromes de polypose et sans polypose, résection intestinale antérieure et antécédents familiaux à haut risque. Nous avons vérifié les facteurs sociodémographiques et de style de vie, les antécédents médicaux familiaux et personnels, les mesures physiques, les signes vitaux, les médicaments et les valeurs de laboratoire 6 à 18 mois avant le diagnostic du cas. Dans la cohorte de dérivation (75 % de l'échantillon total), des modèles de régression logistique univariés et multivariés ont été utilisés pour dériver un modèle complet et un modèle plus parcimonieux. Les deux modèles ont été testés à l'aide d'une cohorte de validation. Parmi 600 cas d'EOCRC sporadique [âge moyen (ET) 45,2 (3,5) ans ; 66 % de Blancs], 1 200 contrôles de cliniques de soins primaires [43,4 (4,2) ans ; 68 % de blancs], et 1 200 contrôles de coloscopie [44,7 (3,8 ) ans ; 63 % de blancs], les facteurs de risque indépendants comprenaient l'âge, la cohabitation et le statut d'emploi, l'indice de masse corporelle (IMC), la comorbidité, le cancer colorectal ou un autre cancer viscéral chez un parent au premier ou au deuxième degré (FDR ou SDR), la consommation d'alcool, exercice physique, hyperlipidémie, utilisation de statines, d'AINS et de multivitamines. Les statistiques c de validation étaient respectivement de 0,75 à 0,76 pour le modèle complet et de 0,74 à 0,75 pour le modèle parcimonieux. Ces facteurs de risque indépendants de l'EOCRC peuvent identifier les anciens combattants pour lesquels un dépistage du cancer colorectal avant l'âge de 45 ou 50 ans devrait être envisagé.

Pertinence de la prévention :
Le dépistage du cancer colorectal chez les 45 à 49 ans est relativement nouveau et son adoption est incertaine jusqu'à présent. De plus, la moitié des EOCRC surviennent chez des personnes de moins de 45 ans. L'utilisation des facteurs de risque peut aider les 45 à 49 ans à accepter le dépistage et peut identifier les personnes plus jeunes pour lesquelles un dépistage plus précoce devrait être envisagé.