Bénéfices santé long terme du potassium?

[Nutrimuscle-Conseils]

Long-term potassium intake and associated renal and cardiovascular outcomes in the clinical setting
Rik H.G. Olde Engberink Clinical Nutrition VOLUME 39, ISSUE 12, P3671-3676, DECEMBER 01, 2020

Background & aims
High potassium intake has been suggested to lower the risk for renal and cardiovascular outcome, but data are conflicting. This may be explained by the use of different methods for potassium intake assessment across studies. Also, most data are limited to the general population. We investigated the optimal potassium intake, as measured with multiple 24-h urine samples, in patients with a clinical indication for 24-h urine collection, for prevention of cardiorenal disease.

Methods
We performed a retrospective cohort study in 541 outpatient subjects with an estimated glomerular filtration rate >60 mL/min/1.73 m 2 who had sampled a 24-h urine collection between 1998 and 1999, and had at least 1 additional collection during a 17-year follow-up. We assessed incidence of renal (i.e. renal replacement therapy, 60% decline in estimated glomerular filtration rate or death) and cardiovascular disease (i.e. cardiovascular event or death).

Results
Average age of subjects was 47 years. Estimated mean potassium intake was 74 mmol/day and remained similar during follow-up. The highest tertile of estimated potassium intake was associated with a significant 76% reduction in renal outcome, and 73% decrease of cerebrovascular events, while no effect for overall cardiovascular outcome was found. A 20-mmol increase in potassium intake during follow-up was associated with a 24% reduction in renal outcome.

Conclusions
Our data demonstrate that high estimated potassium intake is associated with improved renal outcome and less cerebrovascular events in outpatient subjects with preserved kidney function.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Apport de potassium à long terme et résultats rénaux et cardiovasculaires associés en milieu clinique
Rik H.G. Olde Engberink Clinical Nutrition VOLUME 39, NUMÉRO 12, P3671-3676, 01 DÉCEMBRE 2020

Contexte et objectifs
Un apport élevé en potassium a été suggéré pour réduire le risque d'évolution rénale et cardiovasculaire, mais les données sont contradictoires. Cela peut s'expliquer par l'utilisation de différentes méthodes d'évaluation de l'apport en potassium dans les études. En outre, la plupart des données sont limitées à la population générale. Nous avons étudié l'apport optimal de potassium, tel que mesuré avec plusieurs échantillons d'urine de 24 h, chez des patients ayant une indication clinique de prélèvement d'urine de 24 h, pour la prévention des maladies cardiorénales.

Méthodes
Nous avons réalisé une étude de cohorte rétrospective chez 541 patients ambulatoires avec un taux de filtration glomérulaire estimé> 60 mL / min / 1,73 m 2 qui avaient échantillonné une collecte d'urine de 24 h entre 1998 et 1999, et avaient au moins 1 prélèvement supplémentaire au suivi de l'année. Nous avons évalué l'incidence des maladies rénales (c.-à-d. Thérapie de remplacement rénal, baisse de 60% du taux de filtration glomérulaire estimé ou décès) et des maladies cardiovasculaires (c.-à-d. Événement cardiovasculaire ou décès).

Résultats
L'âge moyen des sujets était de 47 ans. L'apport moyen estimé en potassium était de 74 mmol / jour et est resté similaire pendant le suivi. Le tertile le plus élevé de l'apport de potassium estimé était associé à une réduction significative de 76% de l'issue rénale et de 73% des événements vasculaires cérébraux, alors qu'aucun effet sur l'issue cardiovasculaire globale n'a été trouvé. Une augmentation de 20 mmol de l'apport en potassium au cours du suivi a été associée à une réduction de 24% de l'issue rénale.

Conclusions
Nos données démontrent qu'un apport élevé estimé en potassium est associé à une amélioration du résultat rénal et à moins d'événements cérébrovasculaires chez les patients ambulatoires dont la fonction rénale est préservée.