Bénéfices santé de la vitamine E

[Nutrimuscle-Conseils]

Vitamin E: Emerging aspects and new directions
Free Radical Biology and Medicine Volume 102, January 2017, Pages 16–36 Francesco Gallia

Highlights
• Biological functions and the essentiality of vitamin E for human health are still questionable.
• RDA and AI values have been proposed, but the concept of optimal intake for this vitamin remains elusive.
• In the last decades physiological and bioactive metabolites of vitamin E have been identified.
• Recent studies reveal promising applications of vitamin E in prevention of chronic diseases such as cardiovascular disease and NASH.
• Other potential applications of vitamin E have been proposed in neuroprotection, immunomodulation and antiallergic interventions.

The discovery of vitamin E will have its 100th anniversary in 2022, but we still have more questions than answers regarding the biological functions and the essentiality of vitamin E for human health. Discovered as a factor essential for rat fertility and soon after characterized for its properties of fat-soluble antioxidant, vitamin E was identified to have signaling and gene regulation effects in the 1980s. In the same years the cytochrome P-450 dependent metabolism of vitamin E was characterized and a first series of studies on short-chain carboxyethyl metabolites in the 1990s paved the way to the hypothesis of a biological role for this metabolism alternative to vitamin E catabolism.

In the last decade other physiological metabolites of vitamin E have been identified, such as α-tocopheryl phosphate and the long-chain metabolites formed by the ω-hydroxylase activity of cytochrome P-450. Recent findings are consistent with gene regulation and homeostatic roles of these metabolites in different experimental models, such as inflammatory, neuronal and hepatic cells, and in vivo in animal models of acute inflammation. Molecular mechanisms underlying these responses are under investigation in several laboratories and side-glances to research on other fat soluble vitamins may help to move faster in this direction. Other emerging aspects presented in this review paper include novel insights on the mechanisms of reduction of the cardiovascular risk, immunomodulation and antiallergic effects, neuroprotection properties in models of glutamate excitotoxicity and spino-cerebellar damage, hepatoprotection and prevention of liver toxicity by different causes and even therapeutic applications in non-alcoholic steatohepatitis.

We here discuss these topics with the aim of stimulating the interest of the scientific community and further research activities that may help to celebrate this anniversary of vitamin E with an in-depth knowledge of its action as vitamin.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l’étude

La Vitamine E: les aspects émergents et les nouvelles orientations.
Free Radical Biology and Medicine Volume 102, janvier 2017, Pages 16-36 Francesco Gallia

Points importants
• Les fonctions biologiques de la vitamine E pour la santé humaine restent discutables.
• Les valeurs de la RDA et de l'IA ont été proposées, mais le concept d'apport optimal pour cette vitamine reste difficile à atteindre.
• Au cours des dernières décennies, des métabolites physiologiques et bioactifs de la vitamine E ont été identifiés.
• Des études récentes révèlent des applications prometteuses de la vitamine E dans la prévention des maladies chroniques telles que les maladies cardiovasculaires et la NASH.
• D'autres applications potentielles de la vitamine E ont été proposées dans la neuroprotection, l'immunomodulation et les interventions antiallergiques.

La découverte de la vitamine E fêtera son 100e anniversaire en 2022, mais nous avons encore plus de questions que de réponses concernant les fonctions biologiques de la vitamine E pour la santé humaine. Découvert comme un facteur essentiel de la fertilité du rat et peu après caractérisé pour ses propriétés d'antioxydant liposoluble, la vitamine E a été identifié comme ayant des effets de signalisation et de régulation génique dans les années 1980. Dans les mêmes années, le métabolisme dépendant du cytochrome P-450 de la vitamine E a été caractérisé et une première série d'études sur les métabolites carboxyéthyliques à chaîne courte dans les années 1990 a ouvert la voie à l'hypothèse d'un rôle biologique pour ce métabolisme alternative au catabolisme de la vitamine E.

Au cours de la dernière décennie, d'autres métabolites physiologiques de la vitamine E ont été identifiés, tels que le phosphate d'α-tocophéryle et les métabolites à longue chaîne formés par l'activité ω-hydroxylase du cytochrome P-450. Les résultats récents sont cohérents avec la régulation des gènes et les rôles homéostatiques de ces métabolites dans différents modèles expérimentaux tels que les cellules inflammatoires, neuronales et hépatiques, et in vivo dans des modèles animaux d'inflammation aiguë. Les mécanismes moléculaires sous-jacents à ces réponses sont à l'étude dans plusieurs laboratoires et les regards sur la recherche sur d'autres vitamines liposolubles peuvent aider à se déplacer plus rapidement dans cette direction. Parmi les autres aspects émergents présentés dans ce document de revue, on trouve de nouveaux renseignements sur les mécanismes de réduction du risque cardiovasculaire, l'immunomodulation et les effets antiallergiques, les propriétés de neuroprotection dans les modèles d'excitotoxicité du glutamate et les dommages spino-cérébelleux, l'hépatoprotection et la prévention de la toxicité hépatique par différentes causes et même les applications thérapeutiques dans la stéatohépatite non alcoolique.

Nous discutons ici de ces sujets dans le but de stimuler l'intérêt de la communauté scientifique et les activités de recherche qui peuvent aider à approfondir les connaissances de la vitamine E.