La caféine améliore l'auto-réparation de notre ADN

[Nutrimuscle-Conseils]

Relationship between Caffeine and Levels of DNA Repair and Oxidative Stress in Women with and without a BRCA1 Mutation
J Nutrigenet Nutrigenomics 2015;8:174-184 Nikitina D

Coffee consumption has been associated with a reduction in breast cancer risk among women with a BRCA1 mutation. The objective of this study was to evaluate whether major contributors of caffeine intake are associated with a reduction in DNA damage and/or oxidative stress in women with and without a BRCA1 mutation.

Methods: Coffee, tea, soda and total caffeine consumption was collected by a dietary history questionnaire, and DNA repair capacity in lymphocytes was assessed by the comet assay (tail moments), micronucleus test (per 1,000 binucleated cells) and analysis of γ-H2AX staining (nuclear foci). The thiobarbituric acid-malondialdehyde and DTNB assays were used to estimate serum lipid peroxidation (µmol/l) and protein oxidation (µmol/l), respectively.

Results: Among all women, high levels of caffeine and caffeinated coffee intake were associated with significantly lower levels of micronuclei (138.50 vs. 97.67, p = 0.04, and 138.12 vs. 97.70, p = 0.04). There was no significant relationship between caffeine, coffee, tea and soda intake and the other markers of DNA repair capacity and oxidative stress among all women and in analyses stratified by BRCA1 mutation status.

Conclusion: The chemopreventive effects of coffee and/or caffeine may be associated with improved capacity to efficiently repair DNA damage.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l’étude

La relation entre la caféine, les niveaux de l'ADN et le stress oxydatif chez les femmes avec et sans une mutation BRCA1
J Nutrigenet nutrigénomique 2015; 8: 174-184 Nikitina D

La consommation de café a été associée à une réduction du risque de cancer du sein chez les femmes avec une mutation du gène BRCA1. L'objectif de cette étude estd'évaluer si les principaux contributeurs de la consommation de caféine sont associés à une réduction des dommages à l'ADN et / ou le stress oxydatif chez les femmes avec et sans une mutation BRCA1.

Méthodes: Café, thé, soda et la consommation totale de caféine qui a recueilli par un questionnaire sur les antécédents alimentaires, et la capacité de réparation de l'ADN dans les lymphocytes a été évalué par le test des comètes (queue de moment), le test du micronoyau (pour 1.000 cellules binucléées) et l'analyse de γ-H2AX coloration (de foyers nucléaires). Les acides malondialdéhyde et les dosages DTNB thiobarbiturique ont été utilisés pour estimer la peroxydation des lipides sériques (mol / l) et l'oxydation des protéines (mol / l), respectivement.

Résultats: Parmi toutes les femmes, des niveaux élevés de caféine ont été associés à des niveaux significativement inférieurs de micronoyaux (138.50 vs 97,67, p = 0,04, et 138.12 vs. 97,70, p = 0,04). Il n'y avait pas de relation significative entre la caféine, le café, le thé et les autres marqueurs de la capacité de réparation d'ADN et le stress oxydatif chez toutes les femmes et dans les analyses stratifiées par une mutation de BRCA1.

Conclusion: Les effets préventifs de la caféine peuvent être associés à l'amélioration de la capacité de réparer efficacement les dommages de l'ADN.