La caféine augmente la prise de risque

[Nutrimuscle-Conseils]

Cautiously Caffeinated: Does Caffeine Modulate Inhibitory, Impulsive, or Risky Behavior?
Giles Grace E Journal of Caffeine Research 7 Issue 1: March 1, 2017

Background: Experimental studies suggest that caffeine benefits cognitive function, including cognitive control processes such as response inhibition. However, recent cross-sectional studies purport that caffeine is, alternatively, associated with reduced response inhibition and associated concepts such as increased impulsivity, risk-taking, and aggression. However, such correlational designs, by definition, cannot conclude causal relationships. Thus, the present research employed a quasi-experimental design to explore whether caffeine influences response inhibition, impulsivity, risk-taking, and aggression in both high and low habitual caffeine consumers.

Methods: Forty-one participants, including 15 high habitual caffeine consumers (caffeine intake >300 mg/day) and 26 low habitual caffeine consumers (caffeine intake <100 mg/day), consumed 0 mg, 100 mg, 200 mg, 400 mg, and their normal caffeine on each of five separate mornings. They completed trait measures of aggression, impulsivity, and anger, as well as cognitive tasks probing response inhibition, impulsivity, risk-taking, and aggression.

Results: High habitual caffeine consumers reported greater trait motor impulsivity, that is, acting before carefully deliberating, compared with low habitual consumers. Acute caffeine intake enhanced nonaggressive responding to monetary rewards. However, acute caffeine intake did not influence response inhibition or impulsive, risky, or aggressive behavior in high or low habitual caffeine consumers.

Conclusions: Thus, while habitual caffeine consumption was associated with greater impulsive behavior, acute caffeine consumption showed no evidence of influencing impulsivity, risk-taking, or aggression.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l’étude

La prise de caféine avec précaution : la caféine modifie-t-elle un comportement inhibiteur, actif ou risqué ?
Giles Grace E Journal of Caffeine Research 7 Numéro 1: 1er mars 2017

Contexte: Des études expérimentales suggèrent que la caféine profite à la fonction cognitive, y compris aux processus de contrôle cognitif tels que l'inhibition de la réponse. Cependant, les récentes études transversales estiment que la caféine est, en variante, associée à une réduction de l'inhibition de la réponse et des concepts associés tels que l'impulsivité accrue, la prise de risque et l'agression. Cependant, ces conceptions corrélatives, par définition, ne peuvent pas conclure des relations de causalité. Ainsi, la recherche actuelle a utilisé un modèle quasi expérimental pour explorer si la caféine influence l'inhibition de la réponse, l'impulsivité, la prise de risque et l'agression chez des consommateurs de caféine élevés et les plus faibles consommateurs.

Méthodes: 41 participants, dont 15 consommateurs de caféine habituelement élevés (une consommation de caféine> 300 mg / jour) et 26 consommateurs de caféine plus faible habituellement (consommation de caféine <100 mg / jour), consommés 0 mg, 100 mg, 200 mg, 400 mg , sur chacun des cinq matins testés. Ils ont complété les mesures des caractéristiques de l'agression, de l'impulsivité et de la colère, ainsi que des tâches cognitives qui recherchent l'inhibition de la réponse, l'impulsivité, la prise de risque et l'agression.

Résultats: les consommateurs élevés en caféine habituellement ont signalé une plus grande impulsivité motrice, c'est-à-dire, par rapport aux consommateurs habituellement plus faibles. L'apport aigu en caféine a augmenté la réponse non-impulsive. Cependant, l'apport aigu de la caféine n'a pas influencé l'inhibition de la réponse ou le comportement impulsif, risqué ou agressif chez des consommateurs de caféine habituellement plus élevés ou plus faibles.

Conclusions: Ainsi, alors que la consommation habituelle en caféine était associée à un comportement impulsif plus important, la consommation aiguë de caféine ne présentait aucune preuve d'influence sur l'impulsivité, la prise de risque ou l'agression.