The effect of exercise intensity and excess postexercise oxygen consumption on postprandial blood lipids in physically inactive men
Laurel A. Littlefield Physiologie appliquée, nutrition et métabolisme 2017.
Documentation à l’appui, on rapporte une diminution de la lipémie postprandiale à la suite d’un exercice aérobie sollicitant une dépense énergétique suffisante. D’après des rapports, on observe une augmentation du surplus de consommation d’oxygène postexercice (« EPOC ») lorsqu’ un exercice d’intensité élevée est comparé à un exercice de faible intensité. La contribution aux modifications de la lipémie postprandiale de la dépense d’énergie suscitée par l’EPOC n’est pas documentée.
Cette étude a pour objectif d’évaluer les effets d’un exercice de faible et de haute intensité sur la lipémie postprandiale chez des hommes en bonne santé, sédentaires, en surpoids et obèse (âge, 43 ± 10 ans; consommation du pointe d’oxygène, 31,1 ± 7,5 mL·kg−1·min−1; indice de masse corporelle, 31,8 ± 4,5 kg/m2) et de déterminer la contribution de l’EPOC à la diminution de la lipémie postprandiale.
Les participants se soumettent à 4 conditions : contrôle sans exercice, exercice de faible intensité sollicitant 40–50 % de la réserve de la consommation d’oxygène (« LI »), exercice de haute intensité sollicitant 70–80 % de la réserve de la consommation d’oxygène (« HI ») et HI + compensation alimentaire de l’EPOC (« HI+EERM ») : la différence de dépense énergétique entre HI et LI durant l’EPOC est compensée par un supplément nutritionnel pour sportifs (Premier Nutrition Corp., Emeryville, Calif., É.-U.). Deux heures après l’exercice, les participants consomment un repas test riche en gras (1010 kcal, 99 g de gras saturés). On prélève des échantillons de sang avant l’exercice, avant le repas test et 2 h, 4 h et 6 h après le repas. L’augmentation de la surface sous la courbe des triglycérides est significativement réduite à la suite de LI, HI et HI+EERM comparativement au contrôle sans exercice (p < 0,05) sans aucune différence entre les conditions d’exercice (p > 0,05).
En conclusion, un exercice préalable de haute ou de faible intensité atténue également la réponse postprandiale des triglycérides au repas test. Le surplus d’énergie dépensée durant l’EPOC ne contribue pas significativement à la dépense d’énergie à l’effort ou à la diminution de la lipémie postprandiale chez des hommes en surpoids.