Effets de l’entraînement à jeun sur la VO2max source, l’oxydation des lipides et la performance aérobie chez des jeunes hommes modérément entraînés
K. Charlot Science & Sports Volume 31, Issue 3, June 2016, Pages 166–171
Notre objectif était de déterminer si l’entraînement à jeun améliorait l’effet d’un programme d’entraînement de volume restreint sur la consommation maximale d’oxygène (VO2max), l’oxydation des lipides et la performance en endurance comparé à un entrainement réalisé à l’état nourri chez de jeunes hommes modérément entraînés.
Synthèse des faits et résultats
Seize sujets se sont entraînés 3 fois par semaine pendant 6 semaines à jeun (FAST, n = ou à l’état nourri (FED, n = . L’entraînement était composé chaque semaine de deux sessions continues de 40 min (70 % de VO2max source) et d’une session intermittente (huit périodes de 2 min à 85 % de View the MathML source). La performance était évaluée par un 3000 m sur tapis roulant réalisé juste après un exercice de 60 min à l’état-stable à 60 % de VO2max source. La View the MathML source a augmenté dans les 2 groupes (+9,0 et 3,9 % chez FAST et FED, respectivement ; effet entraînement : p = 0,042) et une interaction entraînement × groupe approchait seulement le seuil de significativité (p = 0,081). L’oxydation des lipides pendant l’exercice de 60 min à l’état-stable et la capacité à oxyder des lipides (FATmax) n’étaient pas modifiées par l’entraînement. La durée pour parcourir 3000 m était diminuée dans les 2 groupes (−12,0 et 6,6 % chez FAST et FED, respectivement ; effet entraînement : p < 0,001).
Conclusion
Ainsi, quand un programme d’entraînement de volume réduit est planifié, réaliser les sessions à jeun ne semble pas apporter d’effets additionnels sur les modifications de la puissance et de la performance aérobies induites par l’entraînement. Les composantes de l’oxydation des lipides ne sont pas modifiées par cet entraînement qu’il soit réalisé à jeun ou à l’état nourri.