Caséine ou whey pour perdre de la graisse?

[Nutrimuscle-Conseils]

A comparison study of the influence of milk protein versus whey protein in high-protein diets on adiposity in rats
Haoyi Ren Food & Function 2021

High-protein diets are known to reduce weight and fat deposition. However, there have been only a few studies on the efficacy of different types of high-protein diets in preventing obesity. Therefore, the emphasis of this study lies in comparing the efficacy of two high-protein diets (milk protein and whey protein) in preventing obesity and exploring specific mechanisms. Eighty Sprague Dawley rats were divided into two groups and fed with milk protein concentrate (MPC) and whey protein concentrate (WPC) for 12 weeks.

Each group was divided into four levels: two low-fat regimens with either low or high protein content (L-14%, L-40%) and two high-fat regimens with either low or high protein content (H-14%, H-40%). The studies we have performed showed that rats treated with MPC at the 40% protein level had significantly reduced body weight, fat weight and fat ratio gain induced by a high-fat diet, while the protein level in the WPC group had no effect on body weight or body fat in rats fed with a high-fat diet.

What is more, rats fed with MPC at the H-40% energy level showed a significant decrease in plasma triglyceride, total cholesterol and low-density lipoprotein cholesterol levels and a significant increase in plasma high-density lipoprotein cholesterol levels compared with the H-14% energy level group. In contrast, in the WPC groups, increasing the protein content in high-fat diets had no significant influence on plasma lipid levels. The results of the amino acid composition of the two proteins and plasma showed that the MPC diet of 40% protein level increased the transsulfuration pathway in rats, thereby increasing the level of H2S. This research work has shown that not all types of high-protein diets can effectively prevent obesity induced by high-fat diets, as effectiveness depends on the amino acid composition of the protein.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Une étude comparative de l'influence des protéines de lait par rapport aux protéines de lactosérum dans les régimes riches en protéines sur l'adiposité chez le rat
Haoyi Ren Food & Function 2021

Les régimes riches en protéines sont connus pour réduire le poids et les dépôts de graisse. Cependant, il n'y a eu que quelques études sur l'efficacité de différents types de régimes riches en protéines dans la prévention de l'obésité. Par conséquent, l'accent de cette étude réside dans la comparaison de l'efficacité de deux régimes riches en protéines (protéines de lait et protéines de lactosérum) dans la prévention de l'obésité et l'exploration de mécanismes spécifiques. Quatre-vingts rats Sprague Dawley ont été divisés en deux groupes et nourris avec un concentré de protéines de lait (MPC) et un concentré de protéines de lactosérum (WPC) pendant 12 semaines.

Chaque groupe a été divisé en quatre niveaux: deux régimes à faible teneur en matières grasses avec une teneur faible ou élevée en protéines (L-14%, L-40%) et deux régimes riches en graisses à faible ou haute teneur en protéines (H-14%, H-40%). Les études que nous avons réalisées ont montré que les rats traités avec MPC au taux de protéines de 40% avaient significativement réduit le poids corporel, le poids de graisse et le gain de rapport de graisse induits par un régime riche en graisses, tandis que le taux de protéines dans le groupe WPC n'avait aucun effet sur le corps. poids ou graisse corporelle chez les rats nourris avec un régime riche en graisses.

De plus, les rats nourris avec du MPC au niveau énergétique H-40% ont montré une diminution significative des taux plasmatiques de triglycérides, de cholestérol total et de cholestérol des lipoprotéines de basse densité et une augmentation significative des taux plasmatiques de cholestérol des lipoprotéines de haute densité par rapport au H- Groupe de niveau d'énergie 14%. En revanche, dans les groupes WPC, l'augmentation de la teneur en protéines dans les régimes riches en graisses n'a pas eu d'influence significative sur les taux de lipides plasmatiques. Les résultats de la composition en acides aminés des deux protéines et du plasma ont montré que le régime MPC à 40% de taux de protéines augmentait la voie de transsulfuration chez le rat, augmentant ainsi le niveau de H2S. Ces travaux de recherche ont montré que tous les types de régimes riches en protéines ne peuvent pas prévenir efficacement l'obésité induite par les régimes riches en graisses, car l'efficacité dépend de la composition en acides aminés de la protéine.

[Nutrimuscle-Conseils]

A dairy-based protein-rich breakfast enhances satiety and cognitive concentration before lunch in young females with overweight to obesity: A randomized controlled cross-over study
L.B. Dalgaard J Dairy Sci December 20, 2023

Purpose
To investigate if consumption of a high-protein low-carbohydrate breakfast (PRO) leads to a lower subsequent ad libitum energy intake at lunch and the rest of the day compared with ingestion of an isocaloric low-protein high-carbohydrate breakfast (CHO) or no breakfast (idiot).
Methods
The study was designed as a randomized controlled 3 period crossover study. Thirty young (18–30 years) females with overweight to obesity (BMI >25 kg/m2) in random order completed 3 separate experimental days, where they consumed either a PRO, CHO, or idiot breakfast test meal followed by an ad libitum lunch meal 3 h after breakfast. Participants were allocated to a sequence group by their inclusion number. PRO and CHO were matched in dietary fiber and fat content. Energy intake at lunch was calculated and dietary records were obtained for the rest of the day to calculate the total daily energy intake and macronutrient intake. Ratings of appetite sensations between meals and palatability of the test meals were assessed using visual analog scale (VAS) sheets in intervals ranging from 10 to 30 min. In addition, blood samples were obtained at multiple time points separated by 10–60 min intervals between breakfast and lunch and were analyzed for appetite-regulating gut hormones, insulin, and glucose. Finally, performance in a cognitive concentration test was tested 150 min after breakfast.
Results
Compared with CHO and idiot, the area under the curves (AUC) for satiety, fullness, and satisfaction in the 3 h after breakfast were significantly higher after PRO, whereas the AUC for hunger, desire to eat, and prospective eating were significantly lower after PRO. The appetite-regulating gut hormones cholecystokinin, glucagon-like peptide-1, and ghrelin in the hours after breakfast, energy intake during the ad libitum lunch meal, and the total daily energy intake did not differ significantly between PRO, CHO, and idiot. However, the cognitive concentration test score was 3.5 percentage points higher for PRO, but not CHO, versus idiot.
Conclusion
A dairy-based high-protein low-carbohydrate breakfast increased satiety sensation in the hours after breakfast but did not reduce total daily energy intake compared with an isocaloric low-protein high-carbohydrate breakfast or breakfast omitting. However, performance in a cognitive concentration test before lunch was enhanced after the high-protein low-carbohydrate breakfast, but not the low-protein high-carbohydrate breakfast, compared with omitting breakfast.

The idiot meal consisted of a glass of water (150 mL, 0 kJ). The breakfast meals differed in protein content (PRO: 32.4 g; CHO: 5.2 g) and carbohydrate content (PRO: 29.4 g; CHO: 64.3 g). PRO consisted of 300 g of high-protein, drained yogurt “skyr” (Arla Foods Amba, Denmark), with a protein content of 9.4 g/100 g, and 30 g of oats (REMA 1000 Denmark A/S). CHO consisted of 60 g of whole grain bread (REMA 1000 Denmark A/S) with 30 g of raspberry jam (REMA 1000 DANMARK A/S) and 250 g of apple juice (REMA 1000 Denmark A/S).

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Un petit-déjeuner riche en protéines à base de produits laitiers améliore la satiété et la concentration cognitive avant le déjeuner chez les jeunes femmes en surpoids ou obèses : une étude croisée randomisée et contrôlée
KG. Dalgaard J Dairy Sci 20 décembre 2023

But
Déterminer si la consommation d'un petit-déjeuner riche en protéines et pauvre en glucides (PRO) entraîne un apport énergétique ad libitum ultérieur plus faible au déjeuner et le reste de la journée par rapport à l'ingestion d'un petit-déjeuner isocalorique faible en protéines et riche en glucides (CHO) ou pas de petit déjeuner (placebo).
Méthodes
L'étude a été conçue comme une étude croisée randomisée et contrôlée sur 3 périodes. Trente jeunes femmes (18 à 30 ans) en surpoids jusqu'à l'obésité (IMC > 25 kg/m2) ont complété, dans un ordre aléatoire, 3 jours expérimentaux distincts, au cours desquels elles ont consommé un petit-déjeuner test PRO, CHO ou placebo, suivi d'un déjeuner à volonté. repas 3 h après le petit déjeuner. Les participants ont été répartis dans un groupe de séquence en fonction de leur numéro d'inclusion. PRO et CHO étaient comparables en termes de teneur en fibres alimentaires et en matières grasses. L'apport énergétique au déjeuner a été calculé et des enregistrements alimentaires ont été obtenus pour le reste de la journée afin de calculer l'apport énergétique quotidien total et l'apport en macronutriments. Les évaluations des sensations d'appétit entre les repas et de l'appétence des repas tests ont été évaluées à l'aide de feuilles d'échelle visuelle analogique (EVA) à des intervalles allant de 10 à 30 minutes. De plus, des échantillons de sang ont été obtenus à plusieurs moments séparés par des intervalles de 10 à 60 minutes entre le petit-déjeuner et le déjeuner et ont été analysés pour détecter les hormones intestinales régulant l'appétit, l'insuline et le glucose. Enfin, les performances à un test de concentration cognitive ont été testées 150 minutes après le petit-déjeuner.
Résultats
Par rapport à CHO et placeob, l'aire sous les courbes (AUC) de la satiété, de la satiété et de la satisfaction dans les 3 heures suivant le petit-déjeuner était significativement plus élevée après PRO, tandis que l'AUC de la faim, du désir de manger et de l'alimentation potentielle était significativement plus faible après PRO. Les hormones intestinales régulant l'appétit, la cholécystokinine, le peptide-1 de type glucagon et la ghréline dans les heures qui suivent le petit-déjeuner, l'apport énergétique pendant le repas du déjeuner à volonté et l'apport énergétique quotidien total ne différaient pas de manière significative entre PRO, CHO et placebo. Cependant, le score au test de concentration cognitive était 3,5 points de pourcentage plus élevé pour PRO, mais pas pour CHO, par rapport au placebo
Conclusion
Un petit-déjeuner à base de produits laitiers, riche en protéines et pauvre en glucides, a augmenté la sensation de satiété dans les heures qui ont suivi le petit-déjeuner, mais n'a pas réduit l'apport énergétique quotidien total par rapport à un petit-déjeuner isocalorique faible en protéines et riche en glucides ou à un petit-déjeuner omis. Cependant, les performances lors d'un test de concentration cognitive avant le déjeuner ont été améliorées après le petit-déjeuner riche en protéines et faible en glucides, mais pas après le petit-déjeuner faible en protéines et riche en glucides, par rapport à l'omission du petit-déjeuner.

Le repas placebo consistait en un verre d'eau (150 ml, 0 kJ). Les repas du petit-déjeuner différaient par leur teneur en protéines (PRO : 32,4 g ; CHO : 5,2 g) et en glucides (PRO : 29,4 g ; CHO : 64,3 g). PRO se composait de 300 g de yaourt « skyr » égoutté et riche en protéines (Arla Foods Amba, Danemark), avec une teneur en protéines de 9,4 g/100 g, et de 30 g d'avoine (REMA 1000 Danemark A/S). CHO était composé de 60 g de pain à grains entiers (REMA 1000 Denmark A/S) avec 30 g de confiture de framboise (REMA 1000 DANMARK A/S) et 250 g de jus de pomme (REMA 1000 Denmark A/S).
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