Ceux qui savent bien cuisiner mangent plus sainement

[Nutrimuscle-Conseils]

Cooking skills related to potential benefits for dietary behaviors and weight status among older Japanese men and women: a cross-sectional study from the JAGES
Yukako Tani, International Journal of Behavioral Nutrition and Physical Activity volume 17, Article number: 82 (2020)

Poor cooking skills have been linked to unhealthy diets. However, limited research has examined associations of cooking skills with older adults’ health outcomes. We examined whether cooking skills were associated with dietary behaviors and body weight among older people in Japan.

Methods
We used cross-sectional data from the 2016 Japan Gerontological Evaluation Study, a self-report, population-based questionnaire study of men (n = 9143) and women (n = 10,595) aged ≥65 years. The cooking skills scale, which comprises seven items with good reliability, was modified for use in Japan. We calculated adjusted relative risk ratios of unhealthy dietary behaviors (low frequency of home cooking, vegetable/fruit intake; high frequency of eating outside the home) using logistic or Poisson regression, and relative risk ratios of obesity and underweight using multinomial logistic regression.

Results
Women had higher levels of cooking skills, compared with men. Women with a moderate to low level of cooking skills were 3.35 (95% confidence interval [CI]: 2.87–3.92) times more likely to have a lower frequency of home cooking and 1.61 (95% CI: 1.36–1.91) times more likely to have a lower frequency of vegetable/fruit intake, compared with women with a high level of cooking skills. Men with a low level of cooking skills were 2.56 (95% CI: 2.36–2.77) times more likely to have a lower frequency of home cooking and 1.43 (95% CI: 1.06–1.92) times more likely to be underweight, compared with men with a high level of cooking skills. Among men in charge of meals, those with a low level of cooking skills were 7.85 (95% CI: 6.04–10.21) times more likely to have a lower frequency of home cooking, 2.28 (95% CI: 1.36–3.82) times more likely to have a higher frequency of eating outside the home, and 2.79 (95% CI: 1.45–5.36) times more likely to be underweight, compared with men with a high level of cooking skills. Cooking skills were unassociated with obesity.

Conclusions
A low level of cooking skills was associated with unhealthy dietary behaviors and underweight, especially among men in charge of meals. Research on improving cooking skills among older adults is needed.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Compétences culinaires liées aux avantages potentiels pour les comportements alimentaires et le poids chez les hommes et les femmes japonaises plus âgées: une étude transversale du JAGES
Yukako Tani, International Journal of Behavioral Nutrition and Physical Activity volume 17, Numéro d'article: 82 (2020)

Les mauvaises compétences culinaires ont été liées à des régimes alimentaires malsains. Cependant, des recherches limitées ont examiné les associations des compétences culinaires avec les résultats pour la santé des personnes âgées. Nous avons examiné si les compétences culinaires étaient associées aux comportements alimentaires et au poids corporel des personnes âgées au Japon.

Les méthodes
Nous avons utilisé des données transversales issues de l'étude d'évaluation gérontologique du Japon de 2016, une auto-évaluation, une étude par questionnaire basée sur la population d'hommes (n = 9143) et de femmes (n = 10595) âgés de ≥ 65 ans. L'échelle des compétences en cuisine, qui comprend sept articles avec une bonne fiabilité, a été modifiée pour être utilisée au Japon. Nous avons calculé les ratios de risque relatifs ajustés des comportements alimentaires malsains (faible fréquence de cuisson à la maison, consommation de légumes / fruits; fréquence élevée de manger à l'extérieur de la maison) en utilisant la régression logistique ou de Poisson, et les ratios de risque relatifs d'obésité et d'insuffisance pondérale en utilisant la régression logistique multinomiale.

Résultats
Les femmes avaient un niveau de compétence culinaire plus élevé que les hommes. Les femmes ayant un niveau de compétence en cuisine modéré à faible étaient 3,35 (intervalle de confiance [IC] à 95%: 2,87–3,92) plus susceptibles d'avoir une fréquence de cuisson familiale plus faible et 1,61 (IC à 95%: 1,36–1,91) fois plus susceptibles avoir une fréquence plus faible de consommation de légumes / fruits, par rapport aux femmes ayant un haut niveau de cuisine. Les hommes ayant un faible niveau de cuisine étaient 2,56 (IC à 95%: 2,36-2,77) plus susceptibles d'avoir une fréquence de cuisson à la maison plus faible et 1,43 (IC à 95%: 1,06 à 1,92) fois plus susceptibles d'avoir un poids insuffisant, par rapport à les hommes avec un haut niveau de cuisine. Parmi les hommes en charge des repas, ceux ayant un faible niveau de cuisine étaient 7,85 (IC à 95%: 6,04–10,21) plus susceptibles d'avoir une fréquence de cuisson familiale plus faible, 2,28 (IC à 95%: 1,36–3,82) fois plus susceptibles d'avoir une fréquence plus élevée de manger à l'extérieur de la maison, et 2,79 (IC à 95%: 1,45–5,36) plus de chances d'avoir un poids insuffisant, par rapport aux hommes ayant un niveau élevé de compétences culinaires. Les compétences culinaires n'étaient pas associées à l'obésité.

Conclusions
Un faible niveau de compétences culinaires était associé à des comportements alimentaires malsains et à une insuffisance pondérale, en particulier chez les hommes chargés des repas. Des recherches sur l'amélioration des compétences culinaires chez les personnes âgées sont nécessaires.