La choline et la phosphatidylcholine peuvent maintenir les performances cognitives par de multiples mécanismes
Thomas B Shea Journal américain de nutrition clinique septembre 2019
Une nutrition adéquate est essentielle au maintien de la fonction cognitive au cours du vieillissement, et une mauvaise nutrition est l’un des facteurs de risque de survenue d’une déficience cognitive légère et de la progression vers la démence (1, 2). Contrairement aux agents pharmacologiques actuels, les approches nutritionnelles peuvent avoir un effet positif sur les processus neurodégénératifs bien avant la manifestation de la démence (2). D'un autre côté, la limitation la plus grave aux interventions nutritionnelles est peut-être que les participants sont rarement naïfs, ce qui réduit d'autant les risques qu'une exposition accrue aux nutriments se traduise par une amélioration des performances. En revanche, dans le cadre de carences chroniques en éléments nutritifs, des dommages irréversibles peuvent être survenus (3).