Cluster dextrine Vs glucose sur l'anabolisme post-effort?

[Nutrimuscle-Conseils]

Co-ingestion of cluster dextrin carbohydrate does not increase exogenous protein-derived amino acid release or myofibrillar protein synthesis following a whole-body resistance exercise in moderately trained younger males: a double-blinded randomized controlled crossover trial
Yusuke Nishimura, European Journal of Nutrition volume 61, pages2475–2491 (2022)

Purpose
This study investigates if co-ingestion of cluster dextrin (CDX) augments the appearance of intrinsically labeled meat protein hydrolysate-derived amino acid (D5-phenylalanine), Akt/mTORC1 signaling, and myofibrillar protein fractional synthetic rate (FSR).

Methods
Ten moderately trained healthy males (age: 21.5 ± 2.1 years, body mass: 75.7 ± 7.6 kg, body mass index (BMI): 22.9 ± 2.1 kg/m2) were included for a double-blinded randomized controlled crossover trial. Either 75 g of CDX or glucose (GLC) was given in conjunction with meat protein hydrolysate (0.6 g protein * FFM−1) following a whole-body resistance exercise. A primed-continuous intravenous infusion of L-[15N]-phenylalanine with serial muscle biopsies and venous blood sampling was performed.

Results
A time × group interaction effect was found for serum D5-phenylalanine enrichment (P < 0.01). Serum EAA and BCAA concentrations showed a main effect for group (P < 0.05). Tmax serum BCAA was greater in CDX as compared to GLC (P < 0.05). However, iAUC of all serum parameters did not differ between CDX and GLC (P > 0.05). Tmax serum EAA showed a trend towards a statistical significance favoring CDX over GLC. The phosphorylation of p70S6KThr389, rpS6Ser240/244, ERK1/2Thr202/Tyr204 was greater in CDX compared to GLC (P < 0.05). However, postprandial myofibrillar FSR did not differ between CDX and GLC (P = 0.17).

Conclusion
In moderately trained younger males, co-ingestion of CDX with meat protein hydrolysate does not augment the postprandial amino acid availability or myofibrillar FSR as compared to co-ingestion of GLC during the recovery from a whole-body resistance exercise despite an increased intramuscular signaling.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l''étude

La co-ingestion de glucides de dextrine en grappes n'augmente pas la libération d'acides aminés dérivés de protéines exogènes ou la synthèse de protéines myofibrillaires à la suite d'un exercice de résistance de tout le corps chez des hommes jeunes modérément entraînés : un essai croisé contrôlé randomisé en double aveugle
Yusuke Nishimura, Journal européen de la nutrition volume 61, pages2475–2491 (2022)

Objectif
Cette étude examine si la co-ingestion de dextrine en grappe (CDX) augmente l'apparition d'acides aminés dérivés de l'hydrolysat de protéines de viande marqués intrinsèquement (D5-phénylalanine), de la signalisation Akt/mTORC1 et du taux de synthèse fractionnaire des protéines myofibrillaires (FSR).

Méthodes
Dix hommes en bonne santé modérément entraînés (âge : 21,5 ± 2,1 ans, masse corporelle : 75,7 ± 7,6 kg, indice de masse corporelle (IMC) : 22,9 ± 2,1 kg/m2) ont été inclus dans un essai croisé contrôlé randomisé en double aveugle. Soit 75 g de CDX ou de glucose (GLC) ont été administrés en conjonction avec un hydrolysat de protéines de viande (0,6 g de protéines * FFM-1) après un exercice de résistance de tout le corps. Une perfusion intraveineuse continue amorcée de L-[15N]-phénylalanine avec des biopsies musculaires en série et des prélèvements sanguins veineux a été réalisée.

Résultats
Un effet d'interaction temps × groupe a été trouvé pour l'enrichissement sérique en D5-phénylalanine (P < 0,01). Les concentrations sériques d'EAA et de BCAA ont montré un effet principal pour le groupe (P < 0,05). Le Tmax BCAA sérique était plus élevé dans le CDX que dans le GLC (P < 0,05). Cependant, l'iAUC de tous les paramètres sériques ne différait pas entre CDX et GLC (P > 0,05). L'EAA sérique Tmax a montré une tendance vers une signification statistique favorisant la CDX par rapport à la GLC. La phosphorylation de p70S6KThr389, rpS6Ser240/244, ERK1/2Thr202/Tyr204 était supérieure dans CDX par rapport à GLC (P < 0,05). Cependant, la FSR myofibrillaire postprandiale ne différait pas entre CDX et GLC (P = 0,17).

Conclusion
Chez les jeunes hommes modérément entraînés, la co-ingestion de CDX avec un hydrolysat de protéines de viande n'augmente pas la disponibilité postprandiale des acides aminés ou la FSR myofibrillaire par rapport à la co-ingestion de GLC pendant la récupération après un exercice de résistance de tout le corps malgré une augmentation de la signalisation intramusculaire.

[Nutrimuscle-Conseils]

Postexercise muscle glycogen synthesis with glucose, galactose, and combined galactose-glucose ingestion
Tim Podlogar Am J Physiol 17 NOV 2023

Ingested galactose can enhance postexercise liver glycogen repletion when combined with glucose but effects on muscle glycogen synthesis are unknown. In this double-blind randomized study participants [7 men and 2 women; V̇o2max: 51.1 (8.7) mL·kg−1·min−1] completed three trials of exhaustive cycling exercise followed by a 4-h recovery period, during which carbohydrates were ingested at the rate of 1.2 g·kg−1·h−1 comprising glucose (GLU), galactose (GAL) or galactose + glucose (GAL + GLU; 1:2 ratio). The increase in vastus lateralis skeletal-muscle glycogen concentration during recovery was higher with GLU relative to GAL + GLU [contrast: +50 mmol·(kg DM)−1; 95%CL 10, 89; P = 0.021] and GAL [+46 mmol·(kg DM)−1; 95%CL 8, 84; P = 0.024] with no difference between GAL + GLU and GAL [−3 mmol·(kg DM)−1; 95%CL −44, 37; P = 0.843]. Plasma glucose concentration in GLU was not significantly different vs. GAL + GLU (+ 0.41 mmol·L−1; 95%CL 0.13, 0.94) but was significantly lower than GAL (−0.75 mmol·L−1; 95%CL −1.34, −0.17) and also lower in GAL vs. GAL + GLU (−1.16 mmol·−1; 95%CL −1.80, −0.53). Plasma insulin was higher in GLU + GAL and GLU compared with GAL but not different between GLU + GAL and GLU. Plasma galactose concentration was higher in GAL compared with GLU (3.35 mmol·L−1; 95%CL 3.07, 3.63) and GAL + GLU (3.22 mmol·L−1; 95%CL 3.54, 2.90) with no difference between GLU + GAL (0.13 mmol·L−1; 95%CL −0.11, 0.37) and GLU. Compared with galactose or a galactose + glucose blend, glucose feeding was more effective in postexercise muscle glycogen synthesis.

Comparable muscle glycogen synthesis was observed with galactose-glucose coingestion and exclusive galactose-only ingestion.

NEW & NOTEWORTHY Postexercise galactose-glucose coingestion or exclusive galactose-only ingestion resulted in a lower rate of skeletal-muscle glycogen replenishment compared with exclusive glucose-only ingestion. Comparable muscle glycogen synthesis was observed with galactose-glucose coingestion and exclusive galactose-only ingestion.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Synthèse du glycogène musculaire après l'exercice avec du glucose, du galactose et une ingestion combinée de galactose-glucose
Tim Podlogar Am J Physiol 17 NOV 2023

Le galactose ingéré peut améliorer la réplétion hépatique en glycogène après l'exercice lorsqu'il est associé au glucose, mais les effets sur la synthèse du glycogène musculaire sont inconnus. Dans cette étude randomisée en double aveugle, les participants [7 hommes et 2 femmes ; V̇o2max : 51,1 (8,7) mL·kg−1·min−1] a réalisé trois essais d'exercices cyclistes exhaustifs suivis d'une période de récupération de 4 heures, au cours de laquelle des glucides ont été ingérés à raison de 1,2 g·kg−1·h− 1 comprenant du glucose (GLU), du galactose (GAL) ou du galactose + glucose (GAL + GLU ; rapport 1:2). L'augmentation de la concentration de glycogène dans le muscle squelettique du vaste latéral pendant la récupération était plus élevée avec GLU par rapport à GAL + GLU [contraste : +50 mmol·(kg DM)−1 ; 95 %CL 10, 89 ; P = 0,021] et GAL [+46 mmol·(kg MS)−1 ; 95 %CL 8, 84 ; P = 0,024] sans différence entre GAL + GLU et GAL [−3 mmol·(kg DM)−1 ; CL à 95 % −44, 37 ; P = 0,843]. La concentration plasmatique de glucose dans GLU n'était pas significativement différente de celle de GAL + GLU (+ 0,41 mmol·L−1 ; 95 % CL 0,13, 0,94) mais était significativement inférieure à celle de GAL (−0,75 mmol·L−1 ; 95 % CL −1,34). , −0,17) et également plus faible dans GAL par rapport à GAL + GLU (−1,16 mmol·−1 ; 95 %CL −1,80, −0,53). L'insuline plasmatique était plus élevée dans les groupes GLU + GAL et GLU que dans GAL, mais pas différente entre GLU + GAL et GLU. La concentration plasmatique de galactose était plus élevée dans le GAL que dans le GLU (3,35 mmol·L−1 ; 95 % CL 3,07, 3,63) et dans le GAL + GLU (3,22 mmol·L−1 ; 95 % CL 3,54, 2,90) sans différence entre GLU + GAL (0,13 mmol·L−1 ; 95 %CL −0,11, 0,37) et GLU. Comparativement au galactose ou à un mélange galactose + glucose, l’alimentation en glucose était plus efficace dans la synthèse du glycogène musculaire après l’exercice.

Une synthèse comparable du glycogène musculaire a été observée avec la cogestion de galactose-glucose et l'ingestion exclusive de galactose uniquement.

NOUVEAU ET À NOTER La cogestion de galactose-glucose après l'exercice ou l'ingestion exclusive de galactose uniquement a entraîné un taux plus faible de reconstitution du glycogène des muscles squelettiques par rapport à l'ingestion exclusive de glucose uniquement. Une synthèse comparable du glycogène musculaire a été observée avec la cogestion de galactose-glucose et l'ingestion exclusive de galactose uniquement.

[Nutrimuscle-Conseils]

Glucose ingestion before and after resistance training sessions does not augment ribosome biogenesis in healthy moderately trained young adults
European Journal of Applied Physiology Volume 124, pages 2329–2342, (2024) Kristian Lian

Purpose
Resistance training-induced skeletal muscle hypertrophy seems to depend on ribosome biogenesis and content. High glucose treatment may augment ribosome biogenesis through potentiating resistance training-induced adaptations. This was investigated with total RNA and ribosomal RNA abundances as main outcomes, with relevant transcriptional/translational regulators (c-Myc/UBF/rpS6) as a secondary outcome.

Methods
Sixteen healthy, moderately trained individuals [male/female, n = 9/7; age, 24.1 (3.3)] participated in a within-participant crossover trial with unilateral resistance training (leg press and knee extension, 3 sets of 10 repetitions maximum) and pre- and post-exercise ingestion of either glucose (3 × 30 g, 90 g total) or placebo supplements (Stevia rebaudiana, 3 × 0.3 g, 0.9 g total), together with protein (2 × 25 g, 50 g total), on alternating days for 12 days. Six morning resistance exercise sessions were conducted per condition, and the sessions were performed in an otherwise fasted state. Micro-biopsies were sampled from m. vastus lateralis before and after the intervention.

Results
Glucose ingestion did not have beneficial effects on resistance training-induced increases of ribosomal content (mean difference 7.6% [− 7.2, 24.9], p = 0.34; ribosomal RNA, 47S/18S/28S/5.8S/5S, range 7.6–37.9%, p = 0.40–0.98) or levels of relevant transcriptional or translational regulators (c-MYK/UBF/rpS6, p = 0.094–0.292). Of note, both baseline and trained state data of total RNA showed a linear relationship with UBF; a ∼14% increase in total RNA corresponded to 1 SD unit increase in UBF (p = 0.003).

Conclusion
Glucose ingestion before and after resistance training sessions did not augment ribosomal RNA accumulation during twelve days of heavy-load resistance training in moderately trained young adults.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

L'ingestion de glucose avant et après les séances d'entraînement en résistance n'augmente pas la biogenèse des ribosomes chez les jeunes adultes en bonne santé et modérément entraînés
European Journal of Applied Physiology Volume 124, pages 2329–2342, (2024) Kristian Lian

Objectif
L'hypertrophie musculaire squelettique induite par l'entraînement en résistance semble dépendre de la biogenèse et du contenu des ribosomes. Un traitement à haute teneur en glucose peut augmenter la biogenèse des ribosomes en potentialisant les adaptations induites par l'entraînement en résistance. Cela a été étudié avec les abondances totales d'ARN et d'ARN ribosomique comme principaux résultats, avec les régulateurs transcriptionnels/traductionnels pertinents (c-Myc/UBF/rpS6) comme résultat secondaire.

Méthodes
Seize individus en bonne santé et modérément entraînés [hommes/femmes, n = 9/7 ; [âge, 24,1 (3,3)] ont participé à un essai croisé intra-participant avec entraînement de résistance unilatéral (presse à jambes et extension du genou, 3 séries de 10 répétitions maximum) et ingestion avant et après l'exercice de glucose (3 × 30 g, 90 g au total) ou de suppléments placebo (Stevia rebaudiana, 3 × 0,3 g, 0,9 g au total), ainsi que de protéines (2 × 25 g, 50 g au total), en alternance pendant 12 jours. Six séances matinales d'exercices de résistance ont été menées par condition, et les séances ont été réalisées dans un état de jeûne. Des microbiopsies ont été prélevées sur le m. vastus lateralis avant et après l'intervention.

Résultats
L'ingestion de glucose n'a pas eu d'effets bénéfiques sur les augmentations induites par l'entraînement en résistance du contenu ribosomique (différence moyenne de 7,6 % [− 7,2, 24,9], p = 0,34 ; ARN ribosomique, 47S/18S/28S/5,8S/5S, plage de 7,6 à 37,9 %, p = 0,40 à 0,98) ou des niveaux de régulateurs transcriptionnels ou traductionnels pertinents (c-MYK/UBF/rpS6, p = 0,094 à 0,292). Il convient de noter que les données de base et d'état d'entraînement de l'ARN total ont montré une relation linéaire avec l'UBF ; une augmentation d'environ 14 % de l'ARN total correspondait à une augmentation d'une unité SD de l'UBF (p = 0,003).

Conclusion
L’ingestion de glucose avant et après les séances d’entraînement en résistance n’a pas augmenté l’accumulation d’ARN ribosomique pendant douze jours d’entraînement en résistance à charge lourde chez de jeunes adultes modérément entraînés.