Combien de vitamine D pour la prévention des cancers?

[Nutrimuscle-Conseils]

Cross-sectional observational study – Investigation of vitamin D concentration in Caucasian cancer patients. what is the adequate dose of vitamin D for these patients?
Clinical Nutrition Volume 40, Issue 6, June 2021, Pages 3852-3858 Aleksandra Kapała

Background & aims
Vitamin D impairs tumour-related transformation and supports the anticancer function of the immune system. Currently, there are no guidelines on vitamin D supplementation devoted solely to cancer patients. The primary objective of the study was to evaluate the frequency of vitamin D deficiency in Caucasian cancer patients and to characterize the clinical factors that predispose individuals to decreased vitamin D concentration. Secondly, the study aimed to estimate the dose of vitamin D supplementation that would prevent deficiencies in patients with cancer.

Methods
In the presented cross-sectional study the population consisted of 500 consecutive Caucasian patients with a diagnosis of neoplastic disease, some of which declared long-term vitamin D supplementation in various doses. Serum vitamin D concentration was measured once in all patients and clinical data were obtained from the hospital database. The frequencies of vitamin D deficiency were compared to certain clinical variables by appropriate statistical tests. The dose of vitamin D substitution in cancer patients was estimated using the receiver operating characteristic (ROC) curve.

Results
Vitamin D deficiency was diagnosed in 66.8% of patients with cancer and even in 31.6% who declared vitamin D supplementation. Older age, male gender, diagnosis of head and neck cancer or squamous cell carcinoma and body mass loss were identified as factors that predispose to vitamin D deficiency. The dose of vitamin D that would prevent deficiency in Caucasian patients with cancer was set at 2250 IU daily.

Conclusions
Vitamin D deficiency was very common in Caucasian patients with cancer, even in terms of vitamin D supplementation. The greatest predisposition was related to elder age, male gender, diagnosis of head and neck or squamous cell carcinoma and body mass loss. The dose of vitamin D supplementation in cancer patients should probably be higher than in the general population.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Étude observationnelle transversale – Étude de la concentration de vitamine D chez des patients cancéreux de race blanche. quelle est la dose adéquate de vitamine D pour ces patients ?
Nutrition Clinique Volume 40, Numéro 6, Juin 2021, Pages 3852-3858 Aleksandra Kapała

Contexte et objectifs
La vitamine D altère la transformation liée à la tumeur et soutient la fonction anticancéreuse du système immunitaire. À l'heure actuelle, il n'existe aucune directive sur la supplémentation en vitamine D consacrée uniquement aux patients atteints de cancer. L'objectif principal de l'étude était d'évaluer la fréquence de la carence en vitamine D chez les patients cancéreux de race blanche et de caractériser les facteurs cliniques qui prédisposent les individus à une diminution de la concentration en vitamine D. Deuxièmement, l'étude visait à estimer la dose de supplémentation en vitamine D qui permettrait de prévenir les carences chez les patients atteints de cancer.

Méthodes
Dans l'étude transversale présentée, la population était constituée de 500 patients caucasiens consécutifs avec un diagnostic de maladie néoplasique, dont certains ont déclaré une supplémentation en vitamine D à long terme à diverses doses. La concentration sérique de vitamine D a été mesurée une fois chez tous les patients et les données cliniques ont été obtenues à partir de la base de données hospitalière. Les fréquences de carence en vitamine D ont été comparées à certaines variables cliniques par des tests statistiques appropriés. La dose de substitution de vitamine D chez les patients cancéreux a été estimée à l'aide de la courbe caractéristique de fonctionnement du récepteur (ROC).

Résultats
Une carence en vitamine D a été diagnostiquée chez 66,8 % des patients atteints de cancer et même chez 31,6 % qui ont déclaré une supplémentation en vitamine D. L'âge avancé, le sexe masculin, le diagnostic de cancer de la tête et du cou ou de carcinome épidermoïde et la perte de masse corporelle ont été identifiés comme des facteurs prédisposant à une carence en vitamine D. La dose de vitamine D qui préviendrait une carence chez les patients caucasiens atteints de cancer a été fixée à 2 250 UI par jour.

Conclusion
La carence en vitamine D était très fréquente chez les patients caucasiens atteints de cancer, même en termes de supplémentation en vitamine D. La plus grande prédisposition était liée à l'âge, au sexe masculin, au diagnostic de carcinome de la tête et du cou ou à cellules squameuses et à la perte de masse corporelle. La dose de supplémentation en vitamine D chez les patients cancéreux devrait probablement être plus élevée que dans la population générale.