Combien de vitamine D pour vivre plus longtemps?

[Nutrimuscle-Conseils]

Vitamin D Status and Risk of All-Cause and Cause-Specific Mortality in a Large Cohort: Results From the UK Biobank
Xikang Fan, The Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism, Volume 105, Issue 10, 1 October 2020,

Context
Although an inverse association between vitamin D status and mortality has been reported in observational studies, the precise association shape and optimal vitamin D status remain undetermined.

Objective
To investigate the association between vitamin D status and risk of all-cause and cause-specific mortality and estimate optimal serum 25-hydroxyvitamin D [25(OH)D] concentrations.

Participants
365 530 participants who had serum 25(OH)D measurements and no history of cardiovascular disease (CVD), cancer, or diabetes at baseline (2006-2010).

Main outcome measures
All-cause and cause-specific mortality.

Results
During a median follow-up of 8.9 (interquartile range: 8.3-9.5) years, 10 175 deaths occurred, including 1841 (18.1%) due to CVD and 5737 (56.4%) due to cancer. The multivariate analyses revealed nonlinear inverse associations, with a decrease in mortality risk appearing to level off at 60 nmol/L of 25(OH)D for all-cause and CVD deaths and at 45 nmol/L for cancer deaths. Compared to participants with 25(OH)D concentrations below the cutoffs, those with higher concentrations had a 17% lower risk for all-cause mortality (hazard ratio [HR]: 0.83, 95% confidence interval [CI]: 0.79-0.86), 23% lower risk for CVD mortality (HR: 0.77, 95% CI: 0.68-0.86), and 11% lower risk for cancer mortality (HR: 0.89, 95% CI: 0.84-0.95).

Conclusions
Higher 25(OH)D concentrations are nonlinearly associated with lower risk of all-cause, CVD, and cancer mortality. The thresholds of 45 to 60 nmol/L might represent an intervention target to reduce the overall risk of premature death, which needs further confirmation in large clinical trials.

[Nutrimuscle-Conseils]

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Statut en vitamine D et risque de mortalité toutes causes et causes spécifiques dans une grande cohorte: résultats de la biobanque britannique
Xikang Fan, The Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism, Volume 105, Issue 10, 1 octobre 2020,

Le contexte
Bien qu'une association inverse entre le statut en vitamine D et la mortalité ait été rapportée dans les études d'observation, la forme précise de l'association et le statut optimal en vitamine D restent indéterminés.

Objectif
Étudier l'association entre le statut en vitamine D et le risque de mortalité toutes causes et causes spécifiques et estimer les concentrations sériques optimales de 25-hydroxyvitamine D [25 (OH) D].

Les participants
365 530 participants qui avaient des mesures de la 25 (OH) D sérique et aucun antécédent de maladie cardiovasculaire (MCV), de cancer ou de diabète au départ (2006-2010).

Principales mesures des résultats
Mortalité toutes causes et causes spécifiques.

Résultats
Au cours d'un suivi médian de 8,9 ans (intervalle interquartile: 8,3-9,5), 10 175 décès sont survenus, dont 1841 (18,1%) dus à une MCV et 5737 (56,4%) à un cancer. Les analyses multivariées ont révélé des associations inverses non linéaires, avec une diminution du risque de mortalité semblant se stabiliser à 60 nmol / L de 25 (OH) D pour les décès toutes causes et par MCV et à 45 nmol / L pour les décès par cancer. Par rapport aux participants dont les concentrations de 25 (OH) D étaient inférieures aux seuils, ceux dont les concentrations étaient plus élevées présentaient un risque de mortalité toutes causes confondues de 17% inférieur (hazard ratio [HR]: 0,83, intervalle de confiance à 95% [IC]: 0,79-0,86) , 23% plus faible risque de mortalité par MCV (HR: 0,77, IC à 95%: 0,68-0,86) et 11% de risque de mortalité par cancer (HR: 0,89, IC à 95%: 0,84-0,95).

Conclusions
Des concentrations plus élevées de 25 (OH) D sont associées de manière non linéaire à un risque plus faible de mortalité toutes causes confondues, de MCV et de cancer. Les seuils de 45 à 60 nmol / L pourraient représenter un objectif d'intervention pour réduire le risque global de décès prématuré, qui doit être confirmé dans de grands essais cliniques.