Comment lutter contre le cancer de la prostate?

[Nutrimuscle-Conseils]

Ejaculation Frequency and Risk of Prostate Cancer: Updated Results with an Additional Decade of Follow-up
European Urology Volume 70, Issue 6, December 2016, Pages 974–982 Jennifer R. Rider

Background

Evidence suggests that ejaculation frequency may be inversely related to the risk of prostate cancer (PCa), a disease for which few modifiable risk factors have been identified.

Objective

To incorporate an additional 10 yr of follow-up into an original analysis and to comprehensively evaluate the association between ejaculation frequency and PCa, accounting for screening, clinically relevant disease subgroups, and the impact of mortality from other causes.

Design, setting, and participants

A prospective cohort study of participants in the Health Professionals Follow-up Study utilizing self-reported data on average monthly ejaculation frequency. The study includes 31 925 men who answered questions on ejaculation frequency on a 1992 questionnaire and followed through to 2010. The average monthly ejaculation frequency was assessed at three time points: age 20–29 yr, age 40–49 yr, and the year before questionnaire distribution.

Outcome measurements and statistical analysis

Incidence of total PCa and clinically relevant disease subgroups. Cox models were used to estimate hazard ratios (HRs) and 95% confidence intervals (CIs).

Results and limitations

During 480 831 person-years, 3839 men were diagnosed with PCa. Ejaculation frequency at age 40–49 yr was positively associated with age-standardized body mass index, physical activity, divorce, history of sexually transmitted infections, and consumption of total calories and alcohol. Prostate-specific antigen (PSA) test utilization by 2008, number of PSA tests, and frequency of prostate biopsy were similar across frequency categories. In multivariable analyses, the hazard ratio for PCa incidence for ≥21 compared to 4–7 ejaculations per month was 0.81 (95% confidence interval [CI] 0.72–0.92; p < 0.0001 for trend) for frequency at age 20–29 yr and 0.78 (95% CI 0.69–0.89; p < 0.0001 for trend) for frequency at age 40–49 yr. Associations were driven by low-risk disease, were similar when restricted to a PSA-screened cohort, and were unlikely to be explained by competing causes of death.

Conclusions

These findings provide additional evidence of a beneficial role of more frequent ejaculation throughout adult life in the etiology of PCa, particularly for low-risk disease.

Patient summary

We evaluated whether ejaculation frequency throughout adulthood is related to prostate cancer risk in a large US-based study. We found that men reporting higher compared to lower ejaculatory frequency in adulthood were less likely to be subsequently diagnosed with prostate cancer.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l’étude

La fréquence d’éjaculation et le cancer de la prostate : une mise à jour des résultats après une décennie supplémentaire de suivi
Européenne Volume d'urologie 70, Issue 6, Décembre 2016, Pages 974-982 Jennifer R. Rider

Contexte
Les preuves suggèrent que la fréquence de l'éjaculation peut être inversement lié au risque de cancer de la prostate (CaP), une maladie pour laquelle peu de facteurs de risque influencables ont été identifiés.

Objectif
Pour incorporer 10 ans supplémentaire de suivi dans une analyse et ainsi évaluer globalement l'association entre la fréquence de l'éjaculation et CaP, ce qui représente pour le dépistage, les sous-groupes de la maladie cliniquement pertinentes, et l'impact de la mortalité due à d'autres causes.

Design, création et participants
Une étude de cohorte prospective des participants aux professionnels de la santé en utilisant des données autodéclarées sur la fréquence moyenne mensuelle de l'éjaculation. L'étude comprend 31 925 hommes qui ont répondu aux questions sur la fréquence de l'éjaculation sur un questionnaire de 1992 et suivies jusqu'en 2010. La fréquence moyenne de l'éjaculation mensuelle a été évaluée à trois points de temps : de 20-29 ans, de 40-49 ans, et l'année précédente de distribution du questionnaire.

Les mesures de résultats et l'analyse statistique
L’incidence du total CaP et les sous-groupes des maladies cliniquement pertinentes. Les modèles de Cox ont été utilisés pour estimer les rapports de risque (RR) et les intervalles de confiance à 95% (IC).

Les résultats et les limites
Chez 480 831 personnes, 3839 hommes ont été diagnostiqués avec PCa. La fréquence des éjaculations à l'âge de 40-49 ans était associée positivement à l'indice normalisé selon l'âge, la masse corporelle, l'activité physique, la vie sentimentale, l'histoire des infections sexuellement transmissibles, et la dépense énergétique et de l'alcool. L’utilisation de l’antigène prostatique spécifique (APS) d'ici 2008, le nombre de tests PSA, et la fréquence de la biopsie de la prostate étaient similaires dans les catégories de fréquence. Dans les analyses multivariées, le rapport de risque pour l'incidence CaP pour une ≥21 comparé à 4-7 éjaculations par mois était de 0,81 (95% intervalle de confiance [IC] de 0,72 à 0,92; p <0,0001 pour la tendance) pour la fréquence à l'âge de 20-29 ans et 0,78 (IC à 95% 0,69 à 0,89; p <0,0001 pour la tendance) pour la fréquence à l'âge de 40-49 ans. Les associations ont été chassés par un faible risque de maladie, étaient semblables, et étaient peu susceptibles d'être expliquées par des causes de décès.

Conclusions
Ces résultats fournissent une preuve supplémentaire d'un rôle bénéfique de l'éjaculation plus fréquente tout au long de la vie adulte dans l'étiologie de CaP.

résumé des patients
Nous avons évalué si la fréquence de l'éjaculation à l'âge adulte est liée à un risque de cancer de la prostate dans une grande étude américaine. Nous avons constaté que les hommes déclarant un taux plus élevé par rapport à la fréquence inférieure d’éjaculation à l'âge adulte étaient moins susceptibles d'être ultérieurement diagnostiqué avec un cancer de la prostate.