par Nutrimuscle-Conseils » 30 Aoû 2018 18:28
Activité sexuelle et risque de cancer de la prostate: une méta-analyse dose-réponse
Zhongyu Jian j.jsxm.2018.07.004
introduction
Le rôle de l'activité sexuelle (AS) sur le risque de cancer de la prostate (PCa) est toujours controversé.
Objectif
Déterminer les associations entre le nombre de partenaires sexuels féminins, l'âge au premier rapport sexuel, la fréquence de l'éjaculation et le risque de PCa.
Les méthodes
Une recherche documentaire systématique sur MEDLINE, le registre central Cochrane des essais contrôlés et le Web of Science basée sur les directives relatives aux éléments de rapport préférés pour les revues systématiques et les méta-analyses (PRISMA) a été menée pour identifier les études pertinentes publiées avant avril 2018. odds ratio (OR) résumé et IC à 95% pour déterminer l'association entre le risque SA et PCa. Une méta-analyse dose-réponse en deux étapes a été réalisée pour explorer la tendance à partir des logarithmes OR corrélés.
Principales mesures de résultats
Les mesures de résultats comprenaient les caractéristiques des études incluses, les associations entre le nombre de partenaires sexuels féminins, l'âge au premier rapport sexuel, ainsi que le risque de FE et de PCa.
Résultats
Un total de 21 études cas-témoins et une étude de cohorte avec 55 490 participants (14 976 patients et 40 514 contrôles) ont été inclus dans cette méta-analyse. Des associations linéaires et dose-réponse significatives ont été observées entre le nombre de partenaires sexuels féminins et l'âge au premier rapport sexuel et le risque de PCa, une augmentation de 10 partenaires sexuelles féminines associée à une augmentation de 1,10 fois du risque PCA (OR 1.10, IC 95%). 1,01-1,21), et le risque de PCa a diminué de 4% pour chaque retard de 5 ans au premier rapport sexuel (OR 0,96, IC à 95% de 0,92 à 0,99). Bien qu'aucune association linéaire n'ait été observée entre la FE et le risque de PCa, une EF modérée (2 à 4 fois par semaine) était significativement associée à un risque plus faible de PCa (OR 0,91, IC à 95% 0,87-0,96).
Implications Cliniques
La modification des facteurs d’AS apparaît comme une approche à faible risque utile pour réduire le risque de PCa.
Forces et limites
Il s'agit de la première méta-analyse dose-réponse réalisée pour décrire l'association entre le risque SA et PCa. Cependant, la direction de la causalité entre l'AS et le risque de PCa doit être interprétée avec prudence, car la plupart des études incluses utilisaient la conception cas-témoins.
Conclusion
La méta-analyse des études incluses a montré que les hommes avec moins de partenaires sexuels, l'âge au premier rapport sexuel et l'éjaculation fréquente modérée étaient associés à une diminution significative du risque de PCa.