Comment la télévision ramollit-elle le cerveau?

[Nutrimuscle-Conseils]

Screen time is Independently Associated with Serum Brain-Derived Neurotrophic Factor (BDNF) in Youth with Obesity
Dr. Gary S. Goldfield, Applied Physiology, Nutrition, and Metabolism • 8 April 2021

Purpose: Low levels of brain derived-neurotrophic factor (BDNF) and excessive screen exposure are risk factors for neurocognitive deficits and obesity in youth, but the relationship between screen time and BDNF remains unknown. This study examined whether duration and/or type of sedentary screen time behavior (TV viewing, video games, recreational computer use) are associated with serum BDNF levels in youth with obesity.

Methods: The sample consisted of 250 inactive, post-pubertal adolescents with obesity (172F/78M, aged 15.5 + 1.4 years) at the baseline assessment of the Healthy Eating, Aerobic, resistance Training in Youth Study.

Results: After controlling for self-reported age, sex, race, parental education, puberty stage, physical activity, and diet, higher total screen exposure was significantly associated with lower serum BDNF levels (β= -0.21, p=0.002). TV viewing was the only type of screen behavior that was associated with BDNF levels (β = -0.22, p=0.001).

Conclusions: Higher exposure to traditional forms of screen time was independently associated with lower serum BDNF levels, and this association appears to be driven primarily by TV viewing. Future intervention research is needed to determine whether limiting screen time is an effective way to increase BDNF and associated health benefits in a high-risk population of youth with obesity.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Le temps passé devant un écran est indépendamment associé au facteur neurotrophique sérique dérivé du cerveau (BDNF) chez les jeunes obèses
Dr Gary S. Goldfield, Physiologie appliquée, nutrition et métabolisme • 8 avril 2021

Objectif: De faibles niveaux de facteur neurotrophique dérivé du cerveau (BDNF) et une exposition excessive à l'écran sont des facteurs de risque de déficits neurocognitifs et d'obésité chez les jeunes, mais la relation entre le temps d'écran et le BDNF reste inconnue. Cette étude a examiné si la durée et / ou le type de comportement sédentaire à l'écran (visionnement de la télévision, jeux vidéo, utilisation de l'ordinateur à des fins récréatives) sont associés aux taux sériques de BDNF chez les jeunes obèses.

Méthodes: L'échantillon était composé de 250 adolescents inactifs, post-pubertaires souffrant d'obésité (172F / 78M, âgés de 15,5 + 1,4 ans) lors de l'évaluation de base de l'étude Healthy Eating, Aerobic, resistance Training in Youth.

Résultats: Après contrôle de l'âge, du sexe, de la race, du niveau de scolarité des parents, du stade de la puberté, de l'activité physique et du régime alimentaire autodéclarés, une exposition totale à l'écran plus élevée était significativement associée à des taux sériques inférieurs de BDNF (β = -0,21, p = 0,002). L'écoute de la télévision était le seul type de comportement d'écran associé aux niveaux de BDNF (β = -0,22, p = 0,001).

Conclusions: Une exposition plus élevée aux formes traditionnelles de temps d'écran était indépendamment associée à des taux sériques plus faibles de BDNF, et cette association semble être principalement motivée par le visionnement de la télévision. Des recherches d'intervention futures sont nécessaires pour déterminer si la limitation du temps d'écran est un moyen efficace d'augmenter le BDNF et les avantages pour la santé associés dans une population à haut risque de jeunes souffrant d'obésité