La créatine comme anti-tumeur ?

[Nutrimuscle-Conseils]

Creatine in T Cell Antitumor Immunity and Cancer Immunotherapy
by Bo Li Nutrients 2021, 13(5), 1633;

Creatine is a broadly used dietary supplement that has been extensively studied for its benefit on the musculoskeletal system. Yet, there is limited knowledge regarding the metabolic regulation of creatine in cells beyond the muscle. New insights concerning various regulatory functions for creatine in other physiological systems are developing. Here, we highlight the latest advances in understanding creatine regulation of T cell antitumor immunity, a topic that has previously gained little attention in the creatine research field. Creatine has been identified as an important metabolic regulator conserving bioenergy to power CD8 T cell antitumor reactivity in a tumor microenvironment; creatine supplementation has been shown to enhance antitumor T cell immunity in multiple preclinical mouse tumor models and, importantly, to synergize with other cancer immunotherapy modalities, such as the PD-1/PD-L1 blockade therapy, to improve antitumor efficacy. The potential application of creatine supplementation for cancer immunotherapy and the relevant considerations are discussed

[Nutrimuscle-Conseils]

Le modèle de «moteur hybride» dans l'immunité antitumorale des lymphocytes T et l'application potentielle de la supplémentation en créatine pour l'immunothérapie anticancéreuse. (UNE) Nutriments limités pour les cellules immunitaires dans le microenvironnement tumoral. (B) Le modèle «moteur hybride». De manière analogue à la voiture hybride, une cellule T CD8 spécifique à un antigène tumoral utilise un «moteur à carburant moléculaire», comprenant le cycle de l'acide tricarboxylique et la glycolyse, pour convertir les nutriments en adénosine triphosphate (ATP), tout en utilisant un système de tampon énergétique à médiation par la créatine. batterie moléculaire », pour stocker l'ATP et alimenter les activités des cellules T. (C) La créatine peut être obtenue à partir d'un régime riche en créatine (par exemple, viande rouge, volaille et poisson) et de compléments alimentaires. (ré) L'administration de créatine en tant qu'intervention thérapeutique entraînerait les meilleurs effets thérapeutiques.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Créatine dans l'immunité antitumorale des lymphocytes T et l'immunothérapie anticancéreuse
par Bo Li Nutrients 2021, 13 (5), 1633;

La créatine est un complément alimentaire largement utilisé qui a été largement étudié pour ses bienfaits sur le système musculo-squelettique. Pourtant, les connaissances sur la régulation métabolique de la créatine dans les cellules au-delà du muscle sont limitées. De nouvelles connaissances concernant diverses fonctions de régulation de la créatine dans d'autres systèmes physiologiques se développent. Ici, nous mettons en évidence les dernières avancées dans la compréhension de la régulation de la créatine de l'immunité antitumorale des lymphocytes T, un sujet qui a précédemment attiré peu d'attention dans le domaine de la recherche sur la créatine. La créatine a été identifiée comme un régulateur métabolique important conservant la bioénergie pour alimenter la réactivité antitumorale des lymphocytes T CD8 dans un microenvironnement tumoral; Il a été démontré que la supplémentation en créatine améliore l'immunité des lymphocytes T antitumoraux dans plusieurs modèles de tumeurs précliniques de souris et, surtout, se synergise avec d'autres modalités d'immunothérapie anticancéreuse, telles que la thérapie de blocage PD-1 / PD-L1, pour améliorer l'efficacité antitumorale. L'application potentielle de la supplémentation en créatine pour l'immunothérapie anticancéreuse et les considérations pertinentes sont discutées

[Nutrimuscle-Conseils]

Creatine modulates cellular energy metabolism and protects against cancer cachexia-associated muscle wasting
Lulu Wei Front. Pharmacol., 07 December 2022

Cancer cachexia is a multifactorial syndrome defined by progressive loss of body weight with specific depletion of skeletal muscle and adipose tissue. Since there are no FDA-approved drugs that are available, nutritional intervention is recommended as a supporting therapy. Creatine supplementation has an ergogenic effect in various types of sports training, but the regulatory effects of creatine supplementation in cancer cachexia remain unknown. In this study, we investigated the impact of creatine supplementation on cachectic weight loss and muscle loss protection in a tumor-bearing cachectic mouse model, and the underlying molecular mechanism of body weight protection was further assessed.

We observed decreased serum creatine levels in patients with cancer cachexia, and the creatine content in skeletal muscle was also significantly decreased in cachectic skeletal muscle in the C26 tumor-bearing mouse model.

Creatine supplementation protected against cancer cachexia-associated body weight loss and muscle wasting and induced greater improvements in grip strength. Mechanistically, creatine treatment altered the dysfunction and morphological abnormalities of mitochondria, thus protecting against cachectic muscle wasting by inhibiting the abnormal overactivation of the ubiquitin proteasome system (UPS) and autophagic lysosomal system (ALS). In addition, electron microscopy revealed that creatine supplementation alleviated the observed increase in the percentage of damaged mitochondria in C26 mice, indicating that nutritional intervention with creatine supplementation effectively counteracts mitochondrial dysfunction to mitigate muscle loss in cancer cachexia.

These results uncover a previously uncharacterized role for creatine in cachectic muscle wasting by modulating cellular energy metabolism to reduce the level of muscle cell atrophy.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

La créatine module le métabolisme énergétique cellulaire et protège contre la fonte musculaire associée à la cachexie cancéreuse
Front de Lulu Wei. Pharmac., 07 décembre 2022

La cachexie cancéreuse est un syndrome multifactoriel défini par une perte progressive de poids corporel avec une déplétion spécifique des muscles squelettiques et du tissu adipeux. Puisqu'il n'y a pas de médicaments approuvés par la FDA qui sont disponibles, une intervention nutritionnelle est recommandée comme thérapie de soutien. La supplémentation en créatine a un effet ergogénique dans divers types d'entraînements sportifs, mais les effets régulateurs de la supplémentation en créatine dans la cachexie cancéreuse restent inconnus. Dans cette étude, nous avons étudié l'impact de la supplémentation en créatine sur la perte de poids cachectique et la protection contre la perte musculaire dans un modèle de souris cachectique portant une tumeur, et le mécanisme moléculaire sous-jacent de la protection du poids corporel a été évalué plus en détail.

Nous avons observé une diminution des taux de créatine sérique chez les patients atteints de cachexie cancéreuse, et la teneur en créatine dans le muscle squelettique était également significativement réduite dans le muscle squelettique cachectique dans le modèle de souris porteuse de tumeur C26.

La supplémentation en créatine a protégé contre la perte de poids et la fonte musculaire associées à la cachexie cancéreuse et a induit de plus grandes améliorations de la force de préhension. Mécaniquement, le traitement à la créatine a modifié le dysfonctionnement et les anomalies morphologiques des mitochondries, protégeant ainsi contre la fonte musculaire cachectique en inhibant la suractivation anormale du système protéasome ubiquitine (UPS) et du système lysosomal autophagique (SLA). De plus, la microscopie électronique a révélé que la supplémentation en créatine atténuait l'augmentation observée du pourcentage de mitochondries endommagées chez les souris C26, indiquant qu'une intervention nutritionnelle avec une supplémentation en créatine neutralise efficacement le dysfonctionnement mitochondrial pour atténuer la perte musculaire dans la cachexie cancéreuse.

Ces résultats révèlent un rôle auparavant non caractérisé de la créatine dans la fonte musculaire cachectique en modulant le métabolisme énergétique cellulaire pour réduire le niveau d'atrophie des cellules musculaires.

[Nutrimuscle-Conseils]

Dietary creatine and carcinogenic biomarkers in adult population
Sonja Baltic Nutrition and Health 2024

Background: Several reports suggest potential cytotoxic effects of creatine, possibly due to its role in facilitating the formation of food-borne chemical carcinogenic compounds.

Aim: This cross-sectional study aims to investigate the relationship between creatine consumption and various carcinogenic biomarkers in blood and urine among individuals aged 18 years and older, utilizing data from the 2013–2014 National Health and Nutrition Examination Survey (NHANES).

Methods: Daily creatine intake was assessed using the Dietary Data databases, which were compiled from individual in-person 24-h food recall interviews. The concentrations of carcinogenic compounds (heterocyclic amines, acrylamide, and formaldehyde) were extracted from NHANES 2013–2014 Laboratory Data database.

Results: The final analysis included 1763 adult respondents, of whom 907 (51.4%) were female. The mean daily creatine intake was 0.83 ± 0.77 grams (95% CI, from 0.80 to 0.87). Regression analysis revealed no significant relationship between daily creatine intake and most carcinogenic biomarkers, except for a significant correlation (Model 1) between creatine intake and acrylamide levels (B = −3.999, ß = −0.088, p = 0.05). Model 2 (demographics) confirmed a significant relationship between daily creatine intake and circulating acrylamide (B = −3.490, ß = −0.077, p = 0.02), as well as for blood levels of glycidamide (B = −2.992, ß = −0.068, p = 0.05) and urinary 2-Amino-1-methyl-6-phenylimidazo[4,5-b]pyridine (B = 0.190, ß = 0.088, p = 0.03). However, no correlation between creatine consumption and any carcinogenic biomarkers remained significant after adjusting for nutritional factors (Model 3) (p > 0.05).

Conclusion: In conclusion, the consumption of dietary creatine may be considered safe and not associated with increased levels of above carcinogens in the general population.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Créatine alimentaire et biomarqueurs cancérigènes chez la population adulte
Sonja Baltic Nutrition and Health 2024

Contexte : Plusieurs rapports suggèrent des effets cytotoxiques potentiels de la créatine, probablement en raison de son rôle dans la facilitation de la formation de composés chimiques cancérigènes d'origine alimentaire.

Objectif : Cette étude transversale vise à étudier la relation entre la consommation de créatine et divers biomarqueurs cancérigènes dans le sang et l'urine chez les personnes âgées de 18 ans et plus, en utilisant les données de l'enquête nationale sur la santé et la nutrition (NHANES) de 2013-2014.

Méthodes : L'apport quotidien en créatine a été évalué à l'aide des bases de données sur les régimes alimentaires, qui ont été compilées à partir d'entretiens individuels de rappel alimentaire de 24 heures en personne. Les concentrations de composés cancérigènes (amines hétérocycliques, acrylamide et formaldéhyde) ont été extraites de la base de données de données de laboratoire NHANES 2013-2014.

Résultats : L'analyse finale a porté sur 1 763 répondants adultes, dont 907 (51,4 %) étaient des femmes. L'apport quotidien moyen en créatine était de 0,83 ± 0,77 gramme (IC à 95 %, de 0,80 à 0,87). L'analyse de régression n'a révélé aucune relation significative entre l'apport quotidien en créatine et la plupart des biomarqueurs cancérigènes, à l'exception d'une corrélation significative (modèle 1) entre l'apport en créatine et les taux d'acrylamide (B = −3,999, ß = −0,088, p = 0,05). Français Le modèle 2 (démographie) a confirmé une relation significative entre l'apport quotidien en créatine et l'acrylamide circulant (B = −3,490, ß = −0,077, p = 0,02), ainsi que pour les taux sanguins de glycidamide (B = −2,992, ß = −0,068, p = 0,05) et de 2-Amino-1-méthyl-6-phénylimidazo[4,5-b]pyridine urinaire (B = 0,190, ß = 0,088, p = 0,03). Cependant, aucune corrélation entre la consommation de créatine et les biomarqueurs cancérigènes n'est restée significative après ajustement des facteurs nutritionnels (modèle 3) (p > 0,05).

Conclusion : En conclusion, la consommation de créatine alimentaire peut être considérée comme sûre et non associée à une augmentation des niveaux des substances cancérigènes ci-dessus dans la population générale.