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La créatine contre la fatigue musculaire?

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La créatine contre la fatigue musculaire?

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 25 Déc 2020 16:38

Creatine supplementation attenuates the rate of fatigue development during intermittent isometric exercise performed above end-test torque
Leonardo Henrique Perinotto Abdalla Exp Physiol. 2020 Oct 18.

New findings: What is the central question of this study? Does creatine supplementation augment the total torque impulse accumulated above end-test torque (IET) during severe-intensity knee-extensor exercise by attenuating the rate of decrease in peak potentiated twitch torque (PT)? What is the main finding and its importance? Creatine augmented the IET and attenuated the rate of decrease in both voluntary activation and PT during severe-intensity exercise. The IET was related to the rate of decrease in PT. These findings reveal an important role for the rates of neuromuscular fatigue development as key determinants of exercise tolerance within the severe domain.

Abstract: This study investigated the effect of creatine supplementation on exercise tolerance, total torque impulse accumulated above end-test torque (total IET) and neuromuscular fatigue development of the knee extensors during severe-intensity intermittent isometric exercise. Sixteen men were randomly allocated into Creatine (n = 8, 20 g day-1 for 5 days) or Placebo (n = 8) groups and performed knee-extensor maximal voluntary contraction (MVC) testing, all-out testing to determine end-test torque (ET) and the finite torque impulse accumulated above end-test torque (IET'), and three submaximal tests at ET + 10%: (i) time to task failure without supplementation (Baseline); (ii) time to task failure after creatine or placebo supplementation; and (iii) time matched to Baseline after creatine (Creatine-Isotime) or placebo (Placebo-Isotime) supplementation.

Creatine supplementation significantly increased the time to task failure (Baseline = 572 ± 144 s versus Creatine = 833 ± 221 s) and total IET (Baseline = 5761 ± 1710 N m s versus Creatine = 7878 ± 1903 N m s), but there were no significant differences within the Placebo group. The percentage change pre- to postexercise in MVC, voluntary activation, peak potentiated twitch torque and integrated EMG during MVC were not significantly different between Baseline and Creatine but were all significantly attenuated in Creatine-Isotime compared with Baseline. There were no significant differences in these variables within the placebo group. The total IET was significantly correlated with the rates of change in potentiated twitch torque peak (r = 0.83-0.87) and rate of torque development (r = -0.83 to -0.87) for the submaximal tests to task failure.

These findings reveal an important role for the rates of neuromuscular fatigue development as key determinants of exercise tolerance during severe-intensity intermittent isometric exercise.
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Nutrimuscle-Conseils
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Re: La créatine contre la fatigue musculaire?

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 26 Déc 2020 16:55

Traduction de l'étude :wink:

La supplémentation en créatine atténue le taux de développement de la fatigue pendant un exercice isométrique intermittent effectué au-dessus du couple de test final
Leonardo Henrique Perinotto Abdalla Exp Physiol. 18 octobre 2020.

Nouveaux résultats: quelle est la question centrale de cette étude? La supplémentation en créatine augmente-t-elle l'impulsion de couple totale accumulée au-dessus du couple de test de fin (IET) pendant un exercice d'extenseur du genou d'intensité sévère en atténuant le taux de diminution du couple de contraction potentialisé de pointe (PT)? Quelle est la principale constatation et son importance? La créatine a augmenté l'IET et atténué le taux de diminution à la fois de l'activation volontaire et de la PT pendant un exercice d'intensité sévère. L'IET était lié au taux de diminution du PT. Ces résultats révèlent un rôle important pour les taux de développement de la fatigue neuromusculaire en tant que déterminants clés de la tolérance à l'exercice dans le domaine sévère.

Résumé: Cette étude a examiné l'effet de la supplémentation en créatine sur la tolérance à l'effort, l'impulsion de couple totale accumulée au-dessus du couple de fin de test (IET total) et le développement de la fatigue neuromusculaire des extenseurs du genou pendant un exercice isométrique intermittent d'intensité sévère. Seize hommes ont été répartis au hasard dans des groupes Créatine (n = 8, 20 g jour-1 pendant 5 jours) ou Placebo (n = 8) et ont effectué un test de contraction volontaire maximale (MVC) extenseur du genou, un test complet pour déterminer la fin- le couple d'essai (ET) et l'impulsion de couple fini accumulés au-dessus du couple d'essai final (IET '), et trois essais sous-maximaux à ET + 10%: (i) temps jusqu'à l'échec de la tâche sans complément (ligne de base); (ii) le délai avant l'échec de la tâche après une supplémentation en créatine ou en placebo; et (iii) le temps correspondant à la valeur de départ après une supplémentation en créatine (créatine-isotime) ou en placebo (placebo-isotime).

La supplémentation en créatine a significativement augmenté le temps avant l'échec de la tâche (référence = 572 ± 144 s par rapport à la créatine = 833 ± 221 s) et l'IET totale (référence = 5761 ± 1710 N ms par rapport à la créatine = 7878 ± 1903 N ms), mais il n'y a pas eu de différences au sein du groupe Placebo. Le pourcentage de changement avant à post-exercice dans MVC, l'activation volontaire, le couple de contraction maximal potentialisé et l'EMG intégré pendant MVC n'étaient pas significativement différents entre la ligne de base et la créatine, mais étaient tous significativement atténués dans la créatine-isotime par rapport à la ligne de base. Il n'y avait pas de différences significatives dans ces variables au sein du groupe placebo. L'IET total était significativement corrélé avec les taux de changement du pic de couple de contraction potentialisé (r = 0,83-0,87) et le taux de développement du couple (r = -0,83 à -0,87) pour les tests sous-maximaux à l'échec de la tâche.

Ces résultats révèlent un rôle important pour les taux de développement de la fatigue neuromusculaire en tant que déterminants clés de la tolérance à l'exercice pendant un exercice isométrique intermittent d'intensité sévère.
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