Cumuler muscu + endurance = moins de progression?

[Nutrimuscle-Conseils]

Adaptations to strength training differ between endurance-trained and untrained women
Olav Vikmoen, European Journal of Applied Physiology volume 120, pages1541–1549(2020)

Purpose
The purpose of this study was to investigate if endurance athletes, sustaining their normal endurance training, experience attenuated adaptations to strength training compared to untrained individuals.

Methods
Eleven non-strength-trained female endurance athletes (E + S) added 11 weeks of strength training to their normal endurance training (5.1 ± 1.1 h per week), and 10 untrained women (S) performed the same strength training without any endurance training. The strength training consisted of four leg exercises [3 × 4 − 10 repetition maximum (RM)], performed twice a week for 11 weeks.

Results
E + S and S displayed similar increases in 1RM one-legged leg press (E + S 39 ± 19%, S 42 ± 17%, p < 0.05), maximal isometric torque in knee extension (E + S 12 ± 11%, S 8 ± 10%, p < 0.05) and lean mass in the legs (E + S 3 ± 4%, S 3 ± 3%, p < 0.05). However, S displayed superior increases in peak torque in knee extension at an angular velocity of 240° sec−1 (E + S 8 ± 5%, S 15 ± 7%, p < 0.05) and maximal squat jump height (E + S 8 ± 6%, S 14 ± 7%, p < 0.05).

Conclusions
In this study, concurrent training did not impair the adaptations in the ability to develop force at low contraction velocities or muscle hypertrophy. However, concurrent training attenuated strength training-associated changes in the ability to develop force at higher muscular contraction velocities.

[Nutrimuscle-Conseils]

The higher protein intake in E + S compared to S poses a challenge for interpretation of the changes in legLM in the two groups

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Les adaptations à l'entraînement en force diffèrent entre les femmes entraînées en endurance et les femmes non entraînées
Olav Vikmoen, European Journal of Applied Physiology volume 120, pages 1541–1549 (2020)

Objectif
Le but de cette étude était de déterminer si les athlètes d'endurance, poursuivant leur entraînement d'endurance normal, éprouvent des adaptations atténuées à l'entraînement en force par rapport aux individus non entraînés.

Les méthodes
Onze athlètes d'endurance (E + S) non entraînées par la force ont ajouté 11 semaines d'entraînement en force à leur entraînement d'endurance normal (5,1 ± 1,1 h par semaine), et 10 femmes non entraînées (S) ont effectué le même entraînement en force sans aucun entraînement d'endurance . L'entraînement en force consistait en quatre exercices pour les jambes [3 × 4 - 10 répétitions maximum (RM)], effectués deux fois par semaine pendant 11 semaines.

Résultats
E + S et S ont affiché des augmentations similaires dans la presse à jambe unique 1RM (E + S 39 ± 19%, S 42 ± 17%, p <0,05), couple isométrique maximal dans l'extension du genou (E + S 12 ± 11%, S 8 ± 10%, p <0,05) et masse maigre dans les jambes (E + S 3 ± 4%, S 3 ± 3%, p <0,05). Cependant, S a affiché des augmentations supérieures du couple de pointe dans l'extension du genou à une vitesse angulaire de 240 ° sec − 1 (E + S 8 ± 5%, S 15 ± 7%, p <0,05) et une hauteur maximale de saut accroupi (E + S 8 ± 6%, S 14 ± 7%, p <0,05).

Conclusions
Dans cette étude, l'entraînement simultané n'a pas altéré les adaptations de la capacité à développer une force à de faibles vitesses de contraction ou une hypertrophie musculaire. Cependant, l'entraînement simultané a atténué les changements associés à l'entraînement en force dans la capacité de développer la force à des vitesses de contraction musculaire plus élevées.