Danger santé de manger trop vite?

[Nutrimuscle-Conseils]

Eating speed and risk of metabolic syndrome among Japanese workers: the Furukawa Nutrition and Health Study
Akiko Nanri Nutrition Available online 30 July 2020,


Highlights
• Fast eating speed was associated with increased risk of metabolic syndrome.
• The association remained significant after adjustment for energy intake and BMI change.
• Participants who eat fast might reduce risk of metabolic syndrome by eating slowly.

Objective
Evidence from prospective studies on the association between eating speed and metabolic syndrome is limited. We prospectively investigated the association between eating speed and metabolic syndrome in a Japanese working population.

Methods
Participants were 1018 workers (aged 19-68 years) without metabolic syndrome at baseline who completed both baseline and 3-year follow-up surveys. Eating speed was self-reported and categorized as slow, medium, or fast. Metabolic syndrome was defined using criteria recommended in a joint interim statement from several international societies. Multiple logistic regression was used to estimate the odds ratio of metabolic syndrome according to eating speed with adjustment for covariates, including total energy intake.

Results
At 3-year follow-up, 67 (6.6%) workers were newly identified as having metabolic syndrome. Fast eating speed was significantly associated with increased odds of developing metabolic syndrome, with multivariable-adjusted odds ratios for eating fast of 2.13 (95% confidence intervals 1.23-3.68) compared with medium eating speed, with adjustment for covariates including total energy intake. The association remained statistically significant after additional adjustment for BMI and BMI change between baseline and follow-up surveys (odds ratio 1.95; 95% confidence interval 1.06-3.56).

Conclusions
Fast eating speed was associated with increased likelihood of developing metabolic syndrome independently of total energy intake, BMI at baseline, and BMI change during follow-up period.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Vitesse d'alimentation et risque de syndrome métabolique chez les travailleurs japonais: l'étude Furukawa Nutrition and Health
Akiko Nanri Nutrition Disponible en ligne le 30 juillet 2020,


Points forts
• Une alimentation rapide était associée à un risque accru de syndrome métabolique.
• L'association est restée significative après ajustement de l'apport énergétique et du changement d'IMC.
• Les participants qui mangent vite peuvent réduire le risque de syndrome métabolique en mangeant lentement.

Objectif
Les preuves issues d'études prospectives sur l'association entre la vitesse d'alimentation et le syndrome métabolique sont limitées. Nous avons étudié de manière prospective l'association entre la vitesse d'alimentation et le syndrome métabolique dans une population active japonaise.

Méthodes
Les participants étaient 1018 travailleurs (âgés de 19 à 68 ans) sans syndrome métabolique au départ qui ont rempli les enquêtes de base et de suivi à 3 ans. La vitesse de consommation a été autodéclarée et classée comme lente, moyenne ou rapide. Le syndrome métabolique a été défini en utilisant les critères recommandés dans une déclaration provisoire conjointe de plusieurs sociétés internationales. Une régression logistique multiple a été utilisée pour estimer le rapport de cotes du syndrome métabolique en fonction de la vitesse d'alimentation avec ajustement pour les covariables, y compris l'apport énergétique total.

Résultats
Au suivi de 3 ans, 67 travailleurs (6,6%) ont été nouvellement identifiés comme ayant un syndrome métabolique. La vitesse de manger rapide était significativement associée à une probabilité accrue de développer un syndrome métabolique, avec des rapports de cotes ajustés à plusieurs variables pour manger jeûne de 2,13 (intervalles de confiance à 95% de 1,23 à 3,68) par rapport à une vitesse de consommation moyenne, avec ajustement pour les covariables incluant l'apport énergétique total. L'association est restée statistiquement significative après ajustement supplémentaire pour l'IMC et la variation de l'IMC entre les enquêtes de base et de suivi (rapport de cotes 1,95; intervalle de confiance à 95% 1,06-3,56).

Conclusions
Une alimentation rapide était associée à une probabilité accrue de développer un syndrome métabolique indépendamment de l'apport énergétique total, de l'IMC au départ et du changement de l'IMC au cours de la période de suivi.