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Il ne doit pas y avoir que l'hypo qui fait somnoler après un repas
Oscillations liées aux repas dans les taux sériques de sérotonine chez les jeunes hommes en bonne santé
Endocrinologie clinique 2 janvier 2018 Obin Kwon,
Le contexte
La sérotonine agit comme un neurotransmetteur dans les systèmes nerveux central et entérique, modulant les fonctions psychologiques, métaboliques et gastro-intestinales. La sérotonine est également présente dans le sérum ou le plasma, indiquant son rôle potentiel en tant qu'hormone.
Objectif
Nous avons cherché à évaluer le profil diurne de la sérotonine sérique sur 24 heures par rapport à l'ingestion de repas chez des hommes adultes en bonne santé.
Méthodes
Dix sujets masculins sains (5 maigres et 5 obèses) ont été inclus dans cette étude. Des échantillons de sang ont été prélevés toutes les 30 à 60 minutes pendant une période de 24 heures pour déterminer les niveaux de sérotonine, d'insuline et de glucose. Trois repas ont été fournis selon un horaire fixe. Pour confirmer l'effet de la prise de repas sur les taux sériques de sérotonine, 4 sujets ont subi un jeûne jusqu'à 1500 h et ont ensuite reçu un repas sans préavis.
Résultats
Les taux de sérotonine sérique présentaient des variations diurnes distinctes, les plus élevés étant observés tôt le matin et les plus bas en milieu d'après-midi et pendant le sommeil. Notamment, ces oscillations diurnes étaient nettement réduites chez les sujets obèses. Les fluctuations des taux sériques de sérotonine étaient associées à la prise de repas, et les concentrations atteignaient un maximum de 30 minutes avant les repas et présentaient un creux au cours de la période postprandiale. Le jeûne a atténué les oscillations liées aux repas dans les taux sériques de sérotonine. De plus, une prise de repas imprévue n'a pas entraîné une augmentation des taux sériques de sérotonine avant le repas.
Conclusions
Les niveaux sériques de sérotonine ont montré des oscillations diurnes liées au repas, qui ont été perturbées par le jeûne et l'obésité. Ces résultats suggèrent la possibilité que la sérotonine circulante module la fonction métabolique chez l'homme.