70% des régimes sans gluten contiennent du gluten

[Nutrimuscle-Conseils]

Is it gluten-free? Relationship between self-reported gluten-free diet adherence and knowledge of gluten content of foods
Jocelyn A. Silveste Nutrition Volume 32, Issues 7–8, July–August 2016, Pages 777–783

Highlights
• Unintentional gluten ingestion is common among persons with celiac disease.
• Persons with celiac disease had difficulty determining whether foods contain gluten.
• Self-reported diet adherence did not correlate with knowledge of gluten in food.
• Misconceptions regarding gluten in food may lead to unintentional gluten exposure.

Objective
To assess the relationship between self-reported adherence to a gluten-free diet (GFD) and the ability to determine correctly the appropriateness of particular foods in a GFD.

Methods
Persons with celiac disease were recruited through clinics and support groups. Participants completed a questionnaire with items related to GFD information sources, gluten content of 17 common foods (food to avoid, food allowed, and food to question), GFD adherence, and demographic characteristics. Diagnosis was self-reported.

Results
The 82 respondents (88% female) had a median of 6 y GFD experience. Most (55%) reported strict adherence, 18% reported intentional gluten consumption and 21% acknowledged rare unintentional gluten consumption. Cookbooks, advocacy groups, and print media were the most commonly used GFD information sources (85–92%). No participant identified correctly the gluten content of all 17 foods; only 30% identified at least 14 foods correctly. The median score on the Gluten-Free Diet Knowledge Scale (GFD-KS) was 11.5 (interquartile ratio, 10–13). One in five incorrect responses put the respondent at risk of consuming gluten. GFD-KS scores did not correlate with self-reported adherence or GFD duration. Patient advocacy group members scored significantly higher on the GFD-KS than non-members (12.3 versus 10.6; P < 0.005).

Conclusions
Self-report measures which do not account for the possibility of unintentional gluten ingestion overestimate GFD adherence. Individuals who believe they are following a GFD are not readily able to correctly identify foods that are GF, which suggests ongoing gluten consumption may be occurring, even among patients who believe they are “strictly” adherent. The role of patient advocacy groups and education to improve outcomes through improved adherence to a GFD requires further research.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l’étude

Le sans gluten ? Relation entre l’adhésion à un régime sans gluten et la connaissance de la teneur en gluten des aliments.
Jocelyn A. Silveste Nutrition Volume 32, Issues 7-8, Juillet-Août 2016, Pages 777-783

Points importants
• L’ingestion de gluten est fréquente chez des personnes atteintes de la maladie coeliaque.
• Les personnes atteintes de la maladie coeliaque ont eu du mal à déterminer la teneur réelle en gluten des aliments.
• L’adhésion à un régime sans gluten n’a pas de corrélation avec la connaissance de la teneur en gluten des aliments.
• Les idées fausses concernant la teneur en gluten dans les aliments peuvent conduire à une exposition involontaire au gluten.

Objectif
Pour évaluer la relation entre le respect d’un régime sans gluten (GFD) et la capacité de déterminer correctement la pertinence de certains aliments dans une GFD.

Méthodes
Les personnes atteintes de la maladie coeliaque ont été recrutés par les cliniques et les groupes de soutien. Les participants ont rempli un questionnaire avec des éléments liés aux sources d'information GFD, la teneur en gluten de 17 aliments (aliments à éviter, autoriser, et de les aliments en question), l’adhésion GFD, et les caractéristiques démographiques. Le diagnostic a été personnel.

Résultats
Les 82 volontaires (88% de femmes) avaient une médiane de 6 ans d'expérience de GFD. La plupart (55%) ont déclaré un strict respect du régime, 18% ont déclaré la consommation de gluten intentionnelle et 21% ont reconnu la consommation involontaire de gluten. Des livres de cuisines, les médias étaient les sources les plus couramment utilisés dans l’information GFD (85-92 de%). Aucun participant n’a identifié correctement la teneur en gluten de l'ensemble des 17 aliments; 30% seulement identifié correctement au moins 14 aliments. Le score médian sur le régime Echelle des connaissances des aliments sans gluten (GFD-KS) était de 11,5 (ratio interquartile, 10-13). Une personne sur cinq avaient des réponses incorrectes du risque de consommer du gluten. Les scores GFD-KS ne sont pas corrélés avec l'adhésion auto-déclarée ou de la durée GFD. Les membres du groupe de défense des droits des patients ont obtenu de meilleurs sur la GFD-KS que les non-adhérants (12,3 contre 10,6; P <0,005).

Conclusions
L’auto-évaluation des mesures qui ne tiennent pas compte de la possibilité d'ingestion accidentelle de gluten surestiment l’adhésion GFD. Les personnes qui croient qu'ils suivent un RSG ne sont pas facilement en mesure d'identifier correctement les aliments qui sont GF, ce qui suggère la consommation de gluten peut se produire, même chez les patients qui croient qu'ils ont une alimentation «strictement» sans gluten. Le rôle des groupes de défense des patients et de l'éducation pour améliorer les résultats grâce à une meilleure adhésion à un GFD nécessite de plus amples recherches.

[audiomaniac]

L’intoxication aux métaux lourds entraîne des blocages enzymatiques et notamment de certaines enzymes digestives. Conséquence : la métabolisa- tion des aliments ne se fait pas correctement. Ain- si, certaines substances nutritives peuvent devenir toxiques. Le Pr Karl Reichelt, en Norvège, a prouvé que lorsque les peptides des céréales et du lait ne sont pas correctement dégradés par notre système enzymatique, ils sont transformés en «peptides opiacés», appelés ainsi car ils contiennent des ré- sidus de protéines qui ressemblent chimiquement à l’opium et ont des propriétés équivalentes. Ces «peptides opiacés», en se xant et en saturant les récepteurs des cellules nerveuses spéci ques à ces substances, vont alors entraîner des dérègle- ments du comportement : hyperactivité, troubles de la mémoire, manque de concentration, dyslexie, épilepsie, divers degrés d’autisme, schizophrénie, troubles de l’humeur, violence, somnolence, som- meil, troubles psychologiques et psychiatriques. Chez certains individus, ces substances causent une plus forte in ammation de l’intestin et ainsi dé- clenchent la maladie cœliaque ou la maladie de Krohn...

[Le Docteur]

Ca me rappelle que c'est sur ce thème (entre autre) que je me suis un peu fâché avec ma gastro-entérologue (mon ex, gastro-entérologue, en fait, du coup).
Elle m'avait laissé passer un test alors que j'avais arrêté le gluten depuis trois mois (par peur d'être cœliaque, pas pour les coquecigrues de "sensibilité") en me disant qu'on avait encore des marqueurs six mois après.
Ensuite elle l'a reformulé autrement : "on trouvait des marqueurs" . J'ai compris que ça n'avait rien à voir : la plupart des temps mangeant du gluten encore longtemps après avoir été diagnostiqué.
Entre ceux qui ne veulent pas essayer de comprendre ce qu'ils mangent et les médecins qui se font avoir avec leur propres formulation et ne réalisent pas qu'ils disent des coquecigrues, on n'est pas rendus.

[Le Docteur]

Il manque des morceaux dans ma phrase : la plupart des gens ayant "arrêté" le gluten en mangent encore longtemps après, voilà ce qu'il fallait comprendre.