Effets sur la température cutanée du marathon courir dans un environnement chaud et humide
Rojas-Valverde, Daniel Médecine et sciences dans les sports et les exercices: juin 2019 - Volume 51 - Numéro 6 - p 569–570
Participer à des marathons par temps chaud et humide peut entraîner de la fatigue, des syncopes, des blessures voire la mort. La thermographie infrarouge (IRT) a été utilisée comme méthode non invasive pour évaluer la température de la peau en réponse à une hyperthermie musculaire après un exercice.
Objectif: Analyser l’effet de courir un marathon dans un environnement chaud et humide sur la température de la peau.
MÉTHODES: Dix - sept coureurs amateurs (âgés de 35,82 ± 7,03 ans, poids 66,79 ± 11,97 kg, taille 168,44 ± 10,59 cm, VO 2peak 52,88 ± 7,09 ml / kg / min) ont eu la température de la peau de leurs membres inférieurs mesurée à l’auge IRT (FLIR T450) après courir un marathon (0-80 m) dans un environnement chaud (indice thermique de 28,34 ± 3,27 ° C) et humide (~ 81%), les mesures ont été prises dans une pièce à température contrôlée (23 ° C). Les membres inférieurs dominants (DLL) et non dominants (NDLL) ont été divisés pour analyse en quatorze zones différentes et la température moyenne de chaque zone a été utilisée pour l'analyse. Une ANOVA unidirectionnelle a été utilisée pour comparer des images thermiques prises 15 jours et avant le marathon et 24 heures et 6 jours après le marathon.
RÉSULTATS: Nous avons trouvé des différences significatives dans les températures de la peau: genou (DLL: F (3,48) : 5,14, p = 0,004); Vastus lateralis (DLL: F (3,48) : 7,191, p = <0,01; NDLL: F (3,48) : 4,883, p = 0,005); Rectus femoris (DLL: F (3,48) : 5,956, p = 0,002; NDLL: F (3,48) : 5,521, p = 0,002); Vastus medialis (DLL: F (3,48) : 5,079, p = 0,004; NDLL: F (3,48) : 7,214, p = <0,001); Adducteur (DLL: F(3,48) : 4,097, p = 0,011; NDLL: F (3,48) : 5,702, p = 0,002); biceps fémoral (DLL: F (3,48) : 18,952, p = <0,01; NDLL: F (3,48) : 15,105, p = <0,01); fosse poplitée (DLL: F (3,48) : 11,103, p = <0,01; NDLL: F (3,48) : 11,598, p = <0,001); semitendinosus (DLL: F (3,48) : 14,382, p = <0,01; NDLL: F (3,48) : 15 000, p = <0,01); gastrocnémien latéral (DLL: F(3,48) : 15,007, p = <0,01; NDLL: F (3,48) : 10,316, p = <0,01); et gastrocnémien médial (DLL: F (3,48) : 7,567, p = <0,01). Des différences significatives dans tous les domaines mentionnés ont été observées entre les mesures: avant 15j <après 24h, avant marathon <après 24h y après 24h> après 6d.
CONCLUSIONS: Courir un marathon dans un environnement chaud et humide entraîne une augmentation significative de la température de la peau des membres inférieurs et le retour à des niveaux de température normaux après 6 jours de récupération.