Différence de mortalité homme - femme selon la tranche d'âge

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Sex-differences in COVID-19 associated excess mortality is not exceptional for the COVID-19 pandemic
Jens Nielsen, Scientific Reports volume 11, Article number: 20815 (2021)

Europe experienced excess mortality from February through June, 2020 due to the COVID-19 pandemic, with more COVID-19-associated deaths in males compared to females. However, a difference in excess mortality among females compared to among males may be a more general phenomenon, and should be investigated in none-COVID-19 situations as well. Based on death counts from Eurostat, separate excess mortalities were estimated for each of the sexes using the EuroMOMO model. Sex-differential excess mortality were expressed as differences in excess mortality incidence rates between the sexes.

A general relation between sex-differential and overall excess mortality both during the COVID-19 pandemic and in preceding seasons were investigated. Data from 27 European countries were included, covering the seasons 2016/17 to 2019/20. In periods with increased excess mortality, excess was consistently highest among males. From February through May 2020 male excess mortality was 52.7 (95% PI: 56.29; 49.05) deaths per 100,000 person years higher than for females.

Increased male excess mortality compared to female was also observed in the seasons 2016/17 to 2018/19. We found a linear relation between sex-differences in excess mortality and overall excess mortality, i.e., 40 additional deaths among males per 100 excess deaths per 100,000 population. This corresponds to an overall female/male mortality incidence ratio of 0.7. In situations with overall excess mortality, excess mortality increases more for males than females. We suggest that the sex-differences observed during the COVID-19 pandemic reflects a general sex-disparity in excess mortality.

[Nutrimuscle-Conseils]

Quelque soit la tranche d'âge, les femmes (en rouge) ont une mortalité moindre que les hommes (en bleu) - en noir, la moyenne des 2.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Les différences de sexe dans la surmortalité associée au COVID-19 ne sont pas exceptionnelles pour la pandémie de COVID-19
Jens Nielsen, Rapports scientifiques volume 11, Numéro d'article : 20815 (2021)

L'Europe a connu une surmortalité de février à juin 2020 en raison de la pandémie de COVID-19, avec plus de décès associés au COVID-19 chez les hommes que chez les femmes. Cependant, une différence de surmortalité chez les femmes par rapport aux hommes peut être un phénomène plus général et devrait également être étudiée dans les situations sans COVID-19. Sur la base des décomptes de décès d'Eurostat, des surmortalités distinctes ont été estimées pour chacun des sexes à l'aide du modèle EuroMOMO. La surmortalité différenciée selon le sexe a été exprimée sous forme de différences dans les taux d'incidence de la surmortalité entre les sexes.

Une relation générale entre la surmortalité différenciée selon le sexe et la surmortalité globale à la fois pendant la pandémie de COVID-19 et au cours des saisons précédentes a été étudiée. Les données de 27 pays européens ont été incluses, couvrant les saisons 2016/17 à 2019/20. Dans les périodes de surmortalité accrue, la surmortalité était systématiquement la plus élevée chez les hommes. De février à mai 2020, la surmortalité masculine était de 52,7 (95 % IP : 56,29 ; 49,05) décès pour 100 000 personnes-années plus élevée que celle des femmes.

Une surmortalité accrue des mâles par rapport aux femelles a également été observée au cours des saisons 2016/17 à 2018/19. Nous avons trouvé une relation linéaire entre les différences entre les sexes dans la surmortalité et la surmortalité globale, c'est-à-dire 40 décès supplémentaires chez les hommes pour 100 décès supplémentaires pour 100 000 habitants. Cela correspond à un ratio global d'incidence de la mortalité femmes/hommes de 0,7. Dans les situations de surmortalité globale, la surmortalité augmente davantage chez les hommes que chez les femmes. Nous suggérons que les différences entre les sexes observées pendant la pandémie de COVID-19 reflètent une disparité générale entre les sexes dans la surmortalité