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La durée optimale d'exercice physique pour allonger la vie

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La durée optimale d'exercice physique pour allonger la vie

Messagepar Gilles » 6 Mai 2015 16:43

Leisure Time Physical Activity and Mortality: A Detailed Pooled Analysis of the Dose-Response Relationship.
Arem H. et al.
JAMA Intern Med. 2015 Apr 6.

Abstract
Importance: The 2008 Physical Activity Guidelines for Americans recommended a minimum of 75 vigorous-intensity or 150 moderate-intensity minutes per week (7.5 metabolic-equivalent hours per week) of aerobic activity for substantial health benefit and suggested additional benefits by doing more than double this amount. However, the upper limit of longevity benefit or possible harm with more physical activity is unclear.
Objective: To quantify the dose-response association between leisure time physical activity and mortality and define the upper limit of benefit or harm associated with increased levels of physical activity.
Design, Setting, and Participants: We pooled data from 6 studies in the National Cancer Institute Cohort Consortium (baseline 1992-2003). Population-based prospective cohorts in the United States and Europe with self-reported physical activity were analyzed in 2014. A total of 661 137 men and women (median age, 62 years; range, 21-98 years) and 116 686 deaths were included. We used Cox proportional hazards regression with cohort stratification to generate multivariable-adjusted hazard ratios (HRs) and 95% CIs. Median follow-up time was 14.2 years.
Exposures: Leisure time moderate- to vigorous-intensity physical activity.
Main Outcomes and Measures: The upper limit of mortality benefit from high levels of leisure time physical activity.
Results: Compared with individuals reporting no leisure time physical activity, we observed a 20% lower mortality risk among those performing less than the recommended minimum of 7.5 metabolic-equivalent hours per week (HR, 0.80 [95% CI, 0.78-0.82]), a 31% lower risk at 1 to 2 times the recommended minimum (HR, 0.69 [95% CI, 0.67-0.70]), and a 37% lower risk at 2 to 3 times the minimum (HR, 0.63 [95% CI, 0.62-0.65]). An upper threshold for mortality benefit occurred at 3 to 5 times the physical activity recommendation (HR, 0.61 [95% CI, 0.59-0.62]); however, compared with the recommended minimum, the additional benefit was modest (31% vs 39%). There was no evidence of harm at 10 or more times the recommended minimum (HR, 0.69 [95% CI, 0.59-0.78]). A similar dose-response relationship was observed for mortality due to cardiovascular disease and to cancer.
Conclusions and Relevance: Meeting the 2008 Physical Activity Guidelines for Americans minimum by either moderate- or vigorous-intensity activities was associated with nearly the maximum longevity benefit. We observed a benefit threshold at approximately 3 to 5 times the recommended leisure time physical activity minimum and no excess risk at 10 or more times the minimum. In regard to mortality, health care professionals should encourage inactive adults to perform leisure time physical activity and do not need to discourage adults who already participate in high-activity levels.

Voir aussi : Une activité physique soutenue peut éviter un décès précoce
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Gilles
 
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La durée optimale d'exercice physique pour allonger la vie

Messagepar Gilles » 6 Mai 2015 16:44

Reprise de l'étude :

La quantité optimale d’exercice pour vivre plus vieux

Le fait de faire quelques heures d’exercice chaque semaine vous aidera probablement à vivre plus longtemps, mais le fait de faire beaucoup plus d’exercice n’apporte pas de bénéfice supplémentaire. C’est la conclusion à laquelle est arrivée une étude sur l’activité physique et la longévité.

De même que le fait de faire jusqu’à 10 fois la quantité d’exercice recommandée n’était pas associé à une augmentation du risque de décéder pendant la période de l’étude. Ce qui est une bonne nouvelle pour les coureurs de marathon et les triathlètes qui avaient des inquiétudes à propos des effets à long terme de tels niveaux d’activité.

Dans leur étude, les chercheurs ont analysé l’information provenant de plus de 660 000 personnes âgées de 21 à 98 ans aux États-Unis et en Suède qui avaient répondu à des questions entre 1990 et 2000 à propos de la quantité de temps qu’ils passaient à faire une activité physique, comme de la marche, de la course à pieds, de la natation et du vélo.

Les personnes qui faisaient un peu d’exercice, mais pas assez pour respecter les recommandations en termes d’activité physique, étaient toujours 20 % moins susceptibles de décéder sur une période de 14 ans que les individus qui ne faisaient pas d’activité physique du tout. Les recommandations déclarent qu’il faut faire 150 minutes d’activité modérée par semaine, ou 75 minutes d’activité vigoureuse par semaine.

Les gens qui respectaient les niveaux d’activité physique recommandés voyaient même plus de bénéfices : ils étaient 31 % moins susceptibles de décéder sur la période de l’étude, comparés à ceux qui ne faisaient pas du tout d’activité physique.

Mais le fait de faire beaucoup plus de sport que ces limites n’apporte pas de bénéfice supplémentaire. Le bénéfice maximum se retrouvait chez les gens qui faisaient entre trois et cinq fois les niveaux d’exercice recommandés ; ils étaient 39 % moins susceptibles de décéder sur toute la période de l’étude que les gens qui ne faisaient pas d’exercice. Mais le fait de faire plus d’exercice que ces niveaux n’était pas associé à une augmentation des bénéfices à la santé.

Bien que certaines études dans le passé aient suggéré que les gens qui pratiquaient des sports d’endurance extrêmes pouvaient avoir un risque plus important de problèmes cardiovasculaires, cette nouvelle étude n’a pas trouvé de lien entre des niveaux d’activité physique très élevés (10 fois les recommandations ou plus) et une augmentation du risque de décès.

"Ces résultats sont importants pour les individus qui se situent tout en haut ou tout en bas du spectre de l’activité physique : ils fournissent des éléments de preuve importants aux personnes inactives en montrant que des quantités modestes d’activité physique apportent des bénéfices pour retarder la mortalité tout en rassurant les personnes très actives qu’il n’y a pas d’augmentation du risque de mortalité associée à l’exercice," écrivent les auteurs de l’étude.

Les personnes qui sont les plus susceptibles de profiter d’une augmentation de leur activité physique sont bien sûr celles qui n’en faisaient pas du tout. La réduction de la mortalité se perçoit surtout chez les gens qui ont fait le premier pas et qui se sont mis à faire du sport. L’étude a également analysé le temps passé à faire une activité physique, mais ne s’est pas arrêtée sur l’intensité de cette activité. C’est-à-dire qu’elle n’a pas directement comparé ceux qui faisaient de l’activité modérée contre ceux dont l’activité était plus vigoureuse. Mais l’étude a découvert que les gens qui respectaient les niveaux recommandés d’exercice – qu’il soit modéré ou vigoureux – avaient un risque de décès réduit.

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