Effet des oméga 3 sur l'attention et le cerveau des enfants?

[Nutrimuscle-Conseils]

Effects of oily fish intake on cognitive and socioemotional function in healthy 8–9-year-old children: the FiSK Junior randomized trial
Marie N Teisen, The American Journal of Clinical Nutrition,

Background
Long-chain n–3 PUFAs (n–3 LCPUFAs) accrete in the brain during childhood and affect brain development. Randomized trials in children show inconsistent effects of n–3 LCPUFAs on cognitive and socioemotional function, and few have investigated effects of fish per se.

Objectives
We aimed to investigate the effects of oily fish consumption on overall and domain-specific cognitive and socioemotional scores and explore sex differences.

Methods
Healthy 8–9-y-old children (n = 199) were randomly allocated to receive ∼300 g/wk oily fish or poultry (control) for 12 ± 2 wk. At baseline and endpoint, we assessed attention, processing speed, executive functions, memory, emotions, and behavior with a large battery of tests and questionnaires and analyzed erythrocyte fatty acid composition.

Results
One hundred and ninety-seven (99%) children completed the trial. Children in the fish group consumed 375 (25th–75th percentile: 325–426) g/wk oily fish resulting in 2.3 (95% CI: 1.9, 2.6) fatty acid percentage points higher erythrocyte n–3 LCPUFA than in the poultry group. The overall cognitive performance score tended to improve by 0.17 (95% CI: −0.01, 0.35) points in children who received fish compared with poultry, supported by n–3 LCPUFA dose dependency. This was driven mainly by fewer errors [−1.9 (95% CI: −3.4, −0.3)] in an attention task and improved cognitive flexibility measured as faster reaction time [−51 ms (95% CI: −94, −7 ms)] in a complex relative to a simple task (“mixing cost”). The fish intervention furthermore reduced parent-rated Strength and Difficulties Questionnaire total difficulties by −0.89 (95% CI: −1.60, −0.18) points mainly due to a −0.63 (95% CI: −1.11, −0.16) points reduction in internalizing problems that was reflected in tendency to a decrease in the overall socioemotional problems score of −0.13 (95% CI: −0.26, 0.01) points. The overall effects were similar in boys and girls.

Conclusions
Oily fish dose-dependently improved cognitive function, especially attention and cognitive flexibility, and reduced socioemotional problems. The results support the importance of n–3 LCPUFAs for optimal brain function and fish intake recommendations in children.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Effets de la consommation de poisson gras sur la fonction cognitive et socio-émotionnelle chez les enfants en bonne santé de 8 à 9 ans: l'essai randomisé FiSK Junior
Marie N Teisen, The American Journal of Clinical Nutrition,

Contexte
Les n-3 PUFA à longue chaîne (n-3 LCPUFA) s'accumulent dans le cerveau pendant l'enfance et affectent le développement du cerveau. Les essais randomisés chez les enfants montrent des effets incohérents de n – 3 LCPUFA sur la fonction cognitive et socio-émotionnelle, et peu ont étudié les effets du poisson en soi.

Objectifs
Notre objectif était d'étudier les effets de la consommation de poisson gras sur les scores cognitifs et socio-émotionnels globaux et spécifiques au domaine et d'explorer les différences entre les sexes.

Les méthodes
Des enfants en bonne santé de 8 à 9 ans (n ​​= 199) ont été répartis au hasard pour recevoir ∼300 g / semaine de poisson ou de volaille huileux (témoin) pendant 12 ± 2 semaines. Au départ et au point final, nous avons évalué l'attention, la vitesse de traitement, les fonctions exécutives, la mémoire, les émotions et le comportement avec une grande batterie de tests et de questionnaires et analysé la composition des acides gras érythrocytaires.

Résultats
Cent quatre-vingt-dix-sept enfants (99%) ont terminé l'essai. Les enfants du groupe des poissons ont consommé 375 (25e au 75e centile: 325 à 426) g / semaine de poisson gras, ce qui a entraîné 2,3 (IC à 95%: 1,9, 2,6) points de pourcentage d'acides gras plus élevés en LCPUFA érythrocytaire n – 3 que dans le groupe avicole. Le score global de performance cognitive avait tendance à s'améliorer de 0,17 point (IC à 95%: -0,01, 0,35) chez les enfants qui ont reçu du poisson par rapport à la volaille, soutenu par la dépendance à la dose de n – 3 LCPUFA. Cela était principalement dû à moins d'erreurs [−1,9 (IC à 95%: −3,4, −0,3)] dans une tâche d'attention et à une flexibilité cognitive améliorée mesurée comme un temps de réaction plus rapide [−51 ms (IC à 95%: −94, −7 ms) )] dans un complexe par rapport à une tâche simple («coût de mélange»). L'intervention sur les poissons a en outre réduit les difficultés totales évaluées par les parents du Questionnaire sur les forces et les difficultés de −0,89 (IC à 95%: −1,60, −0,18) points principalement en raison d'une réduction de -0,63 (IC à 95%: −1,11, −0,16) points de réduction de l'internalisation problèmes qui se traduisaient par une tendance à une diminution du score global des problèmes socio-émotionnels de −0,13 (IC à 95%: −0,26, 0,01) points. Les effets globaux étaient similaires chez les garçons et les filles.

Conclusions
Les poissons gras ont amélioré la fonction cognitive en fonction de la dose, en particulier l'attention et la flexibilité cognitive, et ont réduit les problèmes socio-émotionnels. Les résultats confirment l'importance des n – 3 LCPUFA pour la fonction cérébrale optimale et les recommandations de consommation de poisson chez les enfants.