Effet de l'exercice physique sur la libido masculine

[Gilles]

Endurance Exercise Training and Male Sexual Libido
Hackney AC, Lane AR, Register-Mihalik J, O'Leary CB.
Med Sci Sports Exerc. 2017 Feb 13.

Abstract

PURPOSE: To study the associations between aspects of endurance exercise training and the sexual libido in healthy men using a cross-sectional online survey study design.
METHODS: A developed online survey questionnaire was utilized. The questionnaire was based upon pre-existing validated questionnaires and use to assess elements of physical characteristics, exercise training-habits and libido of participants (n=1077). Three evidence-based categories were created for the primary outcome of total libido score and low, normal, and high response categories set. The high and normal categories were combined to form a high/normal score group and the low category formed a low score group. Odds ratios (OR) were calculated to examine group categorization.
RESULTS: Age, training intensity, and training duration of participants had significant (p<0.02) univariate relationships, with libido scores and were thus included in the multivariate model. In the multivariate model, training intensity (p<0.0001) and duration (p<0.002) components were the most significantly associated with libido group designation (high/normal vs. low). Participants with the lowest (OR: 6.9; 95% CI: 2.6-17.9) and mid-range training intensities (OR: 2.8; 95% CI: 1.4-5.3) had greater odds of high/normal libido state than those with the highest training intensity. Participants with the shorter (OR: 4.1; 95% CI: 1.6-10.0) and mid-range training durations (OR: 2.5; 95% CI: 1.3-4.8 ) at their current intensity also had greater odds of high/normal libido score than those with a greatest duration.
CONCLUSION: Exposure to higher levels of chronic intense and greater durations of endurance training on a regular basis are significantly associated with a decreased libido scores in men. Clinicians who treat male patients for sexual disorders and, or council couples on infertility issues should consider the degree of endurance exercise training a man is performing as a potential complicating factor.

[Gilles]

Reprise de l'étude :

Activité physique : trop de sport tue la libido

Une étude montre un lien entre l’activité sportive et la libido. Des résultats qui pourraient aider les couples qui cherchent à concevoir.

L’exercice physique et le sport de chambre sont-ils compatibles ? L’intuition pencherait pour l’affirmative, mais la science dit tout autre chose. Selon une étude publiée dans la revue Medicine and Science in Sports and Exercise, faire trop d’exercice pourrait nuire à la libido des hommes.

Pour parvenir à ce constat, les chercheurs de l’université de Caroline du Nord ont interrogé 1100 hommes adultes sur leurs habitudes sportives et intimes. Parmi eux figuraient des athlètes rompus aux entraînements et compétitions, mais aussi des sportifs amateurs. La plupart pratiquaient du vélo ou de la course à pieds.

"Caractéristiques claires"

Les participants ont ainsi été divisés en plusieurs catégories de sportifs, en fonction du temps passé à s’exercer et de l’intensité de l’activité. Leur activité sexuelle a quant à elle été évaluée et classée sous trois formes : « libido relativement élevée », plus modérée, ou légère. Les chercheurs ont ensuite comparé les résultats en fonction de ces classements.

Des « caractéristiques claires » ont ainsi été dégagées. Selon les chercheurs, les hommes qui s’adonnaient à une activité sportive soutenue (en intensité et en durée) étaient plus nombreux à déclarer avoir une faible libido. Au contraire, ceux qui faisaient peu de sport avaient une plus forte libido. Cette relation s’est confirmée même après avoir écarté les possibles biais, tels que l’âge, par exemple.

Hormones sexuelles

Les chercheurs ne sont pas en mesure d’expliquer la nature du lien qu’ils viennent d’établir. Il semble que l’activité physique ait un impact sur les hormones sexuelles, et donc, sur la libido ou sur la fertilité. Ainsi, les femmes très sportives rapportent parfois un dérèglement de leurs cycles menstruels.

« Les spécialistes de la fertilité interrogent souvent les femmes [qui cherchent à concevoir] sur leur pratique sportive. Selon nos données, nous pensons qu’ils devraient aussi interroger les hommes », conclut l’équipe.

Source

[yam57]

que faut-il comprendre pas "peu de sport"? durée courte ou fréquence faible? parce que je pense qu'il doit y avoir une grosse différence enter 45mn de musculation 3 à 4 fois par semaine et un sport d'endurance tel des marathons.