Effet de la muscu sur la GH et IGF chez le sportif entraîné

[Nutrimuscle-Conseils]

Hormonal stress responses of growth hormone and insulin-like growth factor-I in highly resistance trained women and men
Disa L.Hatfield Growth Hormone & IGF Research Volume 59, August 2021, 101407

Highlights
• Women differentiated their responses from men with higher concentrations of GH at rest and in mid-range fraction of GH
• Women showed higher IGF-I concentrations at rest and recovery with a differential mid-range molecular weight fraction.
• Plasma levels of growth hormone dimers are significantly higher in blood after exercise.
• While sexual dimorphisms exist, they are different s than previously observed in untrained men and women.

The purpose of this study was to examine the responses of growth hormone (GH) and insulin-like growth factor-I (IGFsingle bondI) to intense heavy resistance exercise in highly trained men and women to determine what sex-dependent responses may exist. Subjects were highly resistance trained men (N = 8, Mean ± SD; age, yrs., 21 ± 1, height, cm, 175.3 ± 6.7, body mass, kg, 87.0 ± 18.5, % body fat, 15.2 ± 5.4, squat X body mass, 2.1 ± 0.4; and women (N = 7; Mean ± SD, age, yrs. 24 ± 5, height, cm 164.6 ± 6.7, body mass, kg 76.4 ± 8.8, % body fat, 26.9 ± 5.3, squat X body mass, 1.7 ± 0.6). An acute resistance exercise test protocol (ARET) consisted of 6 sets of 10 repetitions at 80% of the 1 RM with 2 min rest between sets was used as the stressor. Blood samples were obtained pre-exercise, after 3 sets, and then immediately after exercise (IP), 5, 15, 30, and 70 min post-exercise for determination of blood lactate (HLa), and plasma glucose, insulin, cortisol, and GH. Determination of plasma concentrations of IGFsingle bondI, IGF binding proteins 1, 2, and 3 along with molecular weight isoform factions were determined at pre, IP and 70 min. GH significantly (P ≤ 0.05) increased at all time points with resting concentrations significantly higher in women. Significant increases were observed for HLa, glucose, insulin, and cortisol with exercise and into recovery with no sex-dependent observations. Women showed IGF-I values that were higher than men at all times points with both seeing exercise increases. IGFBP-1 and 2 showed increase with exercise with no sex-dependent differences. IGFBP-3 concentrations were higher in women at all-time points with no exercise induced changes. Both women and men saw an exercise induced increase with significantly higher values in GH in only the mid-range (30-60 kD) isoform.

Only women saw an exercise induced increase with significantly higher values for IGF fractions only in the mid-range (30–60 kD) isoform, which were significantly greater than the men at the IP and 70 min post-exercise time points. In conclusion, the salient findings of this investigation were that in highly resistance trained men and women, sexual dimorphisms exist but appear different from our prior work in untrained men and women and appear to support a sexual dimorphism related to compensatory aspects in women for anabolic mediating mechanisms in cellular interactions.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Réponses hormonales au stress de l'hormone de croissance et du facteur de croissance analogue à l'insuline I chez des femmes et des hommes hautement résistants
Disa L.Hatfield Growth Hormone & IGF Research Volume 59, août 2021, 101407

Points forts
• Les femmes ont différencié leurs réponses des hommes avec des concentrations plus élevées de GH au repos et dans la fraction moyenne de la GH
• Les femmes présentaient des concentrations d'IGF-I plus élevées au repos et à la récupération avec une fraction différentielle de poids moléculaire moyen.
• Les taux plasmatiques de dimères d'hormone de croissance sont significativement plus élevés dans le sang après l'exercice.
• Bien qu'il existe des dimorphismes sexuels, ils sont différents de ceux observés auparavant chez les hommes et les femmes non entraînés.

Le but de cette étude était d'examiner les réponses de l'hormone de croissance (GH) et du facteur de croissance analogue à l'insuline I (IGFsingle bondI) à un exercice de résistance intense et intense chez des hommes et des femmes hautement entraînés afin de déterminer quelles réponses dépendantes du sexe peuvent exister. Les sujets étaient des hommes entraînés à haute résistance (N = 8, moyenne ± SD ; âge, années, 21 ± 1, taille, cm, 175,3 ± 6,7, masse corporelle, kg, 87,0 ± 18,5, % de graisse corporelle, 15,2 ± 5,4, squat X masse corporelle, 2,1 ± 0,4 ; et femmes (N = 7 ; Moyenne ± ET, âge, 24 ans ± 5, taille, cm 164,6 ± 6,7, masse corporelle, kg 76,4 ± 8,8, % de graisse corporelle, 26,9 ± 5,3, squat X masse corporelle, 1,7 ± 0,6). Un protocole de test d'exercice de résistance aiguë (ARET) consistait en 6 séries de 10 répétitions à 80 % du 1 RM avec 2 min de repos entre les séries a été utilisé comme facteur de stress. Des échantillons de sang ont été obtenus avant -exercice, après 3 séries, puis immédiatement après l'exercice (IP), 5, 15, 30 et 70 min après l'exercice pour la détermination du lactate sanguin (HLa) et du glucose plasmatique, de l'insuline, du cortisol et de la GH. les concentrations plasmatiques d'IGFsingle bondI, les protéines de liaison à l'IGF 1, 2 et 3 ainsi que les factions d'isoformes de poids moléculaire ont été déterminées à pré, IP et 70 min. La GH a augmenté de manière significative (P 0,05) à tous les moments avec des concentrations au repos plus élevé chez les femmes. Des augmentations significatives ont été observées pour le HLa, le glucose, l'insuline et le cortisol avec l'exercice et la récupération sans aucune observation dépendante du sexe. Les femmes ont montré des valeurs d'IGF-I plus élevées que les hommes à tous les moments, les deux voyant une augmentation de l'exercice. IGFBP-1 et 2 ont montré une augmentation avec l'exercice sans différences dépendantes du sexe. Les concentrations d'IGFBP-3 étaient plus élevées chez les femmes à tous les moments sans changements induits par l'exercice. Les femmes et les hommes ont constaté une augmentation induite par l'exercice avec des valeurs significativement plus élevées de GH uniquement dans l'isoforme de milieu de gamme (30-60 kD).

Seules les femmes ont vu une augmentation induite par l'exercice avec des valeurs significativement plus élevées pour les fractions d'IGF uniquement dans l'isoforme moyenne (30 à 60 kD), qui étaient significativement supérieures à celles des hommes à l'IP et 70 min après l'exercice. En conclusion, les principaux résultats de cette enquête étaient que chez les hommes et les femmes hautement entraînés à la résistance, des dimorphismes sexuels existent mais semblent différents de nos travaux antérieurs chez les hommes et les femmes non entraînés et semblent soutenir un dimorphisme sexuel lié aux aspects compensatoires chez les femmes pour la médiation anabolique. mécanismes dans les interactions cellulaires.