Effet du soleil sur le microbiote et contre l'inflammation?

[Nutrimuscle-Conseils]

Skin Exposure to Narrow Band Ultraviolet (UVB) Light Modulates the Human Intestinal Microbiome
Else S. Bosman Front. Microbiol., 24 October 2019

The recent worldwide rise in idiopathic immune and inflammatory diseases such as multiple sclerosis (MS) and inflammatory bowel diseases (IBD) has been linked to Western society-based changes in lifestyle and environment.

These include decreased exposure to sunlight/UVB light and subsequent impairment in the production of vitamin D, as well as dysbiotic changes in the makeup of the gut microbiome. Despite their association, it is unclear if there are any direct links between UVB light and the gut microbiome.

In this study we investigated whether exposing the skin to Narrow Band Ultraviolet B (NB-UVB) light to increase serum vitamin D levels would also modulate the makeup of the human intestinal microbiota. The effects of NB-UVB light were studied in a clinical pilot study using a healthy human female cohort (n = 21). Participants were divided into those that took vitamin D supplements throughout the winter prior to the start of the study (VDS+) and those who did not (VDS−).

After three NB-UVB light exposures within the same week, the serum 25(OH)D levels of participants increased on average 7.3 nmol/L. The serum response was negatively correlated to the starting 25-hydroxy vitamin D [25(OH)D] serum concentration. Fecal microbiota composition analysis using 16S rRNA sequencing showed that exposure to NB-UVB significantly increased alpha and beta diversity in the VDS− group whereas there were no changes in the VDS+ group.

Bacteria from several families were enriched in the VDS− group after the UVB exposures according to a Linear Discriminant Analysis (LDA) prediction, including Lachnospiracheae, Rikenellaceae, Desulfobacteraceae, Clostridiales vadinBB60 group, Clostridia Family XIII, Coriobacteriaceae, Marinifilaceae, and Ruminococcus. The serum 25(OH)D concentrations showed a correlation with the relative abundance of the Lachnospiraceae, specifically members of the Lachnopsira and Fusicatenibacter genera.

This is the first study to show that humans with low 25(OH)D serum levels display overt changes in their intestinal microbiome in response to NB-UVB skin exposure and increases in 25(OH)D levels, suggesting the existence of a novel skin-gut axis that could be used to promote intestinal homeostasis and health.

[Nutrimuscle-Diététique]

L'exposition de la peau à la lumière ultraviolette à bande étroite (UVB) module le microbiome intestinal humain
Else S. Bosman Front. Microbiol., 24 octobre 2019

La récente augmentation mondiale des maladies immunitaires et inflammatoires idiopathiques telles que la sclérose en plaques (SEP) et les maladies inflammatoires de l'intestin (MII) a été liée aux changements fondés sur la société occidentale dans le mode de vie et l'environnement.

Ceux-ci comprennent une diminution de l'exposition à la lumière solaire / UVB et une altération ultérieure de la production de vitamine D, ainsi que des changements dysbiotiques dans la composition du microbiome intestinal. Malgré leur association, il n'est pas clair s'il existe des liens directs entre la lumière UVB et le microbiome intestinal.

Dans cette étude, nous avons cherché à savoir si l'exposition de la peau à la lumière ultraviolette B à bande étroite (NB-UVB) pour augmenter les niveaux de vitamine D sérique modulerait également la composition du microbiote intestinal humain. Les effets de la lumière NB-UVB ont été étudiés dans une étude pilote clinique utilisant une cohorte de femmes humaines en bonne santé (n = 21). Les participants étaient divisés en ceux qui ont pris des suppléments de vitamine D tout au long de l'hiver avant le début de l'étude (VDS +) et ceux qui n'en ont pas pris (VDS−).

Après trois expositions à la lumière NB-UVB au cours de la même semaine, les taux sériques de 25 (OH) D des participants ont augmenté en moyenne de 7,3 nmol / L. La réponse sérique était corrélée négativement à la concentration sérique initiale de 25-hydroxy vitamine D [25 (OH) D]. L'analyse de la composition du microbiote fécal en utilisant le séquençage de l'ARNr 16S a montré que l'exposition à NB-UVB augmentait significativement la diversité alpha et bêta dans le groupe VDS− alors qu'il n'y avait aucun changement dans le groupe VDS +.

Les bactéries de plusieurs familles ont été enrichies dans le groupe VDS− après les expositions aux UVB selon une prédiction de l'analyse linéaire discriminante (LDA), y compris Lachnospiracheae, Rikenellaceae, Desulfobacteraceae, Clostridiales vadinBB60 group, Clostridia Family XIII, Coriobacteriaceae, Marinifilaceae et Marinuminilaceae. Les concentrations sériques de 25 (OH) D ont montré une corrélation avec l'abondance relative des Lachnospiraceae, en particulier des membres des genres Lachnopsira et Fusicatenibacter.

Il s'agit de la première étude à montrer que les humains ayant de faibles taux sériques de 25 (OH) D présentent des changements manifestes dans leur microbiome intestinal en réponse à l'exposition cutanée au NB-UVB et une augmentation des niveaux de 25 (OH) D, suggérant l'existence d'une nouvelle peau -axe intestinal qui pourrait être utilisé pour favoriser l'homéostasie intestinale et la santé.