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Effet d'un sport d'endurance, le soir sur le sommeil?

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Effet d'un sport d'endurance, le soir sur le sommeil?

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 3 Fév 2020 14:27

High-intensity exercise in the evening does not disrupt sleep in endurance runners
Craig Thomas, European Journal of Applied Physiology volume 120, pages359–368(2020)

Purpose
To investigate the effect of early evening exercise training at different intensities on nocturnal sleep and cardiac autonomic activity in endurance-trained runners.

Methods
Eight runners completed three experimental trials in a randomised, counterbalanced order. In the early evening (end of exercise 3.5 h before bedtime), participants performed either: (i) a 1 h high-intensity interval running session (HIGH, 6 × 5 min at 90% VO2peak interspersed with 5 min recovery); (ii) a 1 h low-intensity running session (LOW, 60 min at 45% VO2peak) or (iii) no exercise (idiot). Subsequent nocturnal sleep was assessed using polysomnography, wristwatch actigraphy, and subjective sleep quality. A two-lead electrocardiogram recorded nocturnal cardiac autonomic activity.

Results
Total sleep time increased after HIGH (477.4 ± 17.7 min, p = 0.022) and LOW (479.6 ± 15.6 min, p = 0.006) compared with idiot (462.9 ± 19.0 min). Time awake was lower after HIGH (31.8 ± 18.5 min, p = 0.047) and LOW (30.4 ± 15.7 min, p = 0.008) compared with idiot (46.6 ± 20.0 min). There were no differences between conditions for actigraphy and subjective sleep quality (p > 0.05). Nocturnal heart rate variability was not different between conditions, but average nocturnal heart rate increased after HIGH (50 ± 5 beats min−1) compared with LOW (47 ± 5 beats min−1, p = 0.02) and idiot (47 ± 5 beats min−1, p = 0.028).

Conclusion
When performed in the early evening, high-intensity exercise does not disrupt and may even improve subsequent nocturnal sleep in endurance-trained runners, despite increased cardiac autonomic activity. Additionally, low-intensity exercise induced positive changes in sleep behaviour that are comparable to those obtained following high-intensity exercise.
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Re: Effet d'un sport d'endurance, le soir sur le sommeil?

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 4 Fév 2020 16:26

L'exercice intense le soir ne perturbe pas le sommeil des coureurs d'endurance
Craig Thomas, European Journal of Applied Physiology volume 120, pages 359–368 (2020)

Objectif
Pour étudier l'effet de l'entraînement physique en début de soirée à différentes intensités sur le sommeil nocturne et l'activité cardiaque autonome chez les coureurs entraînés en endurance.

Les méthodes
Huit coureurs ont terminé trois essais expérimentaux dans un ordre aléatoire et contrebalancé. En début de soirée (fin de l'exercice 3,5 h avant le coucher), les participants ont effectué soit: (i) une séance de course à intervalles de 1 h à haute intensité (ÉLEVÉE, 6 × 5 min à 90% VO2peak entrecoupée de 5 min de récupération); (ii) une séance de course à pied de faible intensité de 1 h (FAIBLE, 60 min à 45% VO2peak) ou (iii) aucun exercice (idiot). Le sommeil nocturne ultérieur a été évalué par polysomnographie, actigraphie de montre-bracelet et qualité subjective du sommeil. Un électrocardiogramme à deux dérivations a enregistré l'activité autonome cardiaque nocturne.

Résultats
Le temps de sommeil total a augmenté après HIGH (477,4 ± 17,7 min, p = 0,022) et LOW (479,6 ± 15,6 min, p = 0,006) par rapport à l'idiot (462,9 ± 19,0 min). Le temps de veille était plus faible après HIGH (31,8 ± 18,5 min, p = 0,047) et LOW (30,4 ± 15,7 min, p = 0,008) par rapport à l'idiot (46,6 ± 20,0 min). Il n'y avait aucune différence entre les conditions d'actigraphie et la qualité subjective du sommeil (p> 0,05). La variabilité de la fréquence cardiaque nocturne n'était pas différente entre les conditions, mais la fréquence cardiaque nocturne moyenne augmentait après ÉLEVÉE (50 ± 5 battements min − 1) par rapport à BASSE (47 ± 5 battements min − 1, p = 0,02) et idiote (47 ± 5 battements min-1, p = 0,028).

Conclusion
Lorsqu'il est effectué en début de soirée, l'exercice de haute intensité ne perturbe pas et peut même améliorer le sommeil nocturne ultérieur chez les coureurs entraînés en endurance, malgré une activité autonome cardiaque accrue. De plus, l'exercice à faible intensité a induit des changements positifs dans le comportement du sommeil qui sont comparables à ceux obtenus après un exercice à haute intensité.
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